La majorité républicaine de la Chambre des représentants des États-Unis n’a pas réussi à élire son président. Kevin McCarthy, candidat républicain qui briguait le poste, ne pouvait pas se permettre plus de quatre voix dissidentes au sein de son groupe parlementaire.
Au lieu des 218 voix nécessaires pour remporter l’élection, le chef de file des républicains Kevin McCarthy n’a pas réussi à dépasser les 203 voix. Byron Donalds, un autre représentant républicain extrême, a obtenu 20 voix. Les 212 membres démocrates de la Chambre des représentants ont également voté pour Hakeem Jeffries, chef de la minorité.
Le désaccord entre les représentants républicains se poursuit et selon les règles des États-Unis, la Chambre des représentants américaine ne peut commencer ses activités tant que son président n’est pas élu.
Lors des élections de mi-mandat aux États-Unis datées du 8 novembre 2022, les républicains ont réussi à remporter la majorité de la Chambre des représentants, et disposent de 222 sièges sur 435, contre 212 sièges des démocrates.
La Chambre des représentants des États-Unis et les républicains étaient aux prises avec l’une des plus grandes crises depuis les 100 dernières années, car ils n’ont pas pu élire le président au premier tour.
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À la suite de cette crise parmi les représentants républicains du Congrès américain, l’ex-président des États-Unis, Donald Trump a soutenu McCarthy afin de sortir la Chambre des représentants de cette impasse politique, appelant sur son réseau social, Truth, son parti a tout faire pour éviter une défaite.
« Il est temps désormais pour tous les géniaux membres républicains de la Chambre de voter pour Kevin », a déclaré Donald Trump mercredi matin.
Par ailleurs, le président américain, Joe Biden, a exhorté les législateurs de la Chambre des représentants dirigée par les républicains à « se mettre d’accord » pour élire un nouveau président et prendre des mesures afin de sortir de l’impasse actuelle.
Qualifiant cette situation d’embarrassante, Joe Biden a assuré que « le reste du monde » observait cette pagaille.
« Ce n’est pas beau. Ce n’est pas une bonne chose. Ce sont les États-Unis d’Amérique, et j’espère qu’ils se ressaisiront », a poursuivi Biden.
Il a déclaré que le retard dans l’élection d’un président, celui qui remplacera la démocrate Nancy Pelosi, pourrait faire douter les alliés et ennemis américains de ce qu’il a appelé le rétablissement de la démocratie américaine après l’attaque datée du 6 janvier 2021 contre le Capitole américain par les partisans de l’ex-président républicain des États-Unis, Donald Trump.
