Dans le prolongement de la première étape des exercices militaires conjoints de l'armée iranienne, qui reste la phase phare de l'opération à grande échelle baptisée Zolfaqar-1401, les systèmes de défense aérienne de fabrication iranienne ont intercepté et abattu des drones de reconnaissance.
L'Iran a entamé, jeudi 29 décembre, des exercices navals, aériens et terrestres conjoints dans le golfe Persique, près de la voie navigable stratégique du détroit d'Hormuz.
Dans le cadre de la principale étape des exercices qui s’est tenue ce samedi 31 décembre, les forces de l'armée iranienne se sont entraînées à détecter et à abattre une série de cibles aériennes avec divers radars et systèmes de défense antiaérienne avancés notamment le système de missiles de défense aérienne à basse altitude "Majid" et le système de contrôle de tir d'artillerie "Khatam".
D’une portée opérationnelle de huit kilomètres, le système de défense aérienne Majid a été conçu pour faire face aux menaces à basse altitude, y compris les petits avions et les missiles de croisière. Équipé d'un système optique thermique à longue portée, le système de défense aérienne est associé au système de contrôle de tir d'artillerie Khatam pour atteindre des cibles désignées.
Au cours de l’exercice, les drones de reconnaissance de l'armée iranienne ont également inspecté toute la zone de "Jeu de guerre" et ont transmis les renseignements recueillis et les images topographiques prises au centre de commandement des opérations conjointes. Des drones de combat ont effectué des opérations d'appui aérien rapproché (CAS) et ont également attaqué des cibles terrestres.
De plus, les hélicoptères d'attaque de la division aéroportée des forces terrestres de l'armée iranienne ont effectué des sorties dans des conditions météorologiques difficiles.
Zolfaqar-1401 a commencé tard jeudi soir, avec la participation des unités de l'infanterie, des unités blindées et mécanisées, des navires de surface, des sous-marins et des avions, des systèmes de défense aérienne, des commandos de la marine iranienne et des bombardiers stratégiques.
Le porte-parole des exercices, le général de brigade Alireza Sheikh, a déclaré que les exercices visaient à promouvoir l'entraînement et la préparation au combat et à mettre en œuvre certains plans opérationnels et de renseignement pour améliorer la sécurité de la région.
Le commandant des exercices militaires, le chef adjoint de l'armée, le contre-amiral Habibollah Sayyari, a déclaré plus tôt jeudi que les manœuvres portaient le message selon lequel les pays de la région peuvent assurer la paix dans leur voisinage grâce à une coopération conjointe, sans compter sur des étrangers.