Ayant pris le contrôle de dizaines de caméras de vidéosurveillance au su des responsables de sécurité israéliens, le groupe de pirates informatiques Moses Staff (Bâton de Moïse) a mis en ligne des vidéos d’usines d’armement et d’opération des Palestiniens à Qods.
L’appareil sécuritaire israélien dit savoir depuis un an qu’un groupe de pirates informatiques avait pris le contrôle de dizaines de caméras de surveillance dans les territoires occupés, mais qu'il n’a pris aucune mesure pour y faire face, a rapporté la chaîne de télévision Kan 11, lundi soir 19 décembre, reconnaissant que la publication des images sur une installation d’armement l’année dernière et d’une opération militaire à Qods le mois dernier en sont la preuve.
Dans l’aperçu d’un rapport d’enquête censé être diffusé plus tard, Kan 11 a précisé que les images concernaient des sites près de la société militaire Rafael à Haïfa, ainsi que des vidéos enregistrées par des caméras de surveillance mises en place à travers Qods et Tel-Aviv
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Les pirates ont pu faire pivoter et zoomer les caméras tout en les contrôlant pendant une longue période, ajoute la chaîne de télévision israélienne, ignorant si les caméras ont été protégées contre les cyber-attaques ou non.
Kan a toutefois promis que le rapport complet explorerait les efforts des pirates informatiques pour surveiller de hauts responsables israéliens et mettrait en lumière ceux qui se cachaient derrière le groupe de pirates Moses Staff.
Les responsables israéliens ont, quant à eux, prétendu que les vidéos publiées par le groupe Bâton de Moïse avaient été enregistrées par des caméras civiles qui n’étaient connectées à aucun réseau de sécurité.
Il convient de rappeler qu’en juin dernier, ce groupe de pirates informatiques a revendiqué la responsabilité d’une cyber-attaque qui a déclenché des sirènes d'alerte à la roquette dans certains quartiers de la ville de Qods et dans la ville méridionale d’Eilat.
Le groupe Moses Staff a annoncé, mardi 2 novembre 2021, avoir mené avec succès une cyber-attaque contre trois sociétés d’ingénierie israéliennes. Le groupe a divulgué des données des entreprises israéliennes, y compris des projets, des cartes, des contrats, des photos, des lettres et des images de vidéoconférence.
Des documents sur des projets d’infrastructure tels que des autoroutes et des systèmes publics d’approvisionnement en eau, ainsi qu’un appel d’offres concernant la construction à l’entrée de Qods figuraient également parmi les informations piratées.
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