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E-Press 19 décembre 2022

E-Press 19 décembre 2022

Au sommaire :

1- L’avenir appartient aux Palestiniens

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, a déclaré que: « Le régime illégal de l’occupation israélienne possède des centaines d’ogives nucléaires », considérant que cela signifie que « Tel-Aviv constitue une menace sérieuse pour la sécurité de notre région ».

M. Amir Abdollahian a écrit, le vendredi 16 décembre, sur son compte Twitter : « le faux régime et illégal de l’occupant criminel israélien possède des centaines d’ogives nucléaires, et cela constitue une menace sérieuse pour la sécurité de notre région commune. » Et de renchérir : « Il ne fait aucun doute que l’avenir appartient à l’ancien peuple palestinien. »

Un rapport de l’Institut international d’études sur la paix en Suède datant de 2020 a déclaré « qu’Israël possède plusieurs ogives nucléaires, et a même augmenté leur nombre ».

L’Institut a cité des sources révélant « qu’Israël possède environ 200 de ces ogives nucléaires, et il est le seul à ne pas reconnaître officiellement sa possession d’armes nucléaires ».

En septembre dernier, le Koweït a appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités et a exhorté « Israël » à adhérer au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et à soumettre toutes ses installations à un système de garanties généralisées, vu qu’il détient des programmes nucléaires qui « menacent la sécurité de la région du Moyen-Orient ».

Source : Al Manar

2- France : l'Assemblée nationale rejette la motion de censure Nupes

L'Assemblée nationale a rejeté ce 17 décembre la motion de censure déposée par l'alliance de gauche Nupes, entraînant l'adoption définitive du projet de budget de l’Etat pour 2023.

Ce 17 décembre, l'Assemblée nationale a adopté définitivement le projet de budget de l’Etat pour 2023.

La motion de censure déposée par l'alliance de gauche Nupes n'a recueilli que 101 voix, loin de la majorité absolue des 288 voix nécessaire pour faire tomber le gouvernement.

Ce débat faisait suite au déclenchement de l'arme constitutionnelle du 49.3 par Elisabeth Borne le 15 décembre, pour la dixième et dernière fois sur un texte budgétaire cet automne, afin de faire passer ce projet de loi sans vote. Une telle cadence n'était plus arrivée depuis l'automne 1989, quand le Premier ministre de l'époque, Michel Rocard, était privé de majorité absolue au Palais Bourbon, comme Elisabeth Borne depuis les législatives de juin.

Ni la droite ni le RN n'ont soutenu cette ultime motion de l'année. « Les motions sont des leurres, une parodie », a lancé Lionel Tivoli (RN), quand Véronique Louwagie (LR) faisait valoir que « l’intérêt du pays demeure notre seule boussole ». Mais le groupe LR va saisir le Conseil constitutionnel, jugeant le projet de loi de finances « insincère » et le droit d'amendement « non respecté ». La Nupe va en faire de même.

Véronique Louwagie a formé le vœu que le gouvernement « renonce » au 49.3 en 2023 et tende « systématiquement vers le compromis ». « Les élections sont encore proches. C’était la première fois que nous examinions le budget, avec cette configuration dans notre Assemblée nationale. Notre méthode se construit. Elle avance », a répondu Elisabeth Borne.

Une taxe sur les « superprofits » limitée

Parmi les mesures phares du budget : un bouclier tarifaire pour contenir à 15% la hausse des prix de l'énergie, des hausses de salaires pour les enseignants et une priorité aux ministères régaliens.

Mais en pleine période de vie chère, le débat s'est focalisé sur les appels de la gauche et du RN à taxer les « superprofits » des grandes entreprises comme le pétrolier Total ou l'armateur CMA CGM. Nupes et RN ont réclamé une taxe large. L'exécutif leur a opposé un accord scellé au niveau européen avec deux mécanismes : « Une contribution temporaire de solidarité » des producteurs et distributeurs de gaz, charbon et pétrole qui rapporterait quelque 200 millions à la France, et un plafonnement des revenus des producteurs d'électricité, susceptible de faire rentrer dans les caisses 11 milliards supplémentaires.

Les nuages s'amoncellent au-dessus de l'économie française

En outre, les députés d'opposition contestent la prévision de croissance du gouvernement de 1% du PIB, jugée trop optimiste, soulignant qu'Emmanuel Macron a lui-même parlé d'une croissance plutôt autour de «0,5 ou 0,7% en 2023 ».

Car les nuages s'amoncellent, avec la flambée des prix de l'énergie et des produits alimentaires depuis le conflit en Ukraine, une consommation en berne et une production industrielle en repli.

L'Insee a décrit 15 décembre le « rhume passager » de l'économie française, marquée par une contraction du PIB au dernier trimestre 2022, mais qui devrait rebondir légèrement en 2023. La récession serait évitée, mais un pic d'inflation est attendu à 7% sur un an en janvier et février.

Il faut donc s'attendre à une rentrée inflammable, alors que le gouvernement compte dévoiler les grandes lignes de sa réforme controversée des retraites le 10 janvier.

Source : RT

3- Quels rôles pour les Rothschild dans le conflit ukraino-russe

La confirmation par Angela Merkel du bien-fondé de l’intervention militaire russe au bandéristan pourrait être la déclaration revancharde d’une fraction du Capital allemand face au lobby atlantiste (à Berlin comme à Washington) qui a engagé l’Allemagne dans un processus de suicide énergétique et industriel.

L’ampleur de la catastrophe en cours (et à venir) est indiquée par le montant déjà faramineux des programmes de renflouement et de soutien au secteur énergétique du pays : pas moins de 440 milliards d’euros en neuf mois, soit 12% du PIB ! Comme le souligne un article du Courrier des Stratèges synthétisant une étude de Reuters portant sur « les chiffres du désastre énergétique que l’Allemagne s’est infligé depuis le mois de février ». Quelques extraits :

« L’économie nationale dans son ensemble est confrontée à une énorme perte de richesse. (…) Le pays s’est tourné vers le marché de l’énergie au comptant, plus onéreux, pour remplacer une partie des fournitures russes perdues, ce qui a contribué à faire grimper l’inflation à deux chiffres. Il n’y a pas non plus de sécurité en vue, les efforts pour développer deux alternatives au carburant russe – le gaz naturel liquéfié (GNL) et les énergies renouvelables – étant à des années lumières des niveaux visés. « L’économie allemande se trouve actuellement dans une phase très critique car l’avenir de l’approvisionnement énergétique est plus incertain que jamais », a déclaré Stefan Kooths, vice-président et directeur de recherche sur les cycles économiques et la croissance à l’Institut de Kiel pour l’économie mondiale. (…) L’énergie plus coûteuse sera douloureuse pour une économie qui, selon le Fonds monétaire international, devrait déjà connaître la plus forte contraction parmi les pays du G7 l’année prochaine. »

Le Grand Reset des centres impérialistes d’Occident est en marche, avec l’arme destructrice de la « stagflation » (cf. graphes ci-dessous), c’est-à-dire une inflation record combinée à une économie anémique ou en récession ! …

Une petite parenthèse quand pour ceux qui ignorent encore les causes profondes du conflit Ukraino-russe et qui se demandent pourquoi le Maïdan, et la guerre en cours dans le Donbass ont lieu, l’un des motifs les plus évidents est le motif géopolitique des États-Unis, qui veulent couper l’Ukraine de la Russie (voir « Le Grand échiquier » de Zbigniew Brzezinski) et rapprocher ainsi encore un peu plus les bases, soldats et missiles de l’OTAN des frontières de cette dernière.

Selon Christelle Néant, il y a derrière toute cette géopolitique qui sert les intérêts américains, des intérêts financiers supranationaux évidents. Bien avant le Maïdan, et encore plus après, bon nombre de compagnies ont lorgné sur l’Ukraine.

De Monsanto qui rêve de racheter les terres agricoles ukrainiennes à pas cher pour faire pousser des OGM sur le tchernoziom (cette terre très fertile qui se trouve en Ukraine, et qui en a fait historiquement le grenier à blé de l’URSS), aux entreprises de gaz de schiste (dont certains champs gaziers visés sont je vous le donne en plein dans le mille, dans le Donbass), en passant par ceux qui espèrent racheter les usines ukrainiennes pour une bouchée de pain une fois son industrie détruite par la rupture des relations économiques avec la Russie, il y a là de quoi s’enrichir sur le dos du peuple ukrainien. Et tant pis si celui-ci finit dans la guerre civile et la misère.

Il faut rajouter à ces cibles presque purement financières (car alimentation et énergie ont aussi une portée géopolitique évidente), une cible qui est à la fois lourde sur le plan géopolitique et sur le plan financier : le réseau de transport gazier. Car l’Ukraine est un nœud gazier central pour la livraison du gaz russe à l’Europe.

Sources : Vincent Gouysse pour www.marxisme.fr

4- Activation des vols de chasseurs Su-57 en Russie

En Russie, on constate une activité accrue de vols des chasseurs Su-57. Au départ, cela a été lié à la conduite du SVO, mais d'autres circonstances sont ensuite apparues.

Selon la publication Khabarovsk Krai Today, l'activité des chasseurs Su-57 n'est pas due à la conduite de la défense aérienne en Ukraine, mais à la formation de l'équipage de conduite de ces avions de combat. À l'heure actuelle, les pilotes du 23e régiment d'aviation de chasse de la garde de Tallinn des forces aérospatiales russes sont en cours de formation.

Le nombre de chasseurs Su-57 de cinquième génération actuellement en service dans les forces aérospatiales russes est inconnu. Plus tôt, il a été signalé que 5 avions de combat Su-57 avaient été remis à l'armée russe, mais aucune déclaration officielle n'a été faite à cet égard.

Plus tôt, il a été signalé que des chasseurs Su-57 participaient également au New World Order (NWO), cependant, les images de l'utilisation au combat de ces avions n'ont pas encore été publiées.

Source : Avia-pro

5- La Turquie veut limiter sa zone économique exclusive en mer Égée

La Turquie est prête à établir unilatéralement les limites de sa zone économique exclusive (ZEE) en mer Égée et en Méditerranée orientale si la Grèce ne retire pas ses forces armées d'un certain nombre d'îles de la mer Égée, selon le site grec pronews.gr.

La confrontation entre la Turquie et la Grèce s'intensifie, Ankara a averti Athènes de son intention de déterminer unilatéralement les limites de la ZEE en mer Égée et en Méditerranée orientale, heureusement, un tel précédent existe déjà. Comme indiqué précédemment, l'Égypte a délimité indépendamment la ZEE avec la Libye à l'ouest de la ligne de démarcation avec la Grèce, sans demander à personne et en violant l'accord sur la définition des frontières maritimes entre les deux États. Par conséquent, Ankara n'hésitera pas, et si Athènes ne se conforme pas aux demandes turques de retrait des forces armées d'un certain nombre d'îles de la mer Égée, elles « traceront » elles-mêmes une nouvelle ligne pour leur zone économique exclusive.

Selon le portail, le représentant turc Ibrahim Kalin a émis un avertissement correspondant lors d'une réunion avec la délégation grecque à Bruxelles, ce que ni la Turquie ni la Grèce n'ont officiellement annoncé. Il convient de noter qu'elle s'est tenue avec la médiation de l'Allemagne, mais ne s'est terminée par rien, les parties sont restées sceptiques.

(...) pour la première fois, la Turquie a averti indirectement mais clairement la Grèce qu'elle procéderait à la détermination unilatérale des limites des ZEE en mer Egée et en Méditerranée orientale si sa demande de rétablissement de la légalité concernant Lausanne (1923) et de Paris (1947) n'est pas acceptée, et les forces armées grecques ne seront pas retirées des îles de la mer Égée orientale et du Dodécanèse, rapporte le site.

La pierre d'achoppement était les îles de Midilli (Lesbos) et Sisam (Samos), qui ont le statut de démilitarisées, mais auxquelles la Grèce a transféré ses véhicules blindés, violant ainsi un certain nombre de traités internationaux. Il existe de nombreux désaccords entre la Turquie et la Grèce sur le statut des îles, les limites des eaux territoriales et de l'espace aérien en mer Égée, les pays ont été à plusieurs reprises sur le point de déclencher un conflit militaire.

Source: Topwar

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SOURCE: FRENCH PRESS TV