Au sommaire :
1- Ukraine : Moscou consolide ses positions
Après la nomination du général Sourovikine à la tête des opérations russes, la guerre en Ukraine est entrée dans une quatrième phase, avec des frappes massives contre les infrastructures critiques ukrainiennes [dans le but d’affaiblir la résilience de la population civile et d’entraver l’effort de guerre de Kiev].
Et, désormais, avec l’arrivée de conditions météorologiques hivernales, les positions sont maintenant figées. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a plus de combats… Ainsi, la ville de Bakhmut [région de Donetsk] est devenue l’un des « points chauds » du conflit.
Quelle sera la suite ?
Celle-ci dépendra de plusieurs facteurs, comme par exemple la capacité des deux belligérants à régénérer leurs capacités et à refaire leurs stocks de munitions [ce qui, à première vue, risque d’être compliqué pour l’Ukraine].
Cependant, le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, le général Valéry Zaluzhnyi, a dit redouter une nouvelle offensive russe de grande envergure d’ici la fin de cet hiver.Celle-ci « pourrait avoir lieu en février, au mieux en mars et au pire fin janvier », a confié le général Zaluzhnyi lors d’un entretien accordé à l’hebdomadaire britannique The Economist, 14 décembre.
Elle « ne commencera peut-être pas dans le Donbass mais peut-être depuis la Biélorussie, en direction de Kiev. Je n’exclus pas non plus le sud », a-t-il ajouté. Mais « je n’ai aucun doute qu’ils tenteront un autre essai à Kiev », a-t-il insisté.
« Les Russes préparent quelque 200’000 nouveaux soldats », a en outre souligné le commandant en chef ukrainien, en référence à la mobilisation partielle décrétée par M. Poutine, en septembre.
« Cette mobilisation a fonctionné. Ce n’est pas vrai que leurs problèmes sont si graves, que ces gens ne se battront pas. Ils se battront. Un tsar leur dit d’aller à la guerre et ils vont à la guerre. J’ai étudié l’histoire des deux guerres de Tchétchénie. lls ne sont peut-être pas si bien équipés mais ils poseront toujours un problème pour nous », a développé le général Zaluzhnyi.
Source : Opex360
2- Réseau sioniste anti-Russie en France ?
Le journal Le Monde a révélé que le déplacement en France de Olena Zelenska, l’épouse du président ukrainien, et l’organisation de sa soirée caritative à la Salle Pleyel, et sa rencontre avec la première Dame de France Brigitte Macron est l’œuvre de l’agence de communication française Havas.
Cette agence, l’ancienne Euro RSCG, travaille en Ukraine depuis près de 20 ans. Elle est dirigée par Stéphane Fouks.
Il a à partir de cette date à entretenu des liens avec l’Ukrainien Viktor Pintchouk (Pinchuk), un oligarque considéré comme la deuxième fortune du pays, pour avoir profité des privatisations qui ont succédé à la chute de l’Union soviétique.
Cette agence avait alors confectionné sa campagne lorsqu’il a voulu se présenter aux élections législatives. Il a été durant deux mandats un membre élu du parlement ukrainien et un partisan du rapprochement entre l’Ukraine et l’Union européenne.
Entre 2009 et 2013, la fondation Victor Pintchouk a accordé un don d’au moins 8,6 millions de dollars à la Fondation Clinton. Y compris quand Mme Clinton était secrétaire d’Etat.
M. Pintchouk s’était engagé à partir de 2008, à verser sur cinq ans 29 millions de dollars à l’initiative mondiale Clinton, une branche de la fondation qui coordonne des projets caritatifs et les finance, mais ne manipule pas l’argent. Le dépôt visait à financer un programme pour apprendre aux futurs leaders ukrainiens et aux professionnels “à moderniser l’Ukraine” selon la Fondation Clinton. Plusieurs de ces anciens élèves sont devenus des membres du Parlement ukrainien.
Aussi bien Pintchouk et son sponsor en communications et relations publiques Fouks ont des liens avec ‘Israël’ et le sionisme.
Source : Al Manar
3- Moscou : au Mossad, l'air est maussade
La Russie a élargi sa définition des « agents étrangers » et inclut désormais « les personnes qui prennent part à toute activité que les autorités jugent contraire aux intérêts nationaux de la Russie ou qui reçoivent un soutien de quelque nature que ce soit, et pas seulement de l’argent, de l’étranger », selon le Moscow Time.
Dans ce cas, les représentants juifs de l’Agence juive ou les représentants d’organisations juives internationales peuvent être qualifiés d’« agents étrangers ».
Selon le Moscow Times, qui cite la nouvelle loi, “toute personne ayant travaillé avec un « agent étranger » ou ayant reçu un financement de sa part sera incluse dans une nouvelle liste du ministère de la justice de personnes et de groupes « affiliés à des agents étrangers ».
Le Jerusalem Post a rapporté en exclusivité la semaine dernière que l’Agence juive fait l’objet d’une enquête de la part de fonctionnaires russes depuis trois ans, période au cours de laquelle les informations et le matériel informatique de ses bureaux ont été examinés de près.
Dans une lettre envoyée à l’Agence juive cette semaine, révélée en exclusivité par le Post, l’Agence a reçu une liste de ce que le ministère russe de la Justice considère comme des violations de la loi et des conséquences de ces violations. Comme indiqué, un haut responsable de la diplomatie israélienne a déclaré que « la Russie a affirmé que l’Agence juive avait illégalement collecté des informations sur les citoyens russes ».
Un haut fonctionnaire de la diplomatie israélienne.
Comme le ferait toute organisation, en particulier celles qui encouragent l’immigration dans un autre pays, les bureaux de l’Agence juive en Russie collectent des informations sur les personnes qui demandent l’aliya ou participent à leurs activités.
La crainte pour Israël est que, si l’agence a déjà fait l’objet d’une enquête, la nouvelle loi crée une situation impossible pour les organisations juives et israéliennes qui souhaitent travailler en Russie.
La semaine dernière, le ministère a indiqué que les fonctionnaires de l’agence en Russie avaient enfreint la loi, car les informations recueillies en Russie sont diffusées dans ses bureaux à Jérusalem ou avec les bureaux du gouvernement israélien, ceci afin de favoriser à l’immigration. La lettre indiquait que l’agence devait répondre aux allégations et qu’elle pourrait devoir cesser ses activités en Russie si elle était reconnue coupable des accusations.
L’Agence juive répond
L’Agence juive a déclaré la semaine dernière que : « L’Agence juive souhaite préciser que, contrairement à certaines publications, aucune directive n’a été reçue du gouvernement russe pour mettre fin à « nos activités ». Par conséquent, tous les plans de l’Agence et toutes les activités planifiées continuent normalement. »
« Dans le cadre des procédures de contrôle et d’inspection en cours menées par les autorités compétentes en Russie depuis plusieurs années et à la suite d’une procédure d’inspection administrative de plus d’un an, les bureaux de l’Agence à Moscou ont récemment reçu une lettre des autorités [russes] », a-t-il déclaré.
La lettre mentionne « principalement des questions administratives et indique les problèmes qui, selon ses auteurs, ont été soulignés, ainsi que leurs éventuelles conséquences juridiques ».
« La lettre invite l’Agence à répondre par écrit sur les faits qui y sont exposés. Par conséquent, l’Agence a l’intention d’étudier en profondeur la signification des questions soulevées et leurs implications et de les aborder en conséquence dans les conversations en cours avec les autorités », a déclaré l’Agence juive.
par Maurizio Blondet
Source : maurizioblondet.it via Strategika
4- Allemagne : Vivement l'otanexit !
Un rapport confidentiel, préparé par le ministère allemand de la Défense et soumis à la commission parlementaire de la défense, a révélé que l’armée souffre de carences en matière d’armement, d’équipement et d’opérations.
Le rapport indique que l’armée allemande ne peut remplir les fonctions de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), car elle rencontre de grandes difficultés à remplir pleinement ses obligations internationales envers l’alliance.
Et de souligner : la marine allemande « ne pourra même pas envoyer un navire à la mission des Nations unies au large du Liban ».
Le rapport indique que la situation matérielle et le niveau d’entraînement de l’armée allemande sont « mauvais », expliquant que « les armes et le matériel de guerre lourd sont vieux et doivent être réparés ». « Il y a une pénurie de munitions et de matériel militaire de base, même les chaussettes thermiques pour les soldats sont insuffisantes », a rapporté le site de la chaîne de télévision turque NTV.
Le rapport énumère les problèmes liés aux armements, aux systèmes de défense aérienne et aux technologies modernes de communication à bord des navires de guerre, soulignant la nécessité de rétablir « l’état de préparation opérationnelle des forces armées ».
Auparavant, le journal allemand Süddeutsche Zeitung, citant le chef du groupe franco-allemand d’entreprises de défense, KNDS, Frank Haun, qui a déclaré que l’armée allemande souffre actuellement d’une crise financière sous divers aspects, et qu’il « manque de tout environ ».
« Si nous regardons la guerre en Ukraine, nous verrons d’abord, et nous saurons d’abord que nous manquons d’artillerie », a ajouté Haun.
Pour sa part, la commissaire du Bundestag chargée des affaires de défense, Eva Högel, a déclaré que « l’Allemagne ne modernise pas rapidement ses forces armées » et que sa base matérielle est désormais pire qu’elle ne l’était avant le début de la guerre en Ukraine, car de nombreuses armes ont été envoyés à Kiev.
Source : Al Manar
5- Corée du Nord : dernier jouet de Kim ?
L’Agence centrale de presse coréenne (KCNA) a fait savoir le 16 décembre que la Corée du Nord avait testé avec succès «un moteur à combustible solide de forte poussée» avec l'objectif de développer une nouvelle arme stratégique.
Comme l'a rapporté l'AFP ce 16 décembre, Pyongyang a procédé la veille au test d'un moteur «de forte poussée» permettant au pays d'obtenir «une garantie scientifique et technologique quant au développement d'un nouveau type d'arme stratégique».
Supervisé par Kim Jong-un, le dirigeant de la République populaire démocratique de Corée nord, le test s'est avéré concluant et a fait l'objet d'une retransmission dans laquelle on voit l'homme d'Etat en train d'observer le tir statique du moteur crachant de vives flammes jaunes. L'essai a été mené à la base de lancement de satellites de Sohae à Tongchang-ri (nord-ouest).
En dépit des sévères sanctions internationales dont elle fait l'objet en raison du développement de son programme nucléaire, la Corée du nord continue de renforcer son arsenal militaire, avec notamment des missiles balistiques intercontinentaux (ICBM).
Essais balistiques nord-coréens répétés
Les essais de missiles répétés en question s'inscrivent dans la volonté du pays de se bâtir un arsenal défensif alors que Pyongyang entretient de longue date une méfiance extrême vis-à-vis de la puissance américaine.
« Kim Jong-un veut assurer la survie de son pays qui est menacé, il veut une assurance vie. Quand il regarde ce qui est arrivé en Irak, en Libye et ailleurs, il pense que si [ses homologues] avaient eu l'arme nucléaire, on aurait peut-être hésité à les démolir », analysait à ce sujet, dans un documentaire diffusé en 2017 sur la télévision suisse, l'universitaire Gabriel Galice, président de la fondation de l'Institut international de recherches pour la paix à Genève.
En tout état de cause, comme le rapporte l'AFP, Kim Jong-un a décrété cette année que la nucléarisation de la Corée du Nord était « irréversible » et exprimé sa volonté de posséder l'arsenal nucléaire le plus puissant du monde.
Pyongyang a mené ces derniers mois une série d'essais militaires d'ampleur, dont le lancement en novembre de son ICBM le plus avancé techniquement à ce jour.
Source : RT