Dans un message de condoléances à l’occasion de la mort en martyr du religieux sunnite iranien Molavi Abdulvahed Rigi, le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Khamenei, a insisté sur la condamnation immédiate et sérieuse des criminels par les appareils concernés.
Suite à l'enlèvement et l’assassinat de Molavi Abdulvahed Rigi, le Leader de la Révolution a présenté ses condoléances et appelé les responsables du pays à poursuivre et condamner les criminels.
« Le malheureux enlèvement de Molavi Abdulvahed Rigi, que Dieu le bénisse, et la mort en martyr de cet érudit bienveillant et courageux m'ont attristé et ému. Les voyous qui ont commis ce crime sont des mercenaires maléfiques qui sont au service du des ennemis du bonheur de nos compatriotes baloutches et de l'unité des ethnies iraniennes. Les appareils responsables ont pour devoir de poursuivre et de punir les criminels et cela devrait être fait immédiatement et sérieusement. Je présente mes condoléances à la famille respectable de ce martyr et à tout le peuple du Baloutchistan, en particulier Khash et Iranshahr, et je prie pour la miséricorde de Dieu pour tous », a écrit le Leader.
Des responsables de la province du Sistan-et-Balouchistan ont confirmé, le vendredi 9 décembre, l'enlèvement et l'assassinat du religieux sunnite Molavi Abdulvahed Rigi par des individus inconnus. Une enquête policière est en cours.
Molavi Rigi était le responsable des prières du vendredi de la mosquée Imam Hussein à Khash, dans la province du sud-est. Il était également enseignant au séminaire religieux (hawza, ndlr).
La province du Sistan-et-Balouchistan fait partie des régions touchées par des émeutes soutenues par l'étranger qui ont éclaté après le décès d'une jeune femme de 22 ans, Mahsa Amini, à l'hôpital le 16 septembre, trois jours après s'être effondrée dans un poste de police à Téhéran. Une enquête a attribué la mort d'Amini à son état de santé, plutôt qu'à des coups présumés de la part de la police.
Les violentes émeutes, quant à elles, ont coûté la vie à des dizaines de personnes et des effectifs des forces de sécurité. Au cours des trois derniers mois, les terroristes ont incendié des biens publics et torturé à mort plusieurs membres du Bassidj et des forces de sécurité.
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