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E-Press du 11 décembre 2022

E-Press du 11 décembre 2022

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Au sommaire :

1- France : la récession se prolonge

Le gouverneur de la Banque de France n’exclut pas une récession pour 2023. Interrogé sur France info, François Villeroy de Galhau s’est montré moins optimiste que le gouvernement pour l’année 2023, prévoyant une croissance inférieure à 1 %. S’il n’a pas présenté cette décroissance comme inévitable, il n’a pas non plus exclu une récession.

« Notre économie a tenu bon […], ça voudrait dire probablement pour l’ensemble de cette année une croissance de 2,6 % », a déclaré François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, ce 9 décembre sur France Info, mais il s’est montré moins optimiste quant aux perspectives de l’économie française pour l’an prochain : « Ça ne sera pas 2,6 % [mais] probablement une croissance faiblement positive. »

Selon le président de la Banque de France, « Nous abordons avec 2023 un virage plus serré », a commenté François Villeroy de Galhau. « Je ne peux pas exclure une récession, mais ça n’est pas notre scénario central », a ajouté le patron de la Banque de France, qui doit dévoiler la semaine prochaine ses projections jusqu’en 2025. 

Il a toutefois exclu « un atterrissage brutal de l’économie française et européenne », compte tenu de signes de « bonne résistance » de la croissance dans l’Hexagone, qui devrait s’établir à 0,1 % au quatrième trimestre 2022, selon la dernière enquête de conjoncture de la Banque de France publiée le 8 décembre. Dans sa dernière estimation, l’institution tablait sur une croissance du produit intérieur brut (PIB) comprise entre 0,5 et 0,8 % en 2023, une estimation plus pessimiste que celle du gouvernement qui espère 1 % de croissance. 

Prévisionnistes internationaux de référence, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et le Fonds monétaire international (FMI) tablent respectivement sur 0,6 % et 0,7 % de croissance en 2023.

Source : RT France           

2- Ukraine-France : l’arnaque interétatique se poursuit

Selon Kiev, Paris aurait réagi « positivement » à sa demande de lui fournir un système de défense aérienne Mamba. 

Jusqu’à présent, au titre de son aide militaire à Kiev, la France a fourni dix-huit CAESAr [Camions équipés d’un système d’artillerie de 155 mm], des Véhicules de l’avant blindé [VAB], au moins un Lance-Roquette Unitaire [LRU, sur les deux promis], des canons TRF1, des missiles antichars MILAN et d’autres équipements divers et variés.

En outre, un fonds doté de 200 millions d’euros sera mis en place afin de financer les demandes de l’armée ukrainienne auprès de l’industrie française de l’armement. Enfin, il est aussi question d’une livraison de vingt blindés Bastion et de l’envoi de deux batteries de défense aérienne CROTALE NG, lequel a été annoncé par Sébastien Lecornu, le ministre des Armées.

« En termes de valeur et de quantité, je pense que la France se classe parmi nos premiers fournisseurs », a ainsi commenté Oleksii Reznikov, le ministre ukrainien de la Défense, dans un entretien publié par le quotidien Le Monde [édition du 9 décembre]. Mais si l’on tient du compte du PIB, a-t-il relevé, alors la Pologne et les pays baltes « sont loin en tête »… Et « en valeur absolue, les premiers sont bien sûr les États-Unis, le Royaume-Uni, puis l’Allemagne », a-t-il ajouté.

Alors que des militaires ukrainiens se préparent actuellement à mettre en œuvre les deux systèmes CROTALE NG promis, Kiev espère obtenir de Paris d’autres CAESAr, qui « se sont particulièrement distingués sur le champ de bataille ». Étant donné que « les Russes tirent chaque jour 60 000 munitions de divers types », a expliqué M. Reznikov, la « seule manière de répondre, quand on dispose moins de munitions, c’est par une précision et une portée supérieure, ce que permettent les canons de 155 mm ».

Cela étant, l’une des priorités des forces ukrainiennes est de protéger les infrastructures énergétiques du pays, régulièrement visées par des frappes russes. Et pour cela, il leur faut des batteries de défense aérienne performantes. Des annonces ont déjà été faites en ce sens. Et certaines se sont même concrétisées, de systèmes IRIS-T SLM, Hawk et NASAMS ayant été livrés à Kiev.

« Nous avons aussi besoin de véhicules de transport de troupes blindés. Et bien sûr, des chars et des systèmes de défense aérienne », a dit le ministre ukrainien dans les pages du journal Le Monde. « Nous demandons le système franco-italien Mamba », a-t-il poursuivi. Et de faire cette annonce pouvant sembler étonnante : « Paris a réagi positivement à notre demande, mais la négociation n’est pas terminée par Rome ».

Cette annonce est étonnante parce que l’armée de l’Air & de l’Espace ne dispose que de huit systèmes Sol-Air Moyenne Portée/Terrestre [SAMP/T ou Mamba], dont un est actuellement déployé en Roumanie, dans le cadre de l’OTAN. Étant donné la nécessité de protéger les bases servant à la dissuasion nucléaire et au regard des prochains évènements sportifs [coupe du monde de Rugby et Jeux olympiques], les marges de manœuvre pour satisfaire la requête ukrainienne sont faibles…

« Nous ne faisons pas de cession qui mettrait la nation française en danger. Nous le faisons avec le pragmatisme qui nous conduit à regarder la réalité de nos stocks, il est vrai, mais aussi la réalité des conseils que nous donnent nos généraux », a par ailleurs déclaré M. Lecornu, le 26 octobre, lors d’un débat sur la guerre en Ukraine, au Sénat.

En revanche, l’Italie semblait jusqu’alors prête à satisfaire la demande de Kiev, un responsable transalpin ayant confié à l’agence Reuters qu’au moins un système Mamba [sur les cinq dont dispose actuellement le 4e régiment d’artillerie antiaérienne « Peschiera » de l’Esercito Italiano] pourrait être envoyé en Ukraine…

Source : Opex360

3- La ruse de Minsk !

L’ancienne chancelière allemande, qui a officié entre 2005 et 2021, s’est exprimée dans le journal Zeit concernant la guerre entre les deux pays voisins avant d’expliquer l’utilité des accords de Minsk. Angela Merkel a affirmé que la signature des accords de Minsk devait servir à donner « du temps » à l’Ukraine pour que le pays devienne plus fort.

Les accords de Minsk sont divisés en deux parties, le premier accord ayant été signé en 2014 dans l’optique d’arrêter la guerre dans la région du Donbass, région où combattaient les séparatistes russes face à l’armée ukrainienne. Puis, en 2015, les accords de Minsk II ont été signés avec l’objectif d’imposer un cessez-le-feu, retirer les armes lourdes du front et effectuer des échanges de prisonniers.

Merkel a déclaré concernant les accords qui ont été négociés avec l’aide de la France et l’Allemagne : « L’accord de Minsk de 2014 était une tentative de donner du temps à l’Ukraine. Elle a également utilisé ce temps pour se renforcer, comme on peut le voir aujourd’hui. L’Ukraine de 2014-2015 n’est pas l’Ukraine moderne ». L’ancienne dirigeante a également admis que l’OTAN n’aurait pas eu les ressources nécessaires à l’époque pour soutenir l’Ukraine.

Selon l’expert russe de l’institut d’études stratégiques et de prévisions de l’Université de l’amitié des peuples de Russie, Andrew Korybko, ces aveux de la chancelière allemande illustrent « une manipulation de la perception », que la dirigeante allemande a concoctée, dans le but de faire croire au numéro un russe qu’il pouvait de concert avec elle mettre en exécution sa grande vision stratégique d’une « Europe de Lisbonne à Vladivostok ».

Le résultat final aura été d’après Korybko que le dirigeant russe a patiemment retenu sa Grande Puissance pendant près de huit ans malgré d’innombrables provocations contre sa co-éthique dans l’ancienne Ukraine orientale. L’analyste russe prédit aussi à la lumière de ces aveux que le conflit durera.

Les aveux de Merkel font aussi planer le doute sur les réelles visées de la participation de l’Allemagne au projet de gazoduc du Nord Stream 2 avec la Russie, qu’il a pu être lui aussi un leurre pour faire croire au dirigeant russe qu’elle était partante dans sa vision de l’Europe. Sachant que la moitié des 8 milliards d’euros de son financement était assurée par la compagnie russe Gazprom, tandis l’autre partie l’était par cinq compagnies européennes, chacune apportant 950 millions d’euros.

Ces aveux signifient aussi que cette guerre était bel et bien préparée et planifiée d’avance, et que les Occidentaux ont tout fait pour pousser le président russe à la déclencher. Ce qui devrait donner du crédit à ses affirmations au début de son opération en Ukraine.

Pour Korybko, ils devraient surtout donner une leçon au président russe de ne plus jamais faire confiance à aucun de ses pairs occidentaux. Rappelant que l’ex-président ukrainien Petro Porochenko qui avait signé ces accords avait dit la même chose. À la différence que Merkel passait pour être une amie de Poutine !

À vrai dire, les aveux de l’ex-chancelière allemande devraient aussi mettre en garde tous les dirigeants du monde sur l’hypocrisie des dirigeants occidentaux.

Source : divers

4- Coup de massue US contre l’Allemagne

Une semaine plus tôt, les dirigeants allemands se vantaient d’avoir construit à un rythme record des terminaux méthaniers flottants pour recevoir du gaz étranger. Cependant, le canular a été rapidement révélé et il s’est avéré être un rapport médiatique populiste élogieux.

En réalité, l’infrastructure du terminal flottant (FSRU) est totalement au dépourvu et ne sera pas mise en service en décembre.

Der Spiegel écrit à ce sujet en faisant référence à l’entreprise de construction de gaz Deutsche Regas. Ainsi, l’opération de sauvetage de l’Allemagne avec du gaz américain est reportée, puisque « la république » a raté l’opportunité de recevoir de gros volumes de GNL US et de se regazéifier en plein hiver 2023.

Oui, au moins un terminal sur les cinq prévus aurait dû être terminé d’ici fin décembre, mais malheureusement le mois de décembre s’achève à pas de géant et pourtant tout reste à faire.

Le représentant de l’entreprise n’a pas pu rassurer le public allemand sur le moment de la mise en service de l’installation, car il ne s’agissait pas seulement d’un retard dans le calendrier, mais d’obstacles fondamentaux, comme l’absence d’un certain nombre d’approbations « formelles » de la part de la Commission européenne ainsi qu’un permis de la Federal Grid Agency pour la gestion et l’exploitation.

Autrement dit, d'un point de vue purement technique, les FSRU n'avaient nul empêchement à se raccorder au réseau dans un délai d'un mois, sachant que la construction des canalisations jusqu'aux interconnexions était annoncée achevée, élément très important et essentiel pour que les infrastructures énergétiques allemandes voient le jour, mais l'Allemagne de Scholz doit encore s'armer de patience pour obtenir les permis et agréments américains, les délais d'attente demeurent la grande inconnue de cette histoire.

Les sionistes américains veulent-ils vraiment supprimer la race allemande ?

Mais la question à laquelle il faut répondre de toute urgence est de savoir si l'Allemagne, qui est descendue si bas pour finir par devenir une satrapie des USA, peut-elle encore espérer survivre dans de telles conjonctures ? Ici, l'expression n'est pas une idée gratuite puisque les faits sont là et notre espoir est de voir une Allemagne forte qui se réveille et qui se dresse contre ses envahisseurs parasites.

Il est indéniable que l'Allemagne est aujourd'hui complètement sous la coupe des sionistes américains revanchards.

Et la deuxième question : attendons-nous toujours des Allemands qu'ils survivent grâce à leurs approvisionnements limités en gaz ?

Il est évident que dans cette mêlée manichéenne, l'Allemagne risque fort de voir ses chances de survie totalement s'évanouir. Le fait est que les Allemands sont les victimes collatérales du laxisme de leurs dirigeants d'une part et du cynisme des sionistes américains qui veulent à tout prix se venger de leurs ancêtres, en l'occurrence, les néo-conservateurs passe-partout de l'administration Biden. Biden, ce président nonagénaire somnolent des USA, qui a récemment appelé Macron à cause d'un énième "black-out de mémoire" "Franck".

Un putsch sémantique contre les USA et la CIE est-il possible ?

L'Allemagne passera cet hiver 2023 sans une goutte de GNL américain. Tout avait été bien calculé côté USA, à un petit détail près : les sémiologues sont les mieux placés pour parler de cet élan quantique ou sémiologiquement, de ce tout petit saut à oser quelque part au cours de notre séjour terrestre entre la virtualisation perpétuelle et l'actualisation pour qu'une idée qui fleurit dans la tête, se matérialise enfin en une réalité physique aux propriétés mesurables à la fois le long des axes spatio-temporels.

C'est précisément cette approche métaphysique du monde invisible qui manque aux progressistes occidentaux pour qui le marché a pris la place de la foi : cette étape décisive, les musulmans l'appellent simplement la « volonté d'Allah », et les Occidentaux « la main de la providence ».

Sources : Reporter et Press TV

5- Le retrait russe du FMI ?

La faction du Parti communiste a soumis à la Douma d’État un projet de loi sur le retrait de la Russie de l’accord avec le FMI.

Un projet de loi sur le retrait de la Russie du Fonds monétaire international a été soumis à la Douma d’État. Le fait que la Russie et le FMI ne soient pas sur la bonne voie, estime un groupe de députés du Parti communiste.

Le document est déjà entré dans la base de données électronique de la chambre basse du Parlement. Les communistes ont soumis à la Douma d’État un projet de loi sur le retrait de la Russie de l’accord de 1992 sur l’adhésion au Fonds monétaire international. Le groupe de rédacteurs du document estime que la Russie n’a pas de sens d’être au FMI, cette organisation est absolument inutile, elle a échoué ou, très probablement, n’a pas voulu empêcher l’imposition de sanctions contre la Russie, et les soutient actuellement.

Dénoncer le protocole d’adhésion de la Fédération de Russie au Fonds monétaire international et à la Banque internationale pour la reconstruction et le développement et à l’Association internationale de développement, signé à Washington en octobre 1992 (…) Le maintien de la Russie au FMI n’a pas permis d’empêcher la l’adoption de sanctions contre la Russie, qui contredisent clairement les principaux objectifs et principes de cette organisation– dit la note explicative.

En plus de se retirer du FMI, les communistes proposent de se retirer de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), de l’Association internationale de développement (IDA) et de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). La raison est la même – ces organisations soutiennent la politique de sanctions contre la Russie.

Les auteurs des projets de loi étaient 19 députés du Parti communiste de la Fédération de Russie, dont le chef de la faction, Gennady Zyuganov. Les prochaines réunions de la Douma d’État montreront si la proposition des communistes passera. Soit dit en passant, le retrait de l’OMC, qui a été annoncé à plusieurs reprises, n’est pas discuté pour le moment. Comme l’a déclaré le ministère des Affaires étrangères, la Russie est entrée consciemment dans l’organisation et ne va pas « claquer la porte ».

Source : Topwar

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SOURCE: FRENCH PRESS TV