Le ministre iranien du Renseignement, Esmaïl Khatib, a accordé une interview à l’agence officielle IRNA et au journal Iran qui paraît dans la capitale iranienne Téhéran. Le ministre a révélé certains aspects de l’implication des services de renseignements de pays hostiles dans les récentes émeutes en Iran, et ce, dans le cadre d’une « guerre hybride » déclenchée contre la République islamique d’Iran.
Cette guerre hybride est basée sur les activités d’un réseau dont le but principal est de perturber la sécurité et la stabilité de l’Iran par divers moyens, dont des campagnes médiatiques, des opérations psychologiques, des pressions politiques et économiques… afin de préparer le terrain à la réalisation d’un scénario similaire à ce qui avait été planifié en 2011 pour la Syrie.
C’est dans cette logique que les dirigeants politiques de certains pays occidentaux, dont la France, n’ont pas hésité à s’impliquer directement dans cette guerre hybride en essayant de profiter de la situation prévalant dans le pays suite aux émeutes déclenchées en septembre.
Comment peut-on analyser la politiqu de la France vis-à-vis de l’Iran ?
Luc Michel, géopoliticien, s’exprime sur le sujet.