En France, le syndicat CGT de RTE et la SNCF ont lancé un nouvel appel à la grève générale qui perturbera les services d’électricité et les chantiers de maintenance aussi bien que le transport public à travers le pays.
La CGT de RTE a indiqué lundi soir qu’un appel à la grève pour mardi 6 décembre avait été lancé par l’ensemble des organisations syndicales du gestionnaire des lignes à haute et très haute tension à la vielle d’un dernier round de négociations salariales inefficace.
Les négociations avaient débuté dans un climat tendu le 22 novembre et n’ont pu se conclure lors d’une deuxième séance, le 1er décembre, a indiqué la fédération CGT des Mines et de l’Énergie dans un communiqué.
Alors que le premier syndicat du groupe réclame 6,9 % d’augmentation afin de compenser l’inflation sur 2022/2023, la direction de RTE a indiqué fin novembre avoir proposé 2,3 % d’augmentation pour tous les salariés.
Un seul niveau de rémunération (2,3 %) ne pouvant compenser l’inflation 2022-2023, selon les grévistes, les propositions salariales ont été rejetées par toutes les organisations syndicales qui ont fini par appeler à la grève le 6 décembre.
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Le climat social reste tendu au sein de RTE depuis le placement en garde à vue de quatre agents débout octobre dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure suite à une plaine de RTE qui vise des soupçons d’interventions frauduleuses sur le réseau électrique dans le cadre de mouvements sociaux en juin et juillet.
Les quatre agents sont convoqués devant le tribunal correctionnel de Paris pour le 28 février prochain. Selon la Fédération CGT de l’énergie, il s’agit d’une tentative de « criminaliser le droit de grève » pour faire taire « les revendications salariales ».
Les grévistes à la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) sont quant à eux déterminés à poursuivre leur mouvement mercredi 7 décembre, dans l’espoir de pousser les responsables du secteur du transport à accepter leurs revendications à savoir, l’augmentation de salaire et l’amélioration des conditions de travail.
La grève qui débutera au premier jour des négociations salariales annuelles va perturber la circulation de certains trains régionaux, ainsi que de plusieurs TGV et Intercités, en particulier sur Paris-Lyon et au sud de Bordeaux, a précisé la SNCF lundi.
Des perturbations sont à prévoir pour les TER dans les régions Auvergne–Rhône-Alpes, Bourgogne–Franche-Comté, Grand Est, Occitanie et PACA, et en Île-de-France sur les lignes C, D, E et N, selon le communiqué de la SNCF.
L’ensemble des personnels du groupe SNCF sont appelés à cesser le travail par la CGT-Cheminots, SUD-Rail et la CFDT, afin de peser sur les négociations annuelles obligatoires (NAO) qui s’ouvrent ce jour-là. D’autres préavis de grève des contrôleurs et aiguilleurs ont été lancés pour les week-ends de fin d’année.
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