Au sommaire :
1-France : Les Gilets jaunes, quatrième année
« On ne voit pas le bout du tunnel » : des Gilets jaunes toujours mobilisés à Paris
Pour marquer le quatrième anniversaire du mouvement des Gilets jaunes, une manifestation a été organisée à Paris ce 19 novembre. L’événement survient dans un contexte de hausse des prix de l’énergie qui rappelle les origines de la mobilisation. Des Gilets jaunes ont participé une manifestation ce 19 novembre à Paris pour marquer le quatrième anniversaire du début du mouvement.
Au micro de RT France, Faouzi Lellouche, une des figures franciliennes de la contestation, estime qu’il n’y a « jamais eu autant de légitimité » aux revendications, car à ses yeux, quatre ans après les premières manifestations, « la situation est pire » pour les Français. La crise énergétique dans le cadre de laquelle a lieu cette manifestation n’est pas sans rappeler les origines du mouvement – les premiers « actes » de la mobilisation, fin 2018, ayant été organisés en réaction à l’annonce gouvernementale d’une hausse des taxes sur les carburants.
Source : RT France
2- France : les gilets jaunes passés à tabac
Heurts lors de la manifestation des Gilets jaunes à Paris le 19 novembre.
Des tensions et des violences ont éclaté entre des manifestants et les forces de l’ordre, lors de la mobilisation à Paris des Gilets jaunes du 19 novembre.
Un policier, notamment, a frappé un manifestant à coups de matraque.
L’AFP rapporte, au sujet de la manifestation à Paris des Gilets jaunes de ce 19 novembre, que le « parcours a été émaillé par quelques affrontements au cours desquels les forces de l’ordre ont fait usage de leurs matraques, selon des vidéos postées par les manifestants sur les réseaux sociaux ». De même source, la police a fait état de trois interpellations.
De fait, dans la vidéo de la manifestation diffusée en direct par RT France, l’on peut voir un policier frapper au moyen de sa matraque un manifestant, dans un contexte de vives tensions.
En outre, des comptes sur Twitter se présentant comme ceux de reporters indépendants ont publié des vidéos de heurts qui seraient survenus lors de cette mobilisation.
On y voit notamment une charge des forces de l’ordre sur un groupe de manifestants, ou encore un membre de celles-là asséner un coup au visage à un individu –dans un contexte non précisé par l’auteur de la vidéo.
Plusieurs centaines de Gilets jaunes ont battu le pavé de Paris ce 19 novembre, à l’occasion du quatrième anniversaire du mouvement, né en contestation de l’augmentation des taxes sur le carburant.
Partis vers 14h30 de la place de la Bourse (IIe arrondissement), les manifestants, parmi lesquels Jérôme Rodrigues, figure historique du mouvement qui avait été éborgné lors d’une manifestation en janvier 2019, ont rejoint environ trois heures plus tard la place Anne-Marie Carrière, dans le quartier de Montmartre (XVIIIe arrondissement de Paris), sous une forte escorte des forces de l’ordre.
Source : RT France
3- La justice finlandaise tranche en faveur de Gazprom
Gazprom a remporté un procès contre une société finlandaise qui refusait de lui payer le prix de son carburant en roubles. Le jugement a été rendu à Stockholm, rapporte le service de presse de la société Gazprom sur sa chaîne Telegram.
Le contrat comportait une clause de Take-or-pay. Dans ce type de contrat, une règle oblige l’entreprise à prendre le produit au fournisseur et à payer une pénalité au fournisseur en cas de retard et les Finlandais avaient depuis accumulé une dette de 30 millions d’euros. Ils devront également payer des intérêts à Gazprom pour le retard.
Dans le même temps, le décret de Poutine sur la transition des pays hostiles au paiement en roubles a été qualifié de « force majeure » devant les tribunaux. La Cour a reconnu la publication du décret du président de la Fédération de Russie n° 172 du 31 mars 2022 sur le passage au paiement du gaz en roubles comme une circonstance de force majeure en vertu du contrat, a déclaré le service de presse de Gazprom.
Cela signifie que la suspension du pompage de gaz par la société russe en raison du refus des Finlandais de passer à la monnaie russe était, de l’avis du tribunal, une décision légale. Et la partie finlandaise aurait dû prendre le décret présidentiel lui-même plus au sérieux.
Mais ce n’est pas tout, le tribunal de Stockholm a exigé que les parties poursuivent les négociations afin de parvenir à la reprise de l’approvisionnement en carburant des consommateurs en Finlande. Le 23 mars, le président de la Russie a annoncé le décret sur le passage au rouble pour un certain nombre d’États européens et d’autres pays hostiles. C’était une réponse aux sanctions anti-russes qu’ils ont imposées, ce qui a permis d’abandonner les paiements en dollars et en euros, devenus un moyen de paiement peu fiable dans les nouvelles conditions.
Source : topwar.ru
4- OTAN : Un escadron russe au-dessus de nos têtes
L’incident s’est produit lorsqu’un groupe d’avions de combat russes a volé à une altitude de seulement 90 mètres au-dessus des navires de guerre de l’Alliance de l’Atlantique Nord. L’apparition d’avions de combat russes, en raison de la faible altitude de vol, s’est avérée extrêmement surprenante, ce qui a fait peur à l’équipage des navires de guerre du bloc militaire occidental. On rapporte que l’un des avions a survolé le pont d’un navire de guerre à une altitude de 90 mètres.
Dans le même temps, la distance du pont était d’environ 70 mètres, ce qui, compte tenu de la hauteur des éléments du navire lui-même, effrayait terriblement les équipages des navires de guerre.
« Le matin du 17 novembre, deux avions de combat russes ont effectué une approche dangereuse et non professionnelle du 1er Groupe maritime permanent de l’OTAN (SNMG1), qui menait des opérations de routine en mer Baltique. Les pilotes russes n’ont pas répondu aux demandes constantes des alliés et les ont survolés à 300 pieds (91 mètres) et 80 yards (73 mètres). L’OTAN a considéré l’interaction comme dangereuse et non professionnelle parce qu’elle s’est déroulée dans une zone de danger connue qui était utilisée pour des exercices de défense aérienne, et en raison de la hauteur et de la proximité de l’avion. L’interaction a augmenté le risque d’erreurs de calcul, d’erreurs et d’accidents », a noté un communiqué de presse de l’OTAN.
Il convient de noter que l’OTAN a menacé la Russie d’une réponse appropriée à de telles actions.
« L’OTAN répondra de manière appropriée à toute ingérence dans ses activités légitimes dans la zone qui menace la sécurité de nos avions, navires ou celle de leurs équipages », a souligné le communiqué de presse.
Source : Avia-pro
5- Biden, la Russie a mis une croix dessus
Les relations bilatérales entre Moscou et Washington restent mauvaises.
Les relations entre Moscou et Washington resteront mauvaises, quels que soient les résultats des élections de mi-mandat aux États-Unis, a souligné en ce mois de novembre 2022 la présidence russe, en pleine crise liée à l’opération russe en Ukraine.
« Ces élections, dans le fond, ne peuvent rien changer. Nos relations sont mauvaises pour le moment et le resteront », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes. Il a ajouté que « ces élections sont importantes, mais d’un autre côté je pense ne pas me tromper en disant qu’il ne faut pas trop surestimer leur importance pour l’avenir de nos relations bilatérales à court et moyen terme ». Ces dernières années, le Kremlin est accusé d’encourager des opérations d’ingérence lors des élections aux États-Unis, notamment via des campagnes d’influence sur les réseaux sociaux. « On est tellement habitués à ces accusations qu’on n’y fait même plus attention », a commenté Dmitri Peskov.
Les relations russo-américaines traversent l’une des pires crises de leur histoire avec l’opération russe en Ukraine, pays soutenu massivement par l’administration du président américain démocrate Joe Biden à coups de livraisons d’armes et d’aides financières. Les espoirs républicains au Congrès américain semblaient s’éloigner, les démocrates espérant pouvoir limiter la casse lors de ces élections de mi-mandat tout aussi décisives pour l’avenir politique du président démocrate Joe Biden que celui de son prédécesseur républicain et rival Donald Trump.
Ce dernier, lors de son passage à la Maison-Blanche (2017-2021), s’était montré plus conciliant à l’égard du régime du président russe Vladimir Poutine que Joe Biden. Si les républicains obtiennent la majorité à l’une des deux chambres du Congrès aux élections de mi-mandat, la politique étrangère de Joe Biden pourrait entrer dans une période de turbulences, quoiqu’un revirement complet sur l’Ukraine apparaisse peu probable.
Le Kremlin considère toujours que la totalité de la région ukrainienne de Kherson et sa capitale éponyme appartiennent à la Russie en dépit de la retraite de l’armée russe de cette zone dont Moscou a revendiqué l’adhésion en septembre. La région de Kherson « est un sujet de la Fédération de Russie et il ne peut y avoir aucun changement », a affirmé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov en rapport au retrait des forces russes de cette région. Il a souligné que la présidence russe ne regrette pas la grande cérémonie d’adhésion de Vladimir Poutine en septembre lorsqu’il avait proclamé que quatre régions d’Ukraine, dont Kherson, faisaient désormais partie de la Russie.
La Russie a annoncé vendredi interdire l’entrée sur son territoire à 200 Américains, parmi lesquels deux frères et une sœur du président Joe Biden, ainsi que sa porte-parole Karine Jean-Pierre, en réponse aux sanctions américaines ayant visé Moscou.
« Cette décision a été prise en réponse aux sanctions de plus en plus larges de l’administration de Joe Biden, non seulement à l’encontre des responsables russes, mais aussi de tous ceux qui ne plaisent pas à Washington pour une raison ou une autre », explique le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Parmi les personnes interdites d’entrée en Russie figurent James Brian Biden et Francis William Biden, deux frères du président américain, ainsi que leur sœur Valerie Biden Owens. Figurent aussi sur la liste le sénateur indépendant du Vermont Bernie Sanders, qui a vivement critiqué l’opération militaire russe en Ukraine lancée le 24 février 2022, des personnalités politiques et des membres de l’administration du président Biden. Moscou les accuse d’être impliqués dans la promotion d’une campagne russophobe et le soutien au régime de Kiev, selon le communiqué.
Fin juin 2022, la Russie a annoncé interdire son territoire à l’épouse et à la fille du président américain, après que Washington a sanctionné des membres de la famille de Vladimir Poutine, notamment ses deux filles, et le président russe lui-même. Joe Biden quant à lui n’a plus le droit d’entrée en Russie, indique-t-on.
Par Faouzi Oki
Source : Réseau international