Le ministre iranien des Affaires étrangères a exhorté l’Irak voisin à faire cesser les menaces anti-iraniennes orchestrées depuis la région semi-autonome du Kurdistan.
Le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, a appelé Bagdad à mettre un terme aux menaces anti-iraniennes organisées sur le territoire du Kurdistan irakien. Il a fait cette remarque lors d’un appel téléphonique lundi soir 14 novembre, avec son homologue irakien, Fouad Hossein.
Au cours de la conversation, le haut diplomate iranien a décrit la sécurité comme un élément clé tant au niveau régional que dans les relations bilatérales.
« La République islamique d’Iran (RII) ne s’attend pas à être menacée depuis la région du Kurdistan irakien compte tenu des excellentes relations entre les deux pays », a déclaré Amir-Abdollahian, ajoutant : « Le gouvernement central de l’Irak est responsable de l’éradication des terroristes. »
Le chef de la diplomatie iranienne a fait référence aux tentatives de terroristes anti-iraniens d’utiliser le territoire de la région semi-autonome pour cibler le sol iranien ou pour faire passer des armes dans le pays, qui ont été utilisées lors de récentes émeutes pour cibler les forces de sécurité iraniennes.
Pour sa part, le ministre irakien des Affaires étrangères a déclaré : « Bagdad ne permettra pas que ses voisins soient menacés depuis son sol ».
Il a également exprimé sa satisfaction quant au niveau actuel des relations mutuelles, soulignant que la coopération entre Téhéran et Bagdad servira la sécurité commune des deux pays.
Lundi 14 novembre, le CGRI a pilonné les positions de groupes terroristes opérant près des frontières ouest et nord-ouest de l’Iran dans la région du Kurdistan avec plusieurs lance-roquettes, des armes de haute précision et des drones.
Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a exhorté le gouvernement central irakien ainsi que la région du Kurdistan irakien à respecter leurs engagements envers l’Iran et à prendre les mesures nécessaires pour sécuriser les frontières communes entre les deux pays.
Le CGRI indique dans un communiqué : « [Cette opération] résulte de l’inaction continuelle et des cas de manquements évidents, souvent intentionnels, de la part des responsables de la région du nord d’Irak [Kurdistan irakien] face aux activités des groupes terroristes et séparatistes contre-révolutionnaires et anti-iraniens qui se cachent depuis des années dans cette région pour ourdir des complots et agressions contre la nation iranienne ; ces derniers cherchent de nouveau à fomenter l’insécurité en Iran malgré l’opération menée le mois dernier. »
« Par conséquent, dans les circonstances et grâce à une planification stratégique ainsi qu’à une prédominance en matière de renseignement, les positions et les trajectoires des terroristes pour transporter des armes et des munitions vers l’Iran ont été frappées ce lundi matin lors d’une opération de missiles et de drones des combattants de l’Islam », ajoute le communiqué.
« Le gouvernement irakien et la région du Kurdistan doivent respecter leurs engagements et sécuriser les frontières communes », souligne le CGRI.
À cet égard, le CGRI évoque la « revendication ferme, légale et légitime » des forces armées et du peuple iraniens, qui s’attendent à ce que les responsables du Kurdistan irakien contribuent à assurer la stabilité et une paix durable dans la région, en prenant les mesures nécessaires, « du désarmement des terroristes, au démantèlement de leurs positions, en passant par des actes rassurants pour éloigner des mercenaires et terroristes criminels, de la région ».
En réponse aux activités terroristes visant la sécurité de l’Iran au cours des dernières années, le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a de temps à autre pris pour cible les repaires des terroristes dans la région du Kurdistan. Les frappes préventives ont pris une ampleur particulièrement importante depuis le 24 septembre.
Suivez-nous sur Telegram via le lien suivant : https://t.me/PressTVFr
