Suite à l’attaque aérienne israélienne dimanche 13 novembre sur la province syrienne de Homs, l’unité de défense aérienne de l’armée syrienne a intercepté les missiles tirés et en a abattu plusieurs, a rapporté l’agence de presse syrienne SANA. Le bilan des victimes ou les dégâts causés par l’attaque n’a pas encore été publiés.
Plus tôt mercredi, le président de l’Union des Oulémas musulmans d’Irak, Jabbar al-Maamouri, en allusion à une explosion sur la frontière syro-irakienne, a affirmé que cette attaque avait pour but de cibler une cargaison d’aide iranienne au Liban près du poste-frontière d’al-Qaëm ».
« Trois drones israéliens ont ciblé l’envoi d’aide en carburant de l’Iran au Liban près du poste-frontière d’al-Qaëm dans l’ouest de l’Irak, ce qui, selon les informations obtenues, a causé des pertes financières et humaines », a-t-il alors ajouté.
À noter qu’un convoi de camions-citermes transportant du carburant de l’Iran au Liban a été dernièrement attaqué à la frontière irako-syrienne, selon des sources irakiennes. L’attaque s’est produite tôt mercredi 9 novembre alors que 22 camions-citermes transportaient du carburant diesel de l’Iran à destination du Liban via la Syrie.
Des sources irakiennes ont déclaré plus tôt qu’au moins quatre explosions avaient secoué le poste-frontière d’al-Qaëm. Des avions de combat et des hélicoptères survolaient la région.
L’Iran fournit des cargaisons de carburant au Liban via la Syrie depuis l’année dernière après que le mouvement de la Résistance libanais Hezbollah a sollicité son aide pour remédier à la pénurie d’énergie dans le pays du Cèdre.
Le Liban est assailli par une grave crise du carburant qui a laissé de nombreux ménages et entreprises aux prises avec des pannes de courant récurrentes.