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La Chine condamne l'investissement de Taïwan dans la production de puces en Lituanie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian. ©Reuters

La réponse écrasante de la Chine à l’investissement de 10 millions de dollars de Taïwan dans la production de puces en Lituanie. La Chine s’est résolument opposée à toute tentative de Taïwan d’essayer de rechercher l’indépendance, a déclaré, mardi 8 novembre, un porte-parole de ministère chinois des Affaires étrangères.

La mise en garde chinoise est intervenue en réponse à un plan annoncé cette semaine par l’île autonome d’investir plus de 10 millions de dollars dans la production de puces en Lituanie, a rapporté Reuters.

« La tension dans le détroit de Taïwan est due à la collusion entre les autorités du Parti démocrate progressiste (DPP) au pouvoir à Taïwan et des forces extérieures », a ajouté le porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian, lors d’un point de presse de routine à Pékin.

Les tensions entre la Chine et Taïwan se sont intensifiées ces dernières semaines notamment après que la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, s’est rendue à Taïwan. Elle a été la plus haute responsable américaine à se rendre à Taïwan au cours d’en 25 dernières années, une mesure qui a provoqué la colère de la Chine et a conduit à la tenue d’exercices militaires chinois autour de l’île.

Dans la foulée, l’agence de presse Xinhua a rapporté, mercredi 19 octobre, que les hauts gradés de l’armée chinoise avaient juré de « rester en état d’alerte et de se préparer à la guerre », alors que le pays fait face à une vive tension militaire avec les États-Unis.

Ces remarques ont été prononcées lors de tables rondes organisées en marge du congrès du Parti communiste chinois à Pékin.

Le ministre chinois de la Défense, le général Wei Fenghe, avait déclaré que la Chine se heurtait à « des conditions de sécurité nationale graves et alarmantes » et qu’il était important que l’armée adhère aux directives du président Xi Jinping.

L’armée doit mettre en œuvre la pensée du président Xi Jinping sur « le renforcement de l’armée et l’amélioration de sa capacité à gagner », a déclaré Wei, cité par l’agence Xinhua.

À noter que l’administration Biden a publié, le 10 octobre, une série de contrôles pour limiter les exportations de technologies et ralentir les avancées technologiques et militaires de la Chine, y compris des restrictions sur la vente de certaines puces avancées et d’outils de fabrication de puces.

Les règles s’appuient sur les restrictions envoyées aux principaux fabricants d’outils KLA Corp (KLAC.O), Lam Research Corp (LRCX.O) et Applied Materials Inc (AMAT.O), les obligeant effectivement à arrêter les expéditions d’équipements vers des usines entièrement chinoises produisant des puces avancées.

Selon les experts, le but de l’imposition de ces réglementations est de ralentir les efforts de la Chine pour développer l’industrie nationale des puces et faire progresser la recherche commerciale et gouvernementale dans le domaine des armes militaires, de l’intelligence artificielle, des centres de données et de nombreux domaines impliquant des superordinateurs et des puces avancées.

Depuis janvier 2018, l’économie mondiale a été témoin de la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis, qui s’est ensuite transformée en une guerre technologique avec les sanctions imposées à certaines entreprises chinoises, dont Huawei et ZTE.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV