Alors que le président français Emmanuel Macron va faire la réforme des retraites à partir de janvier prochain, le journal français Le Figaro a rapporté, jeudi 3 novembre, que la cote de confiance du président français baisse de 3% en un mois pour s'établir à 35%.
Citant les proches d’Emmanuel Macron, Le Figaro a déclaré que le président français n’a aucune intention de reculer sur son projet de la réforme, car il était l’une de ses promesses de sa campagne électorale.
L’un des proches de Macron a déclaré au journal Le Figaro que Macron veut se faire dans l’histoire du pays l’image d’un président réformateur.
« Les restrictions du gouvernent ne sont pas son problème, car il n’est pas ministre, » a-t-il poursuivi.
Le rapport du Figaro indique qu’il semble que la mise en œuvre de la loi du relèvement de l'âge de la retraite dans le domaine politique et social ne soit pas facile pour Macron.
Selon le sondage, dernière catégorie qui le soutenait -les retraités- est désormais plus nombreux (54 %, + 9) à ne pas lui faire confiance. Même les catégories aisées commencent à douter: 48 % (- 3) lui font confiance contre 50 % (+ 3) qui ne lui font pas confiance.
D’autre part, le site Elabe a rapporté que cinq ans et demi après sa première élection et six mois après sa réélection, 57% des Français jugent l’action d’Emmanuel Macron en tant que président de la République "décevante". 30% estiment qu’il est encore trop tôt pour se prononcer et 13% la trouvent satisfaisante.
La déception est majoritaire et progresse au sein de toutes les catégories de la population et de l'électorat. Depuis le 28 septembre 2022, 58% des Français ont eu le sentiment que le chef de l’État n’a pas de projet et de vision globale pour la France, dont 33% pas vraiment et 25% pas du tout.
Les Français estiment qu’Emmanuel Macron n’est pas à la hauteur des principaux enjeux qui se posent au pays. 72% des Français considèrent qu’Emmanuel Macron n’est pas à la hauteur pour maîtriser la baisse du pouvoir d’achat.
Il est à noter que selon les données publiées, vendredi 28 octobre, par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), la croissance de l'activité économique française a ralenti au troisième trimestre, le PIB n'augmentant que de 0,2 % après avoir progressé de 0,5 % au printemps. Cette situation intervient alors que la France est aux prises avec la récession économique, l'augmentation du coût de la vie et la hausse de l'inflation en octobre.
En France, la crise alimentaire prend des proportions inédites au point que l'insécurité alimentaire touche actuellement, selon des sources de référence « 97% des étudiants ». Et pire, à entendre la presse orale française, « ce fléau touche plus gravement la vie de jeunes adultes issus de familles pauvres qui sont souvent contraints de sauter des repas pour manger un jour sur deux ou peut-être moins souvent avec cette météo inhabituellement chaude ».