L’ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan a reçu une balle dans la jambe dans une « tentative d’assassinat » pendant un rassemblement politique.
Les médias locaux ont rapporté que l’incident s’était produit jeudi 3 novembre à Wazirabad, une ville située au Pendjab. Un assaillant inconnu a ouvert le feu sur Khan et certains de ses partisans.
L'ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan blessé dans une "tentative d'assassinat"
— Press TV Français (@PresstvFr) November 3, 2022
▶ L’ancien 1er ministre pakistanais #ImranKhan a reçu une balle dans le pied lors d’une tentative d’assassinat lors d’un rassemblement.https://t.co/C87CQWi5xg pic.twitter.com/FzzTZEl8Jj
Khan a été transporté dans un hôpital de Lahore.
« C’était une tentative de le tuer, de l’assassiner », a déclaré Raoof Hasan, un assistant principal d’Imran Khan.
Asad Umar, membre du parti Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI) d’Imran Khan, a déclaré qu’un homme avait ouvert le feu avec une arme automatique.
Selon la chaîne pakistanaise Geo TV, un suspect a été arrêté.
Imran Khan, 70 ans, menait une marche de protestation à Islamabad pour exiger des élections anticipées lorsqu’il a reçu une balle dans la jambe près d’Allah Walla Chowk à Wazirabad.
“Imran Khan et Faisal Javed (collègue du parti) ont été blessés par balles. Tous deux ont été transportés à l’hôpital pour y être soignés”, a déclaré le porte-parole du PTI, Fawad Chaudhry. “Plusieurs de nos collègues ont été blessés et nous avons entendu dire que l’un d’eux est mort”, a-t-il également ajouté.
Dans une déclaration après l’incident, le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif a condamné la fusillade et a ordonné au ministre de l’Intérieur, Rana Sanaullah Khan, de demander une enquête immédiate.
Khan avait prévu de conduire lentement la caravane motorisée vers le nord sur la Grand Trunk Road jusqu’à Islamabad, attirant plus de soutien en cours de route avant d’entrer dans la capitale.
« Je veux que vous participiez tous. Ce n’est pas pour la politique ou un gain personnel, ou pour renverser le gouvernement (...) c’est pour apporter une véritable liberté au pays », avait déclaré l’ancien Premier ministre pakistanais dans un message vidéo à la veille de la marche.
Imran Khan avait été élu au pouvoir en 2018 sur la promesse de lutter contre la corruption.
Bien qu’il ait été évincé du pouvoir, la popularité de Khan a augmenté, ce qui s’est reflété dans les élections partielles tenues récemment au Pendjab, où le parti de Khan a balayé les sondages.