Les prochaines élections bahreïnies ne visent qu'à intensifier la tyrannie dans cette petite monarchie du golfe Persique, selon la grande source d’imitation chiite bahreïnie.
Les prochaines élections visent uniquement à intensifier la tyrannie à Bahreïn, déclare l’ayatollah cheikh Issa Qassem, grande source d’imitation chiite bahreïnie.
الانتخاباتُ في البحرين لمزيدٍ من تسلُّط الحكم، أمّا الشعبُ فهو الآلة المستفاد منها للسيطرة التامّة على أنفاسه.
— آية الله الشيخ عيسى قاسم (@AyatollahQassim) November 2, 2022
فهل يسمح العقلُ بالمشاركة في هذه الانتخابات؟!
L’ayatollah cheikh Issa Qassem a boycotté les prochaines élections législatives du pays, soulignant qu’elles ne visaient qu’à resserrer l’étau autour du peuple et intensifier la tyrannie dans cette petite monarchie du golfe Persique.
« Le régime d'al-Khalifah veut maintenir son emprise sur le pouvoir et intensifier la dictature à Bahreïn via des bulletins de vote », a-t-il écrit mercredi 2 novembre sur son compte Twitter.
« Les gens sont instrumentalisés par le régime au pouvoir et sont traités comme des jouets », a-t-il dénoncé.
Plus tôt, le principal groupe d'opposition de Bahreïn, l’association islamique nationale al-Wefaq, avait appelé au boycott des prochaines élections législatives dans le pays, au milieu de l’escalade de la répression politique et de l'absence de réformes significatives.
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Dans un communiqué publié le 14 septembre, al-Wefaq a décrit le boycott des élections du 12 novembre comme un devoir national, soulignant que le régime au pouvoir à Manama maintient un contrôle absolu sur le processus électoral et cherche à installer une législature faible, dont la tâche principale serait de redorer l'image du clan corrompu d'al-Khalifah et de dissimuler ses violations des droits de l'homme.
« Le fossé constitutionnel et politique entre le régime et la nation s'approfondit de jour en jour, s’est pourquoi on est témoin de l'absence de tout accord social entre les deux parties », précise l’association al-Wafa dans son communiqué.
« En l'absence d'une véritable administration, al-Khalifah poursuit son régime autoritaire en imposant ses volontés politiques, économiques, sécuritaires et sociales à la nation bahreïnie », ajoute le communiqué.
Depuis le 14 février 2011, le peuple de Bahreïn réclame la justice et la mise en place d'un ordre basé sur la vox populi.