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La croissance du PIB de la France ralentit a 0.2%

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les Français voient les prix grimper jour après jour (Photo d'illustration)

Selon les données publiées vendredi 28 octobre par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), la croissance de l'activité économique française a ralenti au troisième trimestre, le PIB n'augmentant que de 0,2 % après avoir progressé de 0,5 % au printemps. Cette situation intervient alors que la France est aux prises avec la récession économique, l'augmentation du coût de la vie et la hausse de l'inflation en octobre.

Avec la hausse des prix de l'énergie dans l'Union européenne, la France fait face à une inflation mensuelle de 1,3 %, selon l'agence de presse Reuters, citant l'Insee.

Les données de l'Insee montrent que l'inflation s'est encore accélérée pour atteindre 7,1% en France en octobre, en raison de la hausse des prix de l'énergie, de l'alimentation et des produits manufacturés.

Les données de l'Insee ont été publiées un jour après que la Banque centrale européenne (BCE) a de nouveau relevé ses taux d'intérêt de 0,75 point pour les porter à 1,5 %, un niveau jamais atteint depuis 2008, afin de lutter contre la hausse sans précédent de l'inflation.

À noter qu'il s'agit de la troisième hausse du taux de dépôt en trois réunions, et de la deuxième hausse successive de 0,75 point. Jamais dans l'histoire de la BCE, créée en 1998, un resserrement aussi rapide n'avait eu lieu.

Cette hausse des taux d'intérêt entraîne une augmentation significative des intérêts hypothécaires. La Banque centrale européenne a lancé un avertissement selon lequel les perspectives économiques de l'Europe se détérioraient.

La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a déclaré lors d'une conférence de presse le 27 octobre qu'au cours des derniers mois, la flambée des prix de l'énergie et des denrées alimentaires, les goulets d'étranglement de l'offre et la reprise de la demande après la pandémie ont entraîné une augmentation des pressions sur les prix et une hausse de l'inflation.

À cet égard, Mme Lagarde a prédit que les perspectives de sécurité économique continueraient à se détériorer de jour en jour, avec l'apparition de nouvelles restrictions d'approvisionnement et des augmentations relativement stables des prix des vecteurs énergétiques et des denrées alimentaires.  

Dans le même ordre d'idées, certains dirigeants européens ont mis en garde contre une hausse des taux d'intérêt par la BCE et ont déclaré qu'une telle mesure plongerait l'Europe dans une profonde récession. Selon eux, les taux d'intérêt élevés constituent un obstacle à l'expansion des entreprises et à la création d'emplois.

Les détracteurs de l'action de l'Union européenne visant à couper le gaz russe bon marché après la guerre en Ukraine ont eu l'effet inverse, mais ils préparent le neuvième train de sanctions contre la Russie.

Le porte-parole de la Commission de l'Union européenne, Eric Mamer, a ajouté que "la Commission prépare ouvertement des sanctions contre la Russie. Nous vous assurons que l'UE est prête à imposer davantage de sanctions contre la Russie".

Rappelons également que la Confédération générale du travail (CGT) de France a appelé jeudi 27 octobre à une journée de grève et de manifestation pour les salaires. Une journée de grève interprofessionnelle "pour les salaires et la défense du droit de grève" a mobilisé 107 000 participants le mardi 18 octobre, dont 13 000 dans la capitale, selon le ministère de l'Intérieur. De son côté, la CGT évoque près de 300 000 participants, dont 70 000 à Paris.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV