Faisant écho à la puissante démonstration de la marine de la République islamique d'Iran dans le golfe Persique face aux violations des forces étrangères dans la région, les médias ont rapporté le vendredi 7 octobre que les États-Unis et le Royaume-Uni se livraient à un exercice de drone dans le golfe Persique.
Selon Associated Press, cet exercice intervient alors que la marine américaine a déclaré séparément aux expéditeurs commerciaux du Moyen-Orient qu'elle allait se servir de drones dans la région et a mis en garde contre toute interférence lors de leurs opérations.
Timothy Hawkins, porte-parole de la 5e flotte de la marine américaine basée au Moyen-Orient, avait annoncé que deux navires de guerre américains, deux navires de guerre britanniques et trois Saildrone Explorers participeraient à l'exercice.
Les drones ont fouillé les mers à la recherche de cibles, puis ont renvoyé les images fixes capturées par leurs caméras aux navires de guerre et au centre de commandement de la 5e flotte à Bahreïn.
La 5e flotte de la marine américaine a déployé son unité de drones l'année dernière. Parmi les drones utilisés par la marine figurent des drones de surveillance aérienne à haute autonomie, des navires de surface comme le Sea Hawk et le Sea Hunter, et des drones sous-marins plus petits qui ont la forme de torpilles.
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Hawkins a affirmé à cet égard : "Malgré les événements récents, nous exploitons ces systèmes de manière sûre, responsable et conforme au droit international."
"Les drones de l'U.S. Navy sont la propriété du gouvernement américain et opéreront légalement dans les eaux internationales et à travers les détroits, conformément au droit international", a prétendu la Marine. "Toute interférence avec la mission des drones de l'U.S. Navy sera considérée comme une violation du droit maritime international."
Le département de la Défense des États-Unis avait récemment prétendu que les caméras installées sur 2 navires de surveillance de la marine américaine, temporairement saisis par l'Iran, avaient disparu.
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La marine de la République islamique d'Iran a annoncé le 2 septembre que le destroyer Jamaran avait rencontré plusieurs petits navires spéciaux de collecte de données sur la route maritime internationale alors qu'il effectuait sa mission de sécurité en mer Rouge. Afin de prévenir tout accident éventuel, l'Iran a appelé à cesser de telles actions dans la région.
La marine de la République islamique d'Iran a déclaré qu'après que les navires américains aient ignoré les avertissements, elle a pris des mesures pour contrôler et arrêter les navires afin de prévenir d'éventuels incidents terroristes.
Le capitaine Ebrahimi, le commandant du destroyer Jamaran de la force navale de l'armée iranienne a annoncé : "Le destroyer Jamaran est actuellement présent en mer d'Aden pour assurer la sécurité des navires iraniens et mener des opérations navales."
Le commandant du destroyer Jamaran a déclaré que ce destroyer a effectué plusieurs missions en haute mer à plusieurs reprises et est rentré avec succès.
Faisant référence aux différentes opérations que ce destroyer a menées ces dernières semaines pour faire face à la piraterie, le capitaine Ebrahimi a déclaré : "Ces confrontations nous ont permis d'assurer un passage sûr aux navires commerciaux et aux cargos iraniens."
"Les braves soldats de cette terre, comme leurs camarades martyrs, n'abandonneront jamais leurs efforts pour hisser le drapeau de la République islamique d'Iran en pleine mer", a-t-il souligné.
