L'entité sioniste est-elle prise à son propre piège ? Depuis sept mois, des milliers de soldats sionistes ainsi que des milliers de forces spéciales tentent de s'emparer de Jénine et plus récemment de Naplouse. La dernière opération, qui a eu lieu après des centaines d'autres, a tourné au fiasco puisque l'armée sioniste n'a même pas osé envoyer ses unités armées seules dans la base, et l'attaque de la maison du frère de l'auteur de l'opération Dizendorff à Tel Aviv a finalement impliqué des hélicoptères d'attaque israéliens. Le résultat ? Quatre morts côté palestinien mais une attaque tonitruante trois jours plus tard dans le sud de Tel Aviv où les colons ont été liquidés, sonnant le glas des retrouvailles Israël/Abbas. Mais comment une armée ultra-équipée peut-elle échouer à chaque fois qu'elle tente d'attaquer la Cisjordanie ? En effet, l'armée sioniste, prise à son propre piège, ne peut établir une ligne logistique qui lui permettrait de soutenir un combat terrestre contre Jénine. Et pourquoi ? À cause des colonies ! C'est ce qu'on appelle la revanche de l'histoire. C'est ainsi que la presse israélienne le décrit :
Le système de sécurité du régime sioniste est occupé à travailler contre les "cellules" de la Résistance dans le nord de la Cisjordanie occupée, et a reconnu que ces groupes "représentent une menace réelle". "Les forces palestiniennes se sont transformées en une menace réelle ces derniers jours et bien plus importante que les précédents affrontements à Qods", a reconnu un média israélien.
La chaîne de télévision israélienne Channel 13 a souligné que l'appareil de sécurité israélien était profondément préoccupé et impliqué dans une confrontation avec les "noyaux" de la Résistance dans le nord de la Cisjordanie. Un haut responsable du régime sioniste a averti que l'armée n'était plus en mesure de faire face aux opérations palestiniennes dans le nord de la Cisjordanie.
Selon Channel 13, de hauts responsables du Shabak signalent l'émergence d'une nouvelle intifada, tandis que les responsables de l'armée sioniste parlent d'une escalade des tensions. Depuis la bataille de l'épée de Qods l'année dernière, de nouveaux groupes de résistance sont apparus, à commencer par la brigade de Jénine, puis Naplouse, puis Tulkarem, et maintenant Tubas. La plupart des jeunes appartiennent au mouvement du Jihad islamique. Il convient de noter qu'un nouveau groupe a été formé, "La fosse aux lions", qui a imposé sa présence et son activité militaire contre l'armée d'occupation à Naplouse, où il est basé dans la vieille ville
Quant à la qualité de l'action militaire, The Lion's Den a mis l'accent sur une approche sophistiquée basée sur des attaques contre les occupants et pas seulement par la défense et la confrontation, en particulier aux points de jonction à Naplouse, et il l'a prouvé dans une déclaration dans laquelle il a mis en garde les colons contre l'assaut du Tombeau de Joseph lors des fêtes juives, notant que "toute cible fixe ou mobile qui respire est une cible pour nos armes à feu et nos engins explosifs, mais au-delà, c'est une cible pour nos surprises".
Dans le même ordre d'idées, le ministre de la Guerre de l'entité sioniste, Benny Gantz, examinera jeudi 6 octobre la décision d'imposer une fermeture publique pour le jour de l'Ascension en Cisjordanie, car il s'inquiète de "possibles incidents de sécurité contre des Israéliens".Ce jour est toujours férié, mais Benny Gantz avait changé cette politique, et maintenant on ne sait pas comment il va traiter la question cette année. Dans ce contexte, l'inspecteur général du régime sioniste, Mataniho Engelman, a averti que l'armée n'est pas préparée sur le plan logistique à poursuivre ses opérations contre les noyaux de Résistance en Cisjordanie. Engelman a émis cet avertissement après une visite surprise de la base d'entraînement de la brigade Kfir dans la vallée du Jourdain et de la base de Yakir dans le nord de la Cisjordanie.
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Il a constaté que les troupes de réservistes servant au poste de contrôle de Yakir, près de la colonie du même nom dans le centre de la Cisjordanie, manquaient d'équipements essentiels, et que les conscrits en formation à la base d'entraînement de la brigade Kfir avaient de mauvaises conditions de vie. Le rapport indique que les troupes stationnées au poste militaire de Yakir ont affirmé manquer d'équipements en usage dans les activités opérationnelles, notamment certaines armes et certains véhicules. Le rapport note également la mauvaise gestion de l'armurerie de la base, les troupes se plaignant de la mauvaise qualité des armes qui leur sont fournies, dont beaucoup s'enrayent. Un autre problème soulevé à la base de Yakir est qu'elle abrite actuellement deux bataillons au lieu d'un seul habituellement, ce qui entraîne une hausse de la charge de cuisine et affecte négativement la qualité et la quantité de nourriture.
Un autre problème soulevé par la brigade Golani actuellement stationnée à Yakir est le manque de préparation aux tâches à accomplir dans le nord d'Israël. En passant de longues périodes en Cisjordanie, les réservistes ne passent pas assez de temps à s'entraîner pour une éventuelle guerre avec le Hezbollah, ont déclaré des soldats à Englman. "L'armée n'est pas suffisamment préparée sur le plan logistique pour de nouveaux combats en [Cisjordanie]", a déclaré Englman. Cette situation survient alors que les forces de Résistance palestiniennes ont tiré sur des soldats sionistes mardi à l'entrée de la ville de Bita, au sud de la ville de Naplouse. En outre, trois Palestiniens ont été blessés par des balles de soldats israéliens à la suite d'un affrontement entre des soldats sionistes et des jeunes Palestiniens à l'entrée de la colonie d'al-Bireh, dans le centre de la Cisjordanie.
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Selon le rapport, des combattants palestiniens ont fait exploser un engin explosif au poste de contrôle d'al-Jalma à Bethléem. Selon des sources locales, les forces palestiniennes ont réussi à s'échapper et personne n'a été blessé dans l'explosion. Les conditions dans les territoires occupés ces jours-ci, en particulier en Cisjordanie, sont très particulières, et les combattants palestiniens répondent aux innombrables crimes des sionistes par tous les moyens, ce qui a créé des conditions spéciales pour les usurpateurs sionistes. Auparavant, les sionistes ne combattaient les Palestiniens que dans le sud des territoires occupés et dans la bande de Gaza, mais maintenant la Cisjordanie, à l'est de la Palestine, dont la jeunesse est bien armée, est devenue une cachette pour les lâches sionistes, car sa jeunesse est armée, ce qui les a privés d'une bonne nuit de sommeil.
Et ce alors que de l'autre côté, c'est le contraire qui se produit. La Cisjordanie est devenue une véritable base logistique où les jeunes vont de défilé militaire en défilé militaire.
Les Brigades Al-Quds, la branche armée du Mouvement du Jihad islamique, ont organisé mardi soir une parade militaire dans les districts de Khan Younes et d'al-Wusta pour commémorer le 35e anniversaire du lancement du mouvement. La parade militaire a traversé la plupart des quartiers, villages et rues des gouvernorats de Khan Younes et d'al-Wusta, au milieu d'une foule massive autour des combattants de Saraya al-Quds.
Au cours de la parade, les combattants palestiniens ont porté des armes légères, moyennes et lourdes, et ont brandi les drapeaux de la Palestine et du mouvement du Jihad islamique, ainsi que les photos des martyrs, des dirigeants qui ont emprunté le chemin de la liberté et de la dignité, a rapporté l'agence de presse palestinienne Sama News.
Dans son discours, le chef du mouvement du Jihad islamique, Darwish al-Garabli, a déclaré que le lancement du mouvement du Jihad est un profond mémorial qui a représenté un changement qualitatif dans l'histoire de la résistance palestinienne contre l'entité sioniste.
Al-Gharabli a souligné que le chemin emprunté par le secrétaire général fondateur martyr Fathi al-Shaqaqi était parsemé d'embûches et de difficultés. Mais il l'a surmonté grâce à sa ferme conviction et à sa conscience éclairée de la justesse de sa cause.
Concernant la signification du titre "Notre lutte continue jusqu'à Qods", le chef du Jihad islamique a souligné que ce titre confirme que le choix de la résistance est la seule option pour la libération de la Palestine, et que "nos armes resteront légitimes et dirigées contre l'ennemi sioniste, jusqu'à la libération des prisonniers et des captifs". Pour sa part, Khaled al-Batsh, membre du bureau politique du Jihad islamique, a déclaré lors de la cérémonie que la Résistance est prête à intervenir à tout moment pour soutenir la mosquée Al-Aqsa.
Il a ajouté que l'opération "Epée de Qods" a été menée en raison de l'agression contre la mosquée Al-Aqsa et les fidèles qui s'y trouvent, et que "cette épée est toujours tirée".
