En envoyant ses drones en direction du gisement gazier offshore Tamar, puis en prenant carrément pour cible de les missiles mer-côte Tel-Aviv, le JIP a littéralement désarmé la flotte sioniste au cours de trois jours de guerre du début d’août.
Évoquant la récente bataille de trois jours nommée Wahada al-Sahat entre la Résistance palestinienne et l’entité sioniste, Al-Mayadeen rapporte que les navires de guerre du régime sioniste de peur d’être visés par les missiles sol-mer des Saraya al-Qods, branche militaire du mouvement du Jihad islamique, n’ont pas participé à la bataille et ne se sont pas approchés de la côte de Gaza.
Dans une interview à Al-Mayadeen, les sources proches du Jihad islamique ont déclaré que ce mouvement de résistance dispose sans aucun doute d’armes qui bouleversent l’équilibre de force avec le régime sioniste.
Le 5 août, le régime sioniste a mené des frappes aériennes sur Gaza qui ont entraîné la riposte ferme du Jihad islamique suite à quoi une bataille de trois jours a été déclenchée entre les deux parties qui s’est finalement terminée par la médiation de l’Égypte.
Selon un article écrit par Hariel, analyste militaire publié dans le journal Haaretz, Israël a été contraint de battre en retraite face à un seul des groupes de la Résistance palestiniens, cela étant dit à quoi ressemblera la bataille avec le Hezbollah et tous les groupes de la Résistance palestinienne ?
Mais qu'est-ce qui a poussé Israël à se rendre au bout de 950 missiles et 3 jours?
Et à J+3 de la deuxième bataille balistique de la Résistance contre Israël et au bout de seulement 950 projectiles dont deux tiers des « roquettes de garage », l’entité sioniste se rendit, mains ligotées puisque entièrement soumises aux conditions de la Résistance, une entité à qui les Américains avaient dopé depuis mai 2021 la DCA à coup de 30 milliards de dollars pour que l’opération « Épée de Qods » ne se reproduise plus, et que plus jamais l’Armée de l’air sioniste ne se réduise au rang d’« une dinde volante » crachant des GBU et JIDAM sur les femmes et enfants palestiniens pour cacher son incapacité à contrer les salves de missiles-roquettes de Gaza, même quand les lanceurs en sont directement ciblés !
Lire aussi :
Comparé à l’opération « Épée de Qods » où l’armée sioniste avait su tenir 11 jours face aux 4200 missiles, cette même armée a été en ce début août 2022 à un tiers de ses capacités d’encaisser les coups, puisqu’elle a cédé au bout de 3 jours, et ce, bien que le nombre de projectiles tirés par Gaza ait été 4 fois moins important qu’en 2021. C’est que pour ce deuxième face-à-face missilière en un peu plus d’un an il y a eu trop d’imprévus, trop de surprises, trop de mauvais calculs commis par un nain israélien qui se trouve à des milliers d’années de lumière de ces extraordinaires capacités d’improvisation, de planification stratégique que sont celles de l’axe de la Résistance :
En effet, s’il est vrai que les deux premiers jours de la nouvelle bataille de Gaza ont été surtout marqués par des « barrages de feu de roquette » destinés à paralyser la DCA « optimisée » israélienne, à en saturer les radars et à en épuiser les stocks de missiles intercepteurs, et ce, de façon à ouvrir la voie aux missiles plus puissants, en J+3, les engins de la Résistance ont soudain élargi leur portée pour aller au-delà de l’enveloppe de Gaza et toucher droit la ville de Qods occupée, soit à une distance de 100 km de Gaza, en passant par Tel-Aviv où l’aéroport de Ben Gourion a été ciblé, quitte à se voir vider des avions de ligne qui tournaient des rounds en Méditerranée par parfaitement méfiant face à une défense aérienne aéroportuaire en rade.
Du coup, l’entité sioniste a compris l’ampleur du piège dans lequel il était tombé la tête en avant, car en annonçant n’avoir pas à se battre contre le Hamas, mais uniquement contre le « Hezbollah palestinien » (Jihad islamique) Israël s’était privé de la possibilité de frapper « les réseaux de tunnels de Gaza », lesquels réseaux lui ont fait perdre sa guerre de 2021, réseau sans quoi jamais le JIP n’aurait pu frapper au-delà de l’enveloppe de Gaza, ni aussi fort ni aussi loin.
Vers le soir, Al-Mayadeen s’est mis à diffuser des informations comme quoi le Jihad islamique irait d’ici peu dévoiler une arme « stratégique » qui changerait « la face de la guerre ». Les sources locales ont fait état des premiers tirs de missiles contre la Méditerranée, Ashdod et on a même parlé d’un avion israélien verrouillé dans le sud de Gaza. Puis le choc est tombé : une vidéo signée JIP et mettant en scène les images des rangées de plusieurs dizaines voire centaines de missiles à longue portée que défilaient à Gaza.
Par ailleurs, Seyyad Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, avait précédemment averti les Israéliens de toute violation des droits maritimes du Liban et il les avait publiquement menacés de s’impliquer dans la guerre avec le Hezbollah libanais. Lors de son discours à l’occasion de l’Achoura, il a aussi et surtout annoncé encore une autre fois son soutien à la Résistance palestinienne et a souligné que toute agression contre les Palestiniens au Liban ne resterait pas sans réponse.
