Un rapport publié ce jeudi 29 septembre par le site web du journal israélien Yedioth Ahronoth a mis au point les problèmes essentiels des opérations de l'armée israélienne, au cœur de la Cisjordanie et en plein jour. D’après ce rapport, ces opérations de l’armée israélienne censée lutter contre l’opération armée des Palestiniens constituent elle-même une menace directe pour la sécurité d'Israël et ses colons.
Selon le rapport, les niveaux de sécurité en Israël sont préoccupés par l'ampleur croissante de l'escalade visant à restreindre les activités armées palestiniennes, dont les résultats du côté palestinien peuvent impliquer des jeunes qui n'avaient pas auparavant participé à aucune activité armée en représailles.
Au troisième jour des attaques des colons contre la mosquée Al-Aqsa, quatre Palestiniens ont été tués et plus de 40 autres blessés ce mercredi 28 septembre lors d'un raid militaire israélien sur un camp de réfugiés à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée.
Le raid a commencé avec des dizaines de véhicules militaires israéliens entrant dans le camp vers 9 heures du matin (06h00 GMT).
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré le mercredi 28 septembre que les hommes tués en martyr étaient Ahmad Alawneh (26 ans), Abed Hazem (27 ans), Mohammad al-Wanneh (30 ans) et Mohammad Abu Naasah.
Abed Hazem et al-Wannah ont été tués en martyr lorsque la maison du père de Hazem a été touchée par un missile. Abed était le frère de Raad Hazem, qui a lancé une opération à Tel-Aviv en avril, tuant trois sionistes, avant d'être lui-même tué par la police du régime sioniste.
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Des panaches de fumée ont été aperçus après l'explosion du missile dans la maison. L'armée a ensuite encerclé la maison, au cours de laquelle de violents affrontements armés ont éclaté avec des combattants palestiniens.
Les affrontements se poursuivaient à la mi-journée. En plus des combattants palestiniens armés échangeant des coups de feu avec l'armée israélienne, de jeunes Palestiniens ont lancé des pierres à l'entrée du camp de réfugiés de Jénine, auxquels les forces israéliennes ont répondu avec des balles réelles et des gaz lacrymogènes.
L'indignation parmi les Palestiniens s'est encore accrue lorsque des photos partagées en ligne semblaient montrer que le corps d'Alwaneh avait été profané par un soldat israélien.
Le porte-parole du mouvement du Jihad islamique de la Palestine, Tareq Salmi a souligné que la résistance populaire contre les crimes et les agressions des sionistes se poursuivent avec force.
Le régime israélien cherche à confronter des opérations palestiniennes à une étape considérée comme « ancienne » ; en expulsant les familles et les proches des auteurs des opérations anti-sionistes par la force militaire de leurs maisons dans la ville noble de Qods, a-t-on appris du site web Arabi21.
Selon une autre dépêche en provenance de la région la ministre israélienne de l'Intérieur, Ayelet Shaked, a ordonné l'expulsion de plusieurs proches d'un Palestinien qui a lancé une opération-martyre il y a cinq ans à Qods-Est.
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Dans un message publié sur Twitter, Shaked a déclaré avoir envoyé un avis à sept personnes liées à Fadi al-Qanbar, qui a tué quatre militaires israéliens lors d'une attaque au camion-bélier dans le quartier d'Abou Tor en 2017, leur disant de quitter les territoires occupés de la Palestine dans un délai d’une semaine sinon ils seront expulsés de force.
Sous prétexte du début du nouvel an juif, un groupe de colons sionistes, soutenu par l’armée, a attaqué les esplanades de la mosquée Al-Aqsa. L'agence de presse palestinienne Shehab a écrit dans un rapport : « Avant que le premier groupe de colons sionistes n'entre dans les esplanades de la mosquée Al-Aqsa, plusieurs militaires israéliens y étaient stationnées pour assurer la sécurité des colons, dont certains portaient des habits de prêtres juifs. »
Les militaires israéliens n’ont pas autorisé les musulmans de moins de 40 ans à entrer dans la mosquée pour protéger les colons. L’armée israélienne a réprimé un certain nombre de jeunes palestiniens qui tentaient d'entrer dans la mosquée Al-Aqsa. La cavalerie de l’armée israélienne examinait également l'identité des jeunes qui étaient présents devant la mosquée. La cavalerie avait été déployée à Bab al-Amoud ou à la « Porte de Damas ».
Le chef d'état-major de l'armée israélienne, Aviv Kochavi, a accepté de permettre à ses forces de commettre des assassinats contre des combattants de la Résistance en Cisjordanie en utilisant des drones d'attaque, selon un rapport du mercredi 28 septembre de la chaîne de télévision israélienne Douze.
La décision d'utiliser les drones pour mener les opérations d'assassinat a été prise dans le but de réduire le niveau de risque auquel pourraient être exposées les forces d'occupation, qui ont pris d'assaut les villes de Cisjordanie.
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Il convient de noter que l'armée israélienne utilise des drones offensifs pour mener des opérations d'assassinat contre des dirigeants de mouvements de Résistance dans la bande de Gaza depuis plus d'une décennie et demie.
