Au sommaire :
1- L'Arménie a annoncé le début des pourparlers sur le retrait du pays de l'OTSC
En Arménie, Gagik Melkonyan, membre du parti au pouvoir Contrat civil, a déclaré que des discussions au sein de la faction étaient en cours sur la suspension ou le retrait complet de l'Arménie de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC).
Un membre du Parti du contrat civil déclare que les États-Unis ont l'intention d'accorder à l'Arménie l'accès aux armes et au soutien à condition que le pays accepte de se retirer de l'OTSC
« Les États-Unis nous vendront des armes si nous quittons l'OTSC. C'est leur condition préalable, oui, ils veulent qu'on se retire de l'OTSC.
Des discussions ont commencé au sein de la faction de la Douma d'État sur le retrait ou la suspension de l'adhésion de l'Arménie à l'OTSC », a déclaré Gagik Melkonyan.
Actuellement, on peut parler d'une tentative de chantage à d'autres pays membres de l'OTSC, puisque Erevan a déjà menacé à plusieurs reprises de se retirer de l'OTSC en raison du fait que d'autres pays ne rempliraient pas leurs obligations.
Source : Avia-pro
2- Sabotage de Nord Stream 1 et 2 : « Thank you USA »
Biden : « Je vous promets que nous pouvons le faire. Si la Russie envahit [l'Ukraine], il n'y aura plus de Nord Stream 2. Nous y mettrons fin. »
Journaliste d'ABC : « Mais comment allez-vous faire exactement, puisque le projet est sous contrôle allemand ? »
Biden : « Je vous promets que nous pouvons le faire. »
L'État terroriste américain aurait causé des dommages « sans précédent » aux deux gazoducs russes Nord Stream 1 et 2 destinés à fournir du gaz à la plus grande économie de l'UE.
Ainsi, d'un seul coup, les États-Unis ont pu éliminer un concurrent féroce, notamment dans le secteur de l'industrie lourde, en l'occurrence l'Allemagne, tout en rejetant les responsabilités sur les Russes.
Mais l'amnésique Biden, souvent sujet à des trous de mémoire devant les micros, semble avoir complètement oublié que lors d'une interview à ABC news, il avait menacé de faire éclater les pipelines russes vers l'Europe.
Trois fuites mystérieuses avaient déjà été détectées sur Nord Stream 1 et 2 et alors que le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira vendredi 30 septembre à la demande de la Russie, une quatrième fuite a été identifiée sur les gazoducs.
Si ces gazoducs ne sont pas actuellement en service, le Premier ministre danois l'affirme : « Nous ne parlons pas d'un accident. »
Mais les gazoducs Nord Stream 1 et 2, qui relient la Russie à l'Allemagne, ont-ils fait l'objet de sabotages ? La question ne semble plus faire de doute ce mardi soir.
Lors d'une conférence de presse, la Première ministre danoise Mette Frederiksen a parlé d'« actes délibérés » : « On ne parle pas d'un accident », a-t-elle ajouté, sans nommer de suspect.
Pour Copenhague, les trous par lesquels s'échappe le gaz sont « trop grands » pour être accidentels ; cette dernière aurait été causée « par des détonations », a expliqué le ministre de l'Energie Dan Jørgensen.
Les fuites devraient durer « au moins une semaine », selon Copenhague.
Selon le mari polonais d'Anne Applebaum, la conseillère néo-conservatrice de l'administration Biden et d'Hillary Clinton, l'attaque contre Nord Stream est un acte de terrorisme d'État américain qui condamnera des millions de personnes et répercutera d'abord sur les Allemands : « Les Européens sont donc condamnés à un hiver glacial. »
Le député européen Radek Sikorski a retweeté les remarques de Biden avec le journaliste d'ABC Press.
Source : Olivier Demeulenaere
3- La France entre en conflit direct
Après la victoire du oui aux référendums sur le rattachement des quatre régions de Donetsk et Lougansk ainsi que celles de Zaporijjia et Kherson à la Russie. La France DE MACRON reçoit l'ordre du commandement américain d'aller droit dans le mur en affrontant directement la Russie.
Selon Opex360, quelle que soit l’évolution de la situation [conflit gelé ou poursuite des combats], les forces ukrainiennes resteront sur-mobilisées.
Et elles auront besoin de renforcer leurs capacités et de se régénérer afin de pouvoir tenir dans la durée. D’où l’intérêt de la proposition de l’Union européenne visant à mettre sur pied une mission d’entraînement et de formation à leur profit, sur le même modèle que celles déjà établies au Mali, en Centrafrique ou, plus récemment, au Mozambique.
Cette mission d’assistance militaire, proposée par Josep Borell, le Haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, a obtenu un premier feu vert politique lors d’une réunion des ministres de la Défense des 27 États membres, le 30 août dernier. La France y « prendra toute sa part », avait alors indiqué le ministère des Armées.
Les détails de cette future mission – qui devrait s’appeler « EUTM Ukraine » – sont encore à préciser. Mais selon une information du quotidien Le Monde, Paris aurait l’intention d’envoyer un détachement d’instructeurs militaires en Pologne.
« Le ministère des Armées a choisi d’appuyer la mission de formation des soldats ukrainiens décidée cet été par l’Union européenne et a arrêté les grands principes de sa participation. Les militaires français devraient s’installer en Pologne, où ils dispenseront des entraînements de cinq semaines dans des camps militaires dédiés », a en effet avancé le journal du soir, dans son édition du 28 septembre. Et de préciser que « l’état-major aurait fait part de sa volonté d’aller vite et d’être opérationnel avant la fin 2022 ».
Pour rappel, dans le cadre, cette fois, de l’Otan, la France est la nation-cadre du bataillon multinational déployé en Roumanie [mission Aigle] et dispose d’unités placées sous commandement britannique en Estonie [mission Lynx]. En outre, l’armée de l’Air & de l’Espace envoie régulièrement des Rafale et des E-3F Awacs patrouillent dans l’espace aérien polonais. Enfin, des soldats ukrainiens ont été accueillis à Canjuers, afin de se former à l’utilisation des CAESAr [Camions équipés d’un système d’artillerie] promis à Kiev.
À priori, l’EUTM Ukraine devrait se concentrer sur l’entraînement d’unités ukrainiennes déjà constituées et proposer des formations dans des domaines spécifiques, tels que le déminage, la médecine de guerre et le soutien logistique. Elle viendrait ainsi compléter l’opération « Interflex » qui, menée par le Royaume-Uni, avec le concours d’une plusieurs pays européens, vise à former 10 000 recrues de l’armée ukrainienne tous les 120 jours. À noter que le Danemark et l’Espagne ont également l’intention de former des soldats ukrainiens sur leurs propres sites militaires.
Source : Opex 360
4- Militarisme: la France devra dépenser plus
La Loi de programmation militaire [LPM] actuellement en vigueur prévoyait un effort financier de 295 milliards d’euros sur la période 2019-25 afin de porter le montant du budget annuel des armées à 50 milliards, soit peu ou prou l’équivalent de 2% du PIB.
L’objectif était alors de « réparer » un modèle d’armée complet, mis à mal par des années de contraintes budgétaires, mais aussi de tracer la voie vers « l’ambition 2030 ».
Le projet de finances 2023, dévoilé le 26 septembre, confirme cette trajectoire financière. Ainsi, le budget du ministère des Armées sera porté à 44 milliards d’euros l’an prochain [soit +3 milliards par rapport à 2022]. Ce qui portera le total des dépenses militaires à 197,8 milliards sur la période 2019-23.
En outre, le ministère de l’Économie et des Finances a confirmé que la mission « Défense » serait dotée de 47 milliards d’euros en 2024 et de 50 milliards en 2025. Cela étant, et comme l’a annoncé le gouvernement, une nouvelle LPM sera soumise au Parlement l’an prochain.
Et, lors de l’ouverture du salon EuroSatory, en juin, le président Macron en a précisé les paramètres : planifier un « investissement dans la durée, clair et fort », consolider le modèle d’armée complet, se positionner « encore plus fortement sur l’évolution à la fois de la menace et des réalités que nous sommes en train de vivre aussi bien sur le théâtre sahélien que dans cette guerre de haute intensité revenue sur le sol européen » et passer à une « économie de guerre ».
Évidemment, cela ne sera pas conséquence sur le niveau des dépenses militaires… En outre, il s’agit aussi d’éviter le risque d’un « décrochage » par rapport aux autres pays européens, qui, pour la plupart, ont annoncé des hausses parfois significatives de leur effort de défense. Tel est le cas de l’Allemagne, qui entend se doter de « forces conventionnelles » devant être la « pierre angulaire » du pilier européen de l’Otan. Et aussi celui du Royaume-Uni, dont le ministre de la Défense, Ben Wallace, a récemment dit vouloir un budget de 100 milliards de livres sterling à l’horizon 2030.
Seulement, l’état des finances publiques [dette publique équivalente à 110% du PIB, un déficit public ayant doublé par rapport à 2017, etc] et le contexte économique incertain [effet des sanctions contre la Russie, inflation, prix de l’énergie, etc] permettront-t-il d’augmenter significativement le budget des armées, alors que d’autres priorités seront aussi à financer? Dans une note publiée en mai, la Cour des comptes a exprimé ses doutes, appelant à faire des choix entre les capacités opérationnelles à conserver [et à développer] et celles à abandonner.
Quoi qu’il en soit, selon des chiffres obtenus par la Tribune, qui s’appuie sur des « sources concordantes », le budget de la Défense devrait connaître une progression significative dans les années à venir…
Alors que, pour les états-majors, un investissement d’au moins 425 milliards d’euros pour les années 2024-31 serait nécessaire pour « financer l’ambition 2030 », Bercy mettrait sur la table 377 milliards, soit un montant 28% plus élevé que celui inscrit dans la LPM en cours. De son côté, le ministère des Armées couperait la poire en deux, en demandant 400 à 410 milliards [soit environ +35%]. Sur la période 2024-31, le budget annuel moyen de la mission « Défense » pourrait donc être compris entre 54 et 57 milliards d’euros [contre 42 milliards pour la LPM 2019-25].
D’après La Tribune, le montant de l’enveloppe dont bénéficieront les armées dans le cadre de la prochaine LPM devrait être précisé à l’occasion du Conseil de défense et de sécurité nationale, qui doit se tenir à l’Élysée ce 28 septembre.
Source : Opex 360
5- France : émeutes de pain ?
En France comme en Belgique, les boulangeries sont étranglées par les prix de l'énergie.
Déjà confrontés à l'augmentation du prix de certaines matières premières, les professionnels du pain redoutent des fermetures en cascade en raison des hausses des fractures pardon factures énergétiques.
Le prix de la baguette pourrait grimper de 30%. Un produit du quotidien, voire un symbole, est à son tour touché par la crise énergétique : la baguette de pain, très prisée en France comme en Belgique, risque fort de voir son prix augmenter fortement en raison de la flambée des prix du gaz et de l'électricité.
Si une hausse de 4 centimes sur un an avait déjà été constatée en juin, les boulangers et leurs représentants prévoient désormais une augmentation bien plus conséquente, après avoir absorbé dans un premier temps les surcoûts liés à l'augmentation du cours du blé.
Les hausses des prix de l'énergie représentent ainsi la cerise sur le gâteau ; selon les mots de Dominique Anract, président de la Confédération nationale de la boulangerie pâtisserie française (CNBPF), qui s'est exprimé auprès de BFM Business.
À l'heure où les gouvernements recommandent aux citoyens de faire preuve de « sobriété », les boulangers ne peuvent en effet pas se passer de leurs fours très énergivores, qui fonctionnent au gaz ou à l'électricité.
« Difficile de cuire un pain à basse température », a ironisé, côté belge, Albert Denoncin, le président de la Fédération des boulangers francophones, auprès de la RTBF. Ce dernier a aussi cité les chambres froides utilisées par la profession, également voraces en électricité.
Selon les deux représentants, il est impensable de ne pas répercuter ces hausses sur le consommateur.
« Le boulanger qui n'augmentera pas sa baguette, il fermera », a plaidé Dominique Anract, se disant persuadé que « les consommateurs comprendront ».
Source : RT