Au sommaire :
1- Droit de l'homme occidental, une arnaque !
Le négociateur en chef de l'Iran dans les pourparlers pour relancer l'accord nucléaire de 2015 a reproché à l'Union européenne son silence face à la violation des droits des Iraniens par les États-Unis tout en exprimant son inquiétude quant à la situation des droits de l'homme dans le pays. Ali Bagheri Kani, qui est également vice-ministre des Affaires étrangères chargé des affaires politiques, a fait cette remarque dans un tweet, lundi, en réaction apparente aux remarques interventionnistes de certains pays européens sur les récentes émeutes en Iran.
"Le silence assourdissant de l'UE et le respect excessif des sanctions unilatérales illégales des États-Unis ainsi que les violations généralisées et systématiques des droits de l'homme d'innocents iraniens, comme documenté par @AlenaDouhan, sont emblématiques de son double standard vis-à-vis des droits de l’homme", a-t-il dit.
Dans une déclaration dimanche au nom de l'UE, le chef de la politique étrangère du bloc, Josep Borrell, a critiqué Téhéran pour ce qu'il a qualifié d'usage "disproportionné" de la force contre les manifestants.
Le ministre des Affaires étrangères Amir-Abdollahian blâme les États-Unis pour avoir fomenté des émeutes et s'ingérer dans les affaires intérieures de l’Iran. Le ministre iranien des Affaires étrangères dénonce l'ingérence américaine dans les affaires intérieures du pays et l'incitation aux émeutes et à l'instabilité en Iran.
Dans son autre tweet, M. Bagheri Kani a remis en doute l'affirmation des pays européens selon laquelle ils sont préoccupés par la situation des droits de l'homme en Iran alors qu'ils continuent de respecter les sanctions imposées par les États-Unis sur les médicaments et les équipements médicaux.
"La question fondamentale est la suivante : comment les États européens qui refusent de fournir les médicaments et les pansements nécessaires pour atténuer les souffrances et les douleurs sans fin des enfants papillons et causer la mort de ces enfants innocents peuvent-ils être préoccupés par la situation des droits de l'homme en Iran ?", a-t-il écrit.
Les sanctions américaines contre l'Iran ont étouffé les canaux financiers qui pourraient être utilisés pour fournir à la République islamique le remède pour les personnes souffrant d'épidermolyse bulleuse (EB) et d'autres fournitures médicales dont elle a cruellement besoin.
Washington a rétabli les cruelles sanctions économiques après avoir unilatéralement abandonné l'accord de 2015 entre la République islamique et les puissances mondiales.
L'ambassadeur d'Iran en Suède, Ahmad Ma'soumifar, a déclaré en juillet qu'une société pharmaceutique suédoise continuait de suspendre la fourniture de pansements spéciaux nécessaires pour traiter les patients iraniens souffrant d'EB, en pleine conformité avec les sanctions américaines contre l'Iran.
2- La sioniste Borne frappe les Français au porte-feuille
« Le dialogue ne viendra pas de notre côté » : Borne commet un lapsus en évoquant les retraites.
Alors qu'elle appelait les syndicats et les groupes parlementaires au dialogue sur la réforme des retraites, expliquant que c'était la voie « privilégiée » par le gouvernement, la Première ministre française, Isabelle Borne, a fini par dire... l'exact opposé. Venue défendre sur le plateau de BFM TV la contestée réforme des retraites, la Premier ministre Elisabeth Borne a laissé échapper un malencontreux – ou révélateur ? – lapsus ce 26 septembre.
« On a besoin d'avoir des partenaires au niveau des organisations patronales et syndicales et au niveau des groupes parlementaires qui sont prêts au dialogue, à la recherche de compromis », a-t-elle commencé par expliquer sur ce brûlant dossier. « Je vous dis moi, c'est la voie que je privilégie. Et le dialogue ne viendra pas de notre côté », a-t-elle alors lâché, avant de rapidement se reprendre : « Pardon le "dialogue", le blocage ne viendra pas de notre côté ».
Le gouvernement est déterminé à mener à bien la contestée réforme des retraites. Dans un entretien au Journal du dimanche le 25 septembre, le ministre de l'Action et des Comptes publics Gabriel Attal n'avait d'ailleurs pas fait mystère des intentions du gouvernement : « Oui, nous ferons la réforme des retraites. Notre régime est déficitaire. Je préfère dire la vérité aux Français, même si elle peut parfois être difficile à entendre. » Reste à voir par quel méthode le gouvernement s'y prendra, alors qu'il ne dispose plus de la majorité absolue à l'Assemblée. Les députés RN ont notamment fait savoir qu'ils voteront les motions de censure quel que soit le groupe qui les aura déposées, si le gouvernement devait recourir au 49.3 pour faire adopter la réforme. Le député insoumis Manuel Bompard s'est dit également prêt à voter « toutes les motions de censure », s'il est en accord sur « le contenu ».
Source : RT France
3- Russie : la traque aux espions japonais
Les services de renseignement russe ont annoncé avoir arrêté « en flagrant délit » d'espionnage le consul général du Japon à Vladivostok, Motoki Tatsunori. Le diplomate a désormais 48 heures pour quitter le pays. Le Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie (FSB) a publié un communiqué le 26 septembre annonçant qu'avait été mis fin aux « activités d'espionnage du consul général du Japon à Vladivostok, Motoki Tatsunori ».
Le service de renseignement a précisé que le diplomate avait été interpellé « en flagrant délit, alors qu'il recevait une rémunération pour la fourniture d'informations à diffusion restreinte ». Les informations concerneraient «la coopération de la Russie avec un pays de la région Asie-Pacifique » et « l’impact de la politique des sanctions occidentales sur la situation économique du Territoire du Primorié [région orientale de la Russie qui comporte notamment une frontière terrestre avec la Chine, la Corée du Nord et qui fait face au Japon] ».
Persona non grata en Russie
« Une protestation a été adressée à la partie japonaise par voie diplomatique », précise le FSB. Le consul japonais à Vladivostok doit quitter la Russie dans les 48 heures », précise pour sa part le ministère russe des Affaires étrangères qui dit avoir convoqué le « ministre conseiller de l'ambassade du Japon Moscou » pour évoquer l'affaire. Les relations entre le Japon et la Russie à la suite de l’opération militaire en Ukraine ne cessent de se dégrader. Tokyo a suivi les Occidentaux dans leur politique de sanctions contre la Russie. Moscou s'est ensuite retiré au mois de mars du dialogue avec Tokyo sur l'établissement d'activités économiques conjointes dans les îles Kouriles.
En avril, le Japon a, pour la première fois depuis 2003, estimé que ces îles, situées au nord de l'archipel, étaient « occupées illégalement » par Moscou. Ce différend territorial empêche la signature d'un traité de paix entre les deux pays depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Source : RT
4- Un nouvel incendie s’est déclaré à bord du sous-marin nucléaire d’attaque Perle
Un communiqué de la préfecture maritime a indiqué que, ce 26 septembre, vers 12h42, « alors qu’il était en maintenance de longue durée sur la base navale de Toulon, un incendie s’est déclaré à bord du sous-marin nucléaire d’attaque Perle. Le sinistre s’est déclenché dans un local dédié au stockage de vivres situé en zone avant du sous-marin. Le sous-marin a été évacué ».
Et d’ajouter : « Il n’y a pas de blessés. Le feu reste circonscrit dans le local concerné par l’événement initial et aucun risque radiologique n’est à craindre. Conformément aux procédures et à titre préventif, le Plan d’urgence interne [PUI] du site de la base navale de Toulon a été déclenché. L’intervention des équipes spécialisées, composées notamment de marins-pompiers de la base navale et de renforts du bataillon des marins-pompiers de Marseille, est en cours. »
Reste maintenant à voir l’étendue des dégâts… Et si ceux-ci sont de nature à remettre en question le programme du SNA Perle, à un moment où la Marine nationale ne peut compter sur ses quatre sous-marins nucléaires d’attaque disponibles sur les six dont elle dispose.
Ce 12 juin 2020, alors qu’il se trouvait en cale sèche à Toulon pour son dernier arrêt technique majeur [ATM], le sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] Perle était encore la proie des flammes, un incendie s’étant déclaré dans un compartiment situé au niveau de sa proue. Les dégâts étaient tels que son avenir semblait alors compromis… étant donné que l’on pouvait craindre une altération de l’acier de sa coque épaisse sous l’effet des fortes chaleurs.
Finalement, et après des études menées par le Service de soutien de la Flotte [SSF] et Naval Group, il fut décidé de réparer le SNA Perle… en remplaçant sa proue par celle du SNA Saphir, retiré du service quelques mois plus tôt. Cette opération, très compliquée, fut menée à bien à Cherbourg… Puis le sous-marin revint à Toulon. Et les travaux prévus lors de son ATM allaient donc se poursuivre.
Au passage, et selon l’amiral Pierre Vandier, le chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM], l’enquête avait déterminé qu’un « éclairage » en contact » avec une feuille de plastique en vinyle était vraisemblablement à l’origine de la cause du sinistre.
Des précautions supplémentaires ont-elles été depuis prises pour éviter tout nouvel incident de ce genre, que ce soit à bord du SNA Perle ou d’un autre bâtiment? Toujours est-il que, plus de deux ans après, un feu s’est déclaré à bord du même sous-marin, dont le retour à la mer est prévu pour le premier semestre 2023.
Source : Opex360
5- Snowdon naturalisé russe !
Aujourd'hui, le 26 septembre 2022, le président de la Russie a signé un décret sur l'admission d'un certain nombre de citoyens étrangers à la citoyenneté russe. Parmi les personnes nées à différentes époques dans les républiques de l'Union soviétique, il y a aussi un nom de famille dans cette liste, qui ces dernières années a été, comme on dit, particulièrement fort. C'est le nom de famille de l'ancien officier du renseignement américain Edward Snowden. Le décret stipule qu'Edward Joseph Snowden, né le 21 juin 1983 aux États-Unis d'Amérique, est accepté dans la citoyenneté russe.
En 2013, Edward Snowden, qui était à l'époque un employé de la CIA et de la NSA (États-Unis), a remis aux journalistes des données sur le travail de plusieurs programmes secrets de surveillance totale. Ces programmes des services de renseignement américains impliquaient la mise en œuvre de la surveillance, y compris des dirigeants d'États étrangers - principalement en lisant les données de leurs appareils mobiles via un logiciel spécial.
En outre, Edward Snowden a effectué le vol de plus d'un million et demi de fichiers, qui d'une manière ou d'une autre étaient liés aux opérations (y compris secrètes) des forces de l'ordre américaines dans différentes régions du monde. Ces dossiers ont révélé la vaste étendue de l'ingérence américaine dans les affaires d'un certain nombre de puissances étrangères, y compris celles qui se considèrent comme des alliés des États-Unis.
Source: topwar.ru