Au sommaire :
1- Israël : « C’est l’Amérique le coupable ! »
Un média israélien a révélé que ce sont les États-Unis qui étaient derrière les émeutes qui ont eu lieu en Iran pendant une dizaine de jours, regrettant que leurs efforts aient été avortés par les autorités iraniennes, mais évitant d’évoquer une quelconque implication israélienne.
« Les autorités iraniennes ont réussi à éteindre la vague de protestations, car il y a un très net déclin de leur taille et de leur force », a fait remarquer le chroniqueur pour les questions arabes de la chaîne de télévision israélienne Channel 12, Ehud Yaari, qui regrette que « les efforts américains n’aient pas fonctionné », rapporte le site web de la télévision libanaise d’information al-Mayadeen.
Malgré les éclaircissements des responsables iraniens sur les circonstances entourant le décès de Mahsa Amini, de violentes manifestations de rue ont conduit à des attaques contre des agents de sécurité et à des actes de vandalisme contre des biens publics et des lieux sacrés.
De même, ont été attaqués, détruits, incendiés des sites publics et gouvernementaux, des voitures de police et des ambulances…
Des foules immenses de personnes sont descendues dimanche 25 septembre dans les rues de la capitale iranienne Téhéran pour dénoncer les actes de vandalisme et de profanation des saintetés islamiques par des émeutiers au cours de la semaine dernière à la suite de la mort d’une jeune Iranienne après avoir été emmenée dans un poste de police.
Avec Al-Manar
2- Le Pakistan a envoyé à l’Ukraine 75 000 munitions d’artillerie
Les autorités pakistanaises ont décidé de soutenir l’Ukraine en lui fournissant 10 cargaisons de munitions. La livraison pakistanaise à l’Ukraine comprend des munitions de 155 mm, ce qui est un soutien très important.
Auparavant, des images de telles munitions figuraient déjà sur les séquences vidéo de l’armée ukrainienne, et ce qui est assez remarquable, c’est que ces munitions ont été spécialement produites pour répondre aux besoins de l’armée ukrainienne dans le conflit contre les Russes de juin à juillet de cette année.
Afin de brouiller les pistes, l’armée pakistanaise a donc été contrainte de traverser plusieurs pays du Moyen-Orient, dont Oman, l’Arabie saoudite, l’Égypte et la Roumanie. La livraison finale de munitions a été effectuée par un avion militaire britannique qui, selon un certain nombre de données, a atterri directement sur le territoire ukrainien.
Islamabad n’a pas encore commenté la fourniture de munitions à l’Ukraine, cependant, de telles actions pourraient sérieusement aggraver les relations entre la Russie et le Pakistan.
On ne sait pas si des munitions de fabrication pakistanaise ont été livrées à l’Ukraine en septembre, cependant, compte tenu de la production d’obus dans ce pays, si nécessaire, on peut parler de la fourniture de centaines de milliers de munitions.
Source : Avia-pro
3- Zelensky à Biden : les NASAMS étaient déjà arrivés
Volodymyr Zelensky, annonce l’arrivée des armes promises par les États-Unis alors qu’elles se trouvent déjà sur le territoire ukrainien.
Bien que le président ukrainien Volodymyr Zelensky ait récemment annoncé l’arrivée de systèmes américains NASAMS en Ukraine, on apprend que ces armes sont déjà en Ukraine depuis au moins une semaine. Les habitants de Kharkiv avaient précédemment signalé avoir vu des systèmes NASAMS américains à la périphérie de la ville.
Certains de ces lanceurs ont suscité la curiosité des habitants de Kharkov et de Nikolaev ; ces lanceurs qui se sont révélés plus tard être des systèmes NASAMS ont été livrés par les États-Unis et ils sont déjà déployés depuis environ une semaine.
Actuellement, au moins deux de ces lanceurs sont déployés au nord et à l’est de Kharkov. Il convient de noter que des lanceurs similaires ont également été plantés dans la banlieue de Nikolaev, cependant, le nombre exact de NASAMS dans la région reste à déterminer.
Les systèmes NASAMS sont déjà déployés au nord et à l’est de Kharkov, ainsi qu’à proximité de Nikolaev : « Je tiens à remercier le président [Joe] Biden pour sa décision favorable ainsi le Congrès américain, nous avons obtenu le NASAMS », a déclaré Vladimir Zelensky.
C’est sans doute pour la même raison que l’on a appris il y a quelques jours le déploiement de leurres par l’armée ukrainienne pour masquer la présence de véritables lanceurs.
Pour le moment, il n’y a pas de détails sur la fourniture de systèmes de défense aérienne NASAMS à l’Ukraine, cependant, on a appris plus tôt la fourniture de plusieurs batteries de ces armes, ce qui pourrait indiquer le transfert de deux douzaines de lanceurs aux forces armées ukrainiennes. L’efficacité de ces armes reste à prouver.
4- Taïwan: Pékin hausse le ton
Réagissant aux tentatives de l’Occident de déclencher une révolution de couleur en Chine dans le but futile de séparer Taïwan de la Chine continentale, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi à l’ONU a une nouvelle fois haussé le ton tout en promettant des actions « déterminées » pour empêcher « toute ingérence étrangère ».
Aux dernières nouvelles, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a assuré samedi devant la tribune de l’ONU que son pays déciderait d’actions « déterminées » pour s’opposer aux « ingérences extérieures » concernant Taïwan.
« Nous devons combattre fermement les activités séparatistes de Taïwan et prendre des mesures déterminées pour nous opposer à toute ingérence extérieure », a-t-il déclaré à l’Assemblée générale des Nations unies.
5- Total frappe à la porte du Qatar
Le Qatar a annoncé un nouveau grand contrat avec la major française. TotalEnergies tire le tapis sous les pieds des Américains.
L’annonce tombe à point pour appuyer la démonstration que le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, s’apprête à dérouler devant les investisseurs, mardi et mercredi à New York.
TotalEnergies, ce n’est pas que la Russie, devrait-il marteler.
C’est même de moins en moins la Russie. « Nous nous attendons à ce que TotalEnergies mette l’accent sur la question “À quoi ressemble le groupe post-Russie ?”, en soulignant ses opérations de croissance dans les autres régions du monde », explique Biraj Borkhataria, directeur associé de la recherche Europe chez RBC.
Pour preuve, donc, TotalEnergies a signé samedi un nouvel investissement de 1,5 milliard de dollars avec l’un des tout premiers producteurs de gaz naturel liquéfié au monde, le Qatar.
« Qatar¬Energy (QE) a sélectionné TotalEnergies comme premier partenaire étranger pour le développement du champ de gaz naturel Northfield South (NFS) », affirme le géant qatari des hydrocarbures.
La participation de TotalEnergies dans ce projet est de 9,375 %, alors que le Qatar a fixé à 25 % la part totale des sociétés étrangères.
Pour TotalEnergies, il s’agit du deuxième investissement dans le GNL avec l’émirat dévoilé cette année, après celui annoncé en juin pour plus de 2 milliards de dollars.
Le Français était le premier partenaire annoncé sur ce contrat portant sur le Northfield East, grillant la politesse au géant américain ExxonMobil.
D’après les Qataris, Northfield est le plus grand gisement de gaz au monde, avec des réserves estimées à 10 % des réserves mondiales connues.
Boom du GNL qatari
Présent depuis environ trente ans dans le pays, le Français a su se placer pour bénéficier de la très forte croissance attendue ces prochaines années de la production de GNL qatari.
L’émirat souhaite augmenter de 60 % sa production de gaz d’ici 2027. TotalEnergies « aura un rôle stratégique renforcé » dans le développement gazier au Qatar, assure le ministre de l’Énergie et PDG de QatarEnergy (QE), Saad Sherida al-Kaabi.
En plus de ses investissements dans l’émirat, TotalEnergies devrait se renforcer ces prochains mois dans l’autre géant du GNL, les États-Unis. La major devrait y valider l’année prochaine l’extension de l’usine de GNL de Cameron, qu’elle possède aux côtés de l’américain Sempra et de groupes japonais. Le groupe se présente déjà comme le premier exportateur de GNL américain grâce à ses contrats de long terme et à ses parts dans des usines de liquéfaction.
Patrick Pouyanné déroule la stratégie qu’il a élaborée pour le groupe : plus de renouvelables et surtout plus de GNL, dont il veut doubler les ventes d’ici 2030 pour qu’il représente la moitié de son mix. De quoi compenser la diminution des ventes de pétrole de 30 % d’ici la fin de la décennie.
Certains projets se déroulent cependant moins bien que prévu. La construction de l’usine de GNL Arctic LNG 2, en Russie, est à l’arrêt, bloquée par les sanctions européennes, même si la première usine, Yamal, continue de fonctionner. De plus, le groupe a été contraint, en avril 2021, de déclarer la force majeure pour geler la construction de son usine de liquéfaction de gaz dans le nord du Mozambique.
TotalEnergies n’abandonnera cependant pas l’exploitation pétrolière. Il construit actuellement en Ouganda les puits et infrastructures nécessaires à l’exploitation d’un nouveau champ pétrolier. Il a aussi annoncé en février dernier une « découverte significative » au large de la Namibie, dans le cadre de sa campagne d’exploration pétrolière offshore dans le bassin d’Orange. Projet pour lequel le groupe français est également associé à QatarEnergy.
Source : Le Figaro