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E-Press du 24 septembre 2022

Discours de Sergueï Lavrov devant le conseil de sécurité de l'ONU, le 23 septembre 2022. ©AFP

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Au sommaire :

1- Drone : Kiev en voie de rupture avec l'Iran

L'Ukraine a annoncé qu'elle "réduirait considérablement" la présence diplomatique de l'Iran dans le pays, en réponse à la livraison d'armes par Téhéran à Moscou le même jour que le port d'Odessa a été soumis à une frappe russe au cours de laquelle des drones iraniens ont été utilisés.

"En réponse à un tel acte hostile, la partie ukrainienne a décidé de priver l'ambassadeur d'Iran en Ukraine de ses lettres de créance et de réduire considérablement le nombre de membres du personnel diplomatique à l'ambassade d'Iran à Kiev", a déclaré le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Cette décision a été signalée au chargé d'affaires iranien en Ukraine, qui a été convoqué au ministère des Affaires étrangères.

"La partie iranienne a été informée que la livraison par la Russie d'armes iraniennes (...) est en contradiction directe avec la position de neutralité et de respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine", a ajouté le ministère.

Source : raialyoum.com

 

2- Macron : le fiasco onusien

Emmanuel Macron a-t-il parlé à l’Assemblée générale de l’ONU devant une salle aux trois-quarts vide ?

Eh bien, pas moyen de le dissimuler. Les caméras des Nations unies ne flattent personne. Les pays membres non plus. L’assistance clairsemée pour ce discours que certains de nos médias ont voulu nous présenter comme un monument de la pensée politique mondiale nous dit la triste réalité sur l’abaissement de notre pays.

Eh bien oui, vous ne rêvez pas. Même BFM TV n’a pas pu le cacher puisque les images étaient retransmises en direct ! Et François Asselineau souligne à juste titre qu’il s’agit d’une véritable humiliation. Les chefs d’État africains n’auraient pas osé sécher les discours de François Mitterrand ou Jacques Chirac. Et les pays latino-américains y venaient par intérêt et convergence de vues.

Si vous doutez encore, voici la salle filmée sous un autre angle :

Voilà le prix payé pour l’inflation verbale, pour l’agitation permanente, pour les leçons données à la terre entière, pour l’incapacité à réaliser ce qu’on a annoncé.

Pendant longtemps nos présidents ont tiré le pays vers le haut – jusqu’à Sarkozy.

Nos chefs d’État tenaient leur rang de membres permanents du Conseil de sécurité.

À présent, c’est notre présence à ce titre au Conseil – si chèrement acquise par De Gaulle – qui risque d’être remise en cause.

Dans une prophétie qui pourrait bien devenir auto-réalisatrice, Emmanuel Macron a d’ailleurs dit son soutien à l’élargissement du nombre des membres permanents. Il y a quelque temps, il imaginait même de partager le siège de la France avec l’Allemagne et l’Union européenne.

Heureusement que l’UE est en train de se discréditer à la face du monde en poussant à la guerre en Ukraine de toutes ses forces. Et heureusement que l’industrie allemande va prendre un sérieux coup du fait du boomerang des sanctions ! Cela nous laisse un petit répit pour reprendre nos esprits et rétablir l’autorité de la France.

Source : Le Courrier des Stratèges

 

3- Dmitri Medvedev : « Les armes hypersoniques atteindront plus rapidement des cibles aux États-Unis et dans l’UE »

Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, a averti que les « hypersons » (armes hypersoniques – ndlr) pourraient rapidement atteindre des cibles tant aux États-Unis qu’en Europe. Selon lui, tous les habitants des États de l’OTAN devraient écouter la Russie pour comprendre qu’elle a choisi sa propre voie.

• Les autorités russes ont décidé d’incorporer les républiques du Donbass et les « autres territoires » au pays.

• Les nouvelles régions seront protégées avec l’aide des personnes mobilisées.

• La Russie peut utiliser toutes les armes, « y compris les armes stratégiques », donc « pas besoin d’intimider Moscou ».

Ce sont les conclusions que le vice-président du Conseil de sécurité, Dmitri Medvedev, a tirées du discours à la nation prononcée par Poutine le 21 septembre, lorsqu’il a annoncé la mobilisation partielle.

« Des référendums seront organisés, et les républiques du Donbass et d’autres territoires seront acceptés dans la Russie. La protection de tous les territoires qui ont adhéré sera considérablement renforcée par les forces armées russes ».

« La Russie a annoncé que ce ne sont pas seulement les capacités de mobilisation, mais aussi toutes les armes russes, y compris les armes nucléaires stratégiques et les armes basées sur de nouveaux principes, qui pourraient être utilisées pour cette protection.

Par conséquent, divers idiots à la retraite avec des lampas généraux n’ont pas besoin de nous effrayer en parlant d’une attaque de l’OTAN contre la Crimée. L’hypersondeur pourra atteindre des cibles en Europe et aux États-Unis beaucoup plus rapidement, c’est garanti ».

« L’establishment occidental, en général, tous les citoyens des pays de l’OTAN doivent comprendre que la Russie a choisi sa propre voie. Il n’y a pas de retour en arrière possible », a souligné M. Medvedev.

Source : Pravda.ru

 

4- Plan de Poutine et Xi

Lors de la conférence sur la défense nationale et la réforme militaire à Pékin, le président chinois Xi Jinping a noté que dans les conditions actuelles, il est nécessaire de prêter attention à la situation actuelle dans le monde et de « comprendre les exigences des tâches » auxquelles le pays est confronté.

« Il est nécessaire de se concentrer sur la préparation des guerres, ainsi que d’avoir le courage d’explorer et d’innover », a souligné le dirigeant chinois cité par l’agence de presse Xinhua).

Dans le même temps, il est important de noter que la Chine pourrait tenter de débarquer à Taïwan dans les deux prochaines années afin de remettre l’île rebelle sous sa juridiction. Apparemment, cela sera fait avant la fin de l’opération spéciale russe en Ukraine.

Après cela, avec un haut degré de probabilité, des sanctions à grande échelle par Washington et ses alliés contre Pékin suivront.

La confrontation simultanée des États-Unis avec la Russie et la Chine brisera l’économie de l’Occident collectif qui ne résistera pas à une dure guerre des sanctions. Il est tout à fait possible que ce soient les objectifs ambitieux que Vladimir Poutine et Xi Jinping tentent d’atteindre.

Entre-temps, la Chine a réagi à l’annonce par le président russe d’une mobilisation partielle le 21 septembre. Le ministère chinois des Affaires étrangères a appelé toutes les parties au conflit militaire en Ukraine à cesser les hostilités et à s’asseoir à la table des négociations.

Source : Reporter

 

5- Le G7 « ne reconnaîtra jamais » les référendums d'adhésion à la Russie du Donbass et d'autres régions

Les leaders du G7 ont « fortement condamné » ce qu'ils considèrent être de « faux référendums », en référence aux scrutins organisés dans le Donbass et dans les territoires sous contrôle russe des régions de Zaporojié et de Kharkov.

 « Nous ne reconnaîtrons jamais ces référendums qui semblent être un pas vers une annexion russe, [ni] une prétendue annexion si elle a lieu », ont déclaré ce 23 septembre les leaders du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni), dans un communiqué diffusé par l'Allemagne qui assure la présidence du groupe cette année.

« Nous appelons tous les pays à rejeter sans équivoque ces référendums fictifs », ont-ils ajouté.

 En cause : les référendums sur une adhésion à la Russie organisés du 23 septembre au 27 septembre par les Républiques populaires de Donetsk (RPD) et de Lougansk (RPL), reconnues par Moscou, ainsi que dans les zones sous contrôle russe des régions de Kherson et Zaporojié.

Des scrutins organisés dans le contexte de l’« opération militaire spéciale » que la Russie mène en Ukraine depuis fin février dernier et pour laquelle elle a récemment lancé une mobilisation partielle.

Le G7 considère également que Moscou veut « créer un faux prétexte pour changer le statut du territoire souverain ukrainien, qui fait l'objet d'une agression russe en cours » et que « ces actions violent clairement la Charte des Nations Unies et le droit international ». Depuis l'annonce de ces scrutins d'adhésion à la Russie, les Occidentaux ont qualifié à de multiples reprises ceux-ci d'illégitimes et d'illégaux.

A contrario, la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a déclaré, ce 23 septembre : « [Les] référendums dans les régions de la RPD et de la RPL, de Zaporojié et de Kherson correspondent complètement au droit international et constituent la réalisation des droits légitimes des habitants de ces territoires à l'autodétermination et à organiser leur vie conformément à leurs propres traditions civilisationnelles, culturelles et religieuses. »

Le discours de Sergueï Lavrov devant le conseil de sécurité de l'ONU a mis à nu le plan des Etats-Unis et compagnie pour mettre poutine devant le fait accompli ukrainien, une intervention d'une grande éloquence d’une vingtaine minutes dont nous vous transmettrons un extrait :

Sylvie a commenté sur YouTube : « Evidemment ce discours ne passera pas à la télévision française même pas un extrait. »

Source : RT

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SOURCE: FRENCH PRESS TV