TV

Gaza coupe les ponts avec la Turquie pour se rapprocher de l'Algérie?

Exercice militaire algéro-russe à Hammaguir en novembre 2022. ©Mena Defense/Illustration Video: Vostok 2022

Y a-t-il une quelconque modalité de commerce entre l'entité israélienne d'une part et l'Algérie de l'autre? Évidemment que non et mille fois plus qu'une. Alors pourquoi les Sionistes se mettent-ils à prétendre vouloir sanctionner les entreprises algériennes ? Pour éviter un véritable naufrage dont leur politique maghrébine fait l'objet depuis qu'Alger a décidé de se rapprocher de la Résistance palestinienne y compris de son aile frériste au point même d'ambitionner de remplacer la Turquie auprès du Hamas .

Au fait cette perspective qui équivaut in fine à une totale rupture avec l'idée d'un quelconque compromis Israël/Palestine suscité une autre crainte: celle d'une coopération militaire étroite entre Alger et Gaza qui serait à même de renvoyer largement la balle de la normalisation dans le camp sioniste. Alger compte t il s'engager de plus près à Gaza de présider à un échange de combattants, d'expérience militaire d'armes entre Gaza et le Sahara à l'effet de basculer le jeu maghrébin en faveur de la Résistance? C'est plus qu'une probabilité sinon comment comprendre cette avalanche d'annonces précipitées de la part d'Israël qui touchent tous les domaines et dont l'objectif consiste à impressionner la Résistance maghrébine? En voici une première annonce colportée depuis quelques jours par les agences pro sionistes:

Le ministre de la Guerre d’Israël a dans ce cadre fait part de l’imposition de sanctions à 20 personnes et entreprises, une société algérienne entre autres, à cause de leur lien avec le Hamas. Récemment, le ministre israélien de la Guerre allègue que la société algérienne Cedar soutient le mouvement de Résistance islamique Hamas avec d’autres sociétés arabes.

Le Groupe Cedar est l’une des plus importantes entreprises algériennes dans le domaine du fer et de l’acier et dispose de 7 branches dans la production de barres d’armature, de plaques d’acier et de tuyaux.

Selon un communiqué publié par le bureau de Benny Gantz, repris par The Times of Israel, le Hamas, a des investissements d’une valeur de centaines de millions de dollars par le biais d’entreprises arabes.

Israël a-t-il peur que ces productions servent dans les ateliers de Gaza a la fabrication des armes? Or cette annonce entrecroise une autre, celle qui a l'air du déjà vu mais que les Sionistes mettent au devant de la scène là encore pour cacher leur inquiétude. 

Selon ce rapport Rabat se doterait d’une nouvelle base aérienne dans la zone militaire nord. 

La nouvelle base militaire devrait être construite dans le nord du Maroc, près de la ville de Hoceïm, où l’armée marocaine est censée installer les DCA achetées à la Chine, aux Etats-Unis et à Israël.  la décision de créer cette nouvelle infrastructure fait aussi suite à l’établissement d’une zone militaire dans l’est du pays, près de la frontière algérienne. Mais comme si cette deuxième annonce ne suffisait pas il y a une troisième information que rapportent les médias pro Sionistes .

D’après eux Rabat aurait  décidé d’aller encore plus loin, demandant a l'entité de lui fournir des drones de type Hermes 450. Ce drone tactique devrait donc s'ajouter au «kamikaze» Harop, aux  drones de collecte de renseignements sioniste arrivés au royaume pour espionner l'Algérie ou liquider les Sahraouis .

D'ailleurs le drone israélien Hermes 450 a une version armée de missiles israéliens Mikholit, et il a été utilisé pour mener des frappes terroristes contre les dirigeants et les commandants de la Résistance au Liban, en Syrie, la guerre à Gaza . La reconstruction est donc parfaite un Israël terroriste qui terrorisé son voisinage et un Israël retranché au Maroc qui s'applique ses méthodes au Sahara.

L'une des caractéristiques les plus importantes du missile Mikholit est qu'il pèse entre 20 kg et 30 kg et a une portée d'environ 10 km. Les altitudes de lancement typiques vont de 1 000 m à 3 000 m.

L'Elbit Hermes 450 est un véhicule aérien sans pilote israélien de taille moyenne et de plusieurs tonnages conçu pour de longues missions de vol tactique. Il a une capacité de vol de plus de 20 heures, avec une mission principale de reconnaissance, de surveillance et de relais de communication. C'est donc un moyen d'espionnage aussi. 

Mais quelle est cette crainte qui pousse Israël à bomber autant le torse? La réponse il faut la chercher dans les rues de la Cisjordanie et à Gaza là où tout Palestinien est convaincu qu'Alger à étouffé dans l'œuf la normalisation.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV