TV

Ce qui a poussé Israël à se rendre au bout de 950 missiles et 3 jours ...

Des missiles tirés depuis la bande de Gaza vers Israël, le 6 août 2022. (Photo via AFP) Vidéo: des missiles-choc du JIP qui changeront le visage de toute guerre à venir

Et à J+3 de la deuxième bataille balistique de la Résistance contre Israël et au bout de seulement 950 projectiles dont deux tiers des « roquettes de garage », l’entité se rendit, mains ligotées puisque entièrement soumises aux conditions de la Résistance, une entité  à qui les Américains avaient dopé depuis mai 2021 la DCA à coup de 30 milliards de dollars pour que « Epée de Qods » ne se reproduise plus, et que plus jamais l’Armée de l’air sioniste ne se réduise au rang d’« une dinde volante » crachant des GBU et JIDAM sur les femmes et enfants palestiniens pour cacher son incapacité à contrer les salves de missiles-roquettes de Gaza, même quand les lanceurs en sont directement ciblés !

Vidéo : le barrage de feu dans le ciel de Tel-Aviv, 7 août/twitter

Mais que s’est-il passé en ce troisième jour fatidique pour qu’Israël qui se vantait en juillet d’avoir de quoi commander une « OTAN moyen-orientale » avec comme principale mission d’intercepter et d’abattre des « missiles à longue portées iraniens » avant que ces engins ne sortent du ciel irakien et ne pénètre Tel-Aviv et Haïfa depuis la Jordanie voisine se rende de la sorte à Canossa et ce, au risque de se mettre à dos et ses parrains US et ses alliés arabes qui reprochent au gourou Lapid ce lundi matin d’avoir gaspillé des milliards pour un coup de bluff qui a fait mobiliser 25 000 soldats et réservistes, autant de chars et de blindés, la totalité des bases aériennes sionistes, ainsi que des centaines d’avions mais qui n’a duré que deux jours et trois nuits sans acquis militaire aucun ?

Car comparé à l’opération « Epée de Qods » où l’armée sioniste avait su tenir 11 jours face aux 4200 missiles, cette même armée a été en ce début août 2022 à un tiers de ses capacités d’encaisser les coups, puisqu’elle a cédé au bout de 3 jours et ce, bien que le nombre de projectiles tirés par Gaza ait été 4 fois moins important qu’en 2021. C’est que pour ce deuxième face-à-face missilière en un peu plus d’un an il y a eu trop d’imprévus, trop de surprises, trop de mauvais calculs commis par un nain israélien qui se trouve à des milliers d’années de lumière de ces extraordinaires capacités d’improvisation, de planification stratégique que sont celles de l’axe de la Résistance :

Vidéo : la frappe de missile contre Beer Shéva, à Gush Dan, banlieue huppée de Tel-Aviv, 7 août/twitter 

Vidéo: un missile côte-mer ayant frappé Askhol, 7 août /twitter

Mai quels ont été ces imprévus ?

En effet, s’il est vrai que les deux premiers jours de la nouvelle bataille de Gaza ont été surtout maqués par des « barrages de feu roquettier » destinés à paralyser la DCA « optimisée » israélienne, à en saturer les radars et à en épuiser les stocks de missiles intercepteurs, et ce de façon à ouvrir la voie aux missiles plus puissants, en J+3, les engins de la Résistance ont soudain élargi leur portée pour aller au-delà de l’enveloppe de Gaza et toucher droit la ville de Qods occupée, soit à une distance de 100 km de Gaza, en passant par Tel-Aviv où l’aéroport de Ben Gourion a été ciblé, quitte à se voir vider des avions de lignes qui tournaient des rounds en Méditerranée par parfaitement méfiant face à une défense aérienne aéroportuaire en rade.

Du coup, l’entité a compris l’ampleur du piège dans lequel il était tombé la tête en avant car en annonçant n’avoir pas à se battre contre le Hamas mais uniquement contre le «Hezbollah palestinien » ( Jihad islamique) Israël s’était  privé de la possibilité de frapper «  les réseaux de tunnels sous terrains de Gaza »  dit Métro , lesquels réseaux lui ont fait perdre sa guerre de 2021,  réseau sans quoi  jamais le JIP n’aurait pu frapper au-delà de l’enveloppe de Gaza, ni aussi fort ni aussi loin.

Vidéo: Ashkelon sous le barrage de feu, les Tamir n'explose qu'une fois, interception ratée!, 7 août/twitter 

Ce lundi le correspondant de la télévision israélienne Channel 13 Almog Booker  revient sur ce piège reconnaissant la colossale erreur de calcul d’Israël de se croire capable de diviser les Palestiniens et de pouvoir réduire le tout à un face-à-face Israël/JIP, « une perspective qui bien que irréalisable a mobilisé tous nos moyens et a rendu ce lundi cette trêve à laquelle nous nous soumettons encore plus humiliante ».

Vidéo: les soldats sionistes ramassent les restes des roquettes non interceptées, 7 août/twitter 

« C’est une défaite qui intervient après une folle journée de 7 août marquée « par des cars bourrés de colons fuyant Ashkol, Ashdod, Ashkelon et Sderot (…), par des soldats israéliens plantés autour de l’enveloppe de Gaza en attente de l’ordre d’invasion mais qui au moindre bruit de l’explosion couraient se mettre à l’abri sans se soucier des infiltrations de commandos palestiniennes à l’intérieur des colonies,  par ces 58 colonies criblées de roquettes où sont détruits stations de service, usine d’électricité, chaussés, immeubles, véhicules, usines ….comme en 2021 et  tout ceci alors qu’on tente de faire croire au monde que Dôme de fer a gagné et le JIP n’a que des roquettes de pacotille et ne peut pas nous nuire ! Une bêtise car ses plateformes balistiques même détruites, continuaient à tirer et à tirer à mesure que le temps passait, encore plus fort, encore plus loin et plus puissamment. Mais était-ce réellement des « Grad de garage » comme notre armée tente de nous le faire croire ? » 

Le CGRI dirige la contre-offensive contre Israël?

« Nous sommes certains que l'accord de cessez-le-feu conclu par le médiateur égyptien ne sera pas meilleur que les accords précédents, car l'entité sioniste ne le respectera pas. Quoi qu’il en soit, le Jihad islamique et ses dirigeants, ses combattants et ses martyrs, ont remporté la guerre et obtenu un acquis honorable face à l’ennemi israélien et qui plus est, ils ont obtenu l'appréciation, le respect et la gratitude arabe et islamique, en arrivant à imposer la plupart de leurs conditions à ce régime dont et surtout la libération de leurs combattants détenus par l’entité... et les jours sont devant nous… », a-t-il conclu.

Vidéo : les vaillants soldats israéliens entrain de fuir et de se mettre à l'abri dans l'enveloppe de Gaza, 7 août/twitter 

Et Booker ne croit si bien souligner cette grande question. « Le dimanche 7 août, vers 15.30 heures de Gaza, la cadence des tirs s’est soudain accélérée.
En l’espace de 10 minutes, 130 engins ont été tirés sur une large étendue de la Palestine occupée, de Tel-Aviv et Beer Sheva  en passant par la base militaire Belmahim, Ashdod, Ashkelon, Netivot dont la gare a été touchée,…


Vers 19 :00, les médias sionistes se sont mis à se plaindre de la totale incapacité de Dôme de fer et de THAAD à repousser les flots balistiques sur Ashkelon et Sderot, relayant des recommandations paniquées de l’armée aux colons de ne plus du tout quitter leurs trous. Mais ce fut vers 19:30 que le pic balistique fut atteint avec en ligne de mire non plus la banlieue sud de Tel-Aviv mais Tel-Aviv elle-même.

Ce fut là qu’Israël a compris que quelque chose lui avait littéralement échappé et que si en mai 2021 le camp d’en face avait mis 10 jours à atteindre le paroxysme de ses capacités balistiques, en 2022 cela ne lui a pris que 72 heures et que cela ne pouvait provenir que des roquettes. Où était l’erreur ? Les roquettes de garage du JIP avaient-elles servi outre de vecteur de suppression antiradar, de paravent à un missile d’un facteur parfaitement nouvelle ?

Vidéo : les vols détournés à l'aéroport de Ben Gourion, 7 août/twitter 

Vidéo : les missiles de 3e génération iranien à tête manoeuvrable

Vers le soir, Al-Mayadeen s’est mis à diffuser des informations comme quoi le Jihad islamique irait d’ici peu dévoiler une arme « stratégique » qui changerait «la face de la guerre ». Pour le reste des informations ont fait état des premiers tirs de missiles contre la Méditerranée, Ashdod et on a même parlé d’un avion israélien verrouillé dans le sud de Gaza. Puis le choc est tombé : une vidéo signée JIP et mettant en scène les images des rangées de plusieurs dizaines voire centaines de missiles à longue portée que défilaient à Gaza. Toute cette bataille avait-il été planifiée par le camp d’en face pour en arriver à ces images ? A quoi rimait d'ailleurs ce Nakhalah refusant de quitter Téhéran alors que ses lieutenants se faisaient buter à Gaza ? Et puis comment comprendre ces annonces et communiqués du Hezbollah du CGRI mettant tous en garde l’entité contre l’usage des « missiles à longue portée » ? Et ce fut là que l’entité a fini par comprendre ce qui risquait de lui arriver en cas d’obstination à poursuivre son équipée infanticide anti Gaza. Les missiles tactiques made in Iran se trouvent désormais à Gaza juste à 60 km de Tel-Aviv. et la présence de Nakhala à Téhéran veut dire que le tir des missiles à longue portée iraniens est imminent et que il se fera à deux niveaux synchrones à la fois depuis Gaza et depuis Téhéran.

Vidéo: les missiles du JIP ui changeront le visage de toute future guerre

 Sur les images vidéo on croit entrevoir un avatar de Kheybar Shekane, missile iranien de troisième génération doté d’ailerons plus grand d'habitude pour en augmenter la manœuvrabilité une fois qu’il est entré dans l'atmosphère, et lui permettant de percer la plus solide des DCA, un missile MaRV dont la vitesse à l'impact est de Mach 2 à 3 et qui équipé d’une ogive triconique est apte à se stabiliser lors des manœuvres complexes. Au fait, pour en finir avec Israël pas besoin de faire ni trop complexe ni trop raffiné …. La prochaine guerre sera la dernière.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV