Les combats font rage contre le Sultan... Deux semaines après le sommet de Téhéran où Erdogan a été sommé d’éviter tout agissement dans le nord de la Syrie, l'armée syrienne a intensifié son action dans le nord.
Le 4 août, l'armée syrienne a ciblé avec un missile guidé antichar une excavatrice de l'armée turque qui construisait des fortifications près de la ville d'Afes située à Idlib dans le nord-ouest de la Syrie, a-t-on appris du site web South Front.
Selon certaines sources d'information, la frappe de missiles a détruit l'excavatrice.
En janvier, l'armée turque a établi une position à l'intérieur d'Afes. Des dizaines de soldats ainsi que plusieurs chars et véhicules blindés de transport de troupes ont été déployés dans la région. Afes est situé à 2,5 kilomètres au nord de l'autoroute M4, qui relie la ville industrielle d'Alep au port de Lattaquié, et à environ 3 kilomètres à l'ouest de l'autoroute M5 qui relie Alep à la capitale, Damas.
La position à Afes n'est que l'une des dizaines de sites militaires turques installées à Idlib. Malgré le déploiement de troupes turques, la région est dirigée par les terroriste Hayat Tahrir al-Cham (HTC), affilié à al-Qaïda.
Idlib est soumis à un cessez-le-feu négocié par la Russie et la Turquie il y a plus de deux ans. Cependant, la situation dans la région reste tendue. La veille encore, quatre terroristes membres du HTC avaient été tués et huit autres blessés lorsque leur véhicule avait été pris pour cible par des militaires syriens. L'attaque était une riposte à une récente violation du cessez-le-feu.
C'est dans ce contexte que s'inscrit les récentes attaques de missiles contre des positions de l'armée turque à Azaz.
Selon le site web militaire russe Avia-pro, les positions de l’armée turque situées non loin de la ville d'Azaz, dans le nord-ouest d'Alep, ont essuyé des tirs de missiles.
Les attaques de missiles ont infligé des dommages aux positions de l’armée turque et des terroristes affiliés dans la ville syrienne d'Azaz.
Ayssar Midani, analyste franco-syrienne des questions internationales et Luc Michel, géopoliticien, s’expriment sur le sujet.