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E-Press du 25 juillet 2022

E-Press du 25 juillet 2022

Au sommaire :

1- L'Iran prêt à lancer un nouveau satellite 

Le général de brigade Amir-Ali Hajizadeh, commandant de la division aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), a annoncé dimanche en marge du 12e festival Malek Ashtar à Téhéran que le pays mettra prochainement un nouveau satellite en orbite.

Le général Hajizadeh a précisé que le lancement sera effectué à l'aide du transporteur de satellites iranien Qa'em qu'il a reconnu comme « la continuation des réalisations [du pays] » dans le domaine de la technologie aérospatiale.

Il a noté que l'ennemi admet aujourd'hui les capacités militaires de l'Iran tout en affirmant que la République islamique d'Iran, ses forces armées et le CGRI ont une « position précieuse et une réelle supériorité ».

C'est le troisième satellite militaire que l'Iran mettra en orbite. Le pays a lancé son deuxième satellite, baptisé Nour, en orbite en mars 2022 et le premier en avril 2020. L'orbiteur, chargé d'effectuer des missions de reconnaissance, a été lancé à bord du transporteur de satellites de construction nationale Qassed (Messenger) à partir d'une rampe de lancement basée dans le Dasht-e Kavir, le désert central tentaculaire de l'Iran. Il a été placé en orbite à une altitude de 500 km après 480 secondes à une vitesse de 6,7 km/s. S'exprimant en marge du lancement de Nour-2 à l'époque, le commandant en chef du CGRI, le général de division Hossein Salami a déclaré que l'Iran était le premier pays musulman à lancer un satellite dans l'espace. Il a fait remarquer que cette réalisation démontre la victoire de l'Iran dans la bataille de la technologie sur les ennemis, qui avaient cherché à contrecarrer le développement du pays.

Nour 1, le premier satellite militaire iranien, a été lancé en avril 2020. Il est actuellement en orbite autour de la Terre à une distance de 425 kilomètres.

Dans ses remarques de dimanche, le commandant Hajizadeh a déclaré que « des milliers » de jeunes élites contribuent au domaine aérospatial iranien. Les ennemis du pays reconnaissent aujourd'hui son développement dans les domaines de l'aérospatiale et de la défense aérienne, a-t-il déclaré.

Le commandant supérieur a cité les remarques faites l'année dernière par le chef du commandement central américain, le général Kenneth McKenzie, lorsqu'il a admis que l'utilisation de drones par l'Iran signifiait que les États-Unis opéraient sans supériorité aérienne complète pour la première fois depuis la guerre de Corée.

« Si aujourd'hui les ennemis s'inquiètent pour ce pouvoir et appellent à des négociations et cherchent une résolution au Congrès pour contenir l'Iran, tout cela est le résultat de la mise en œuvre de ces mesures », a affirmé Hajizadeh.

Concernant la normalisation entre le régime israélien et certains États arabes, Hajizadeh a déclaré que ces États se réfugiaient dans le régime qui est une « tumeur cancéreuse » et, volontairement ou non, « transféraient la tumeur cancéreuse dans leur propre pays ».

2- France : Israël, le « régime d’apartheid »

Une proposition de résolution déposée par des élus de la Nupes appelant à condamner sans appel la politique israélienne à l'égard des Palestiniens a été très critiquée par le Crif et plusieurs personnalités politiques, de droite comme de gauche.

24 pages qui « transpirent la détestation d’Israël », selon le socialiste Jérôme Guedj, qui a vivement réagi à un projet de résolution cosigné par 38 députés issus des quatre groupes de gauche à l'Assemblée.

Déposé le 13 juillet à l'initiative du communiste Jean-Paul Lecoq, le texte, soutenu entre autres par Fabien Roussel et Adrien Quatennens, a pour objectif d'interpeller l'exécutif afin qu'il condamne « l’institutionnalisation par Israël d'un régime d'apartheid à l'encontre du peuple palestinien ».

Selon les signataires, qui citent à la fois des résolutions de l'ONU et des enquêtes et rapports d'ONG telles que Humans Rights Watch ou Amnesty International, ainsi que des organisations israéliennes critiques de leur gouvernement (dont B’Tselem), « tous les critères pour qualifier le régime d'apartheid mis en place par Israël sont réunis », puisque ce dernier a mis en place un « système d’oppression et de discrimination systématique [...] dans l’intention de maintenir la domination d’un groupe ethnique‑national‑racial sur un autre ». La France devrait donc condamner fermement cette situation, reconnaître « l’Etat de Palestine » et enfin reconnaître la légalité de l’appel au boycott des produits israéliens. Cet appel à une condamnation radicale de l'action d’Israël a fait réagir le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Francis Kalifat, qui a dénoncé une « résolution haineuse de l’extrême gauche contre Israël », susceptible d'importer le conflit israélo-palestinien en France, « avec les conséquences que l’on connaît pour les Français juifs ».

Par leur texte, les élus de gauche signataires s'aligneraient sur un « nouvel antisémitisme » en méconnaissant la définition de l'Alliance internationale pour la mémoire de l'Holocauste (IHRA pour l'acronyme en anglais), qui cite comme exemple d'antisémitisme « le traitement inégalitaire d’Israël, à qui l’on demande d’adopter des comportements qui ne sont ni attendus ni exigés de tout autre pays démocratique ». Le Crif avait d'ailleurs publié un communiqué dénonçant le texte le 21 juillet, y voyant « le reflet d'un antisémitisme qui s'affuble du masque de l’antisionisme ».

La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) a quant à elle fustigé un texte « scandaleux et mensonger », s'insurgeant contre le fait qu'un groupe de députés « ose qualifier un peuple de “groupe racial” » et refusant de laisser « s’exprimer cet antisémitisme obsessionnel d'une certaine “gauche”, qui déshonore la République et cherche à enflammer l’opinion ».

Pour Jérôme Guedj, pourtant élu sous l'étiquette de la Nupes, ses collègues parlementaires ont abordé la question du conflit israélo-palestinien de « la pire manière » possible avec ce projet de résolution. S'il juge la contestation de la politique des autorités israéliennes légitime, il refuse les deux propositions consistant à reconnaître un régime d'apartheid et à valider les campagnes de boycott des produits israéliens.

« Sans moi », a-t-il commenté en se désolidarisant d'une initiative qui n'aurait « jamais [été] évoquée ni à fortiori décidée » dans l'intergroupe de la Nupes. Le même Jérôme Guedj avait d'ailleurs déjà réagi, le week-end précédent, au tweet controversé de Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale à propos de la rafle du Vel d'Hiv, évoquant « des équivalences hasardeuses et injurieuses ».

Source : RT

3- Macron liquide Donetsk 

La justice française ordonne la dissolution de l’association « Représentation de la RPD »

Par Christelle Néant

Le tribunal d’Aix-en-Provence a ordonné le vendredi 22 juillet 2022 la dissolution de l’association « Représentation de la République populaire de Donetsk » (RPD) en France siégeant à Marseille.

Pour rappel, en 2018, le parquet français avait demandé la dissolution de la première association du centre représentatif de la RPD en France. Après un premier jugement en faveur du centre représentatif de la RPD, l’ordonnance de dissolution de l’association avait été prononcée le 23 mars 2021 par la cour d’Aix-en-Provence.

Une deuxième association avait été créée en 2018 en prévision de ce cas de figure et avait pris le relais après la dissolution de la première. C’est la dissolution de cette deuxième « Représentation de la RPD en France » que le parquet français avait demandée en mai 2022. Dissolution que le parquet a obtenue lors du jugement rendu le 22 juillet 2022. « Je viens de recevoir la notification du jugement. Notre association est dissoute », a déclaré le président du Centre de représentation, Hubert Fayard.

« Beaucoup d’autres pays non reconnus par la France ont le droit d’avoir pignon sur rue sauf une, la République de Donetsk », a-t-il indiqué, précisant que les centres représentatifs de la Catalogne et de la République d’Artsakh (la République du Haut-Karabakh) étaient enregistrés en France sans que les autorités exigent leur dissolution.

« Un jour, la France devra reconnaître l’existence des deux Républiques [Donetsk et Lougansk]. Car aujourd’hui, malgré le tsunami médiatique, des femmes et des hommes en France continuent de soutenir les deux Républiques. Et pour ma part, je suis fier d’avoir pu contribuer à mon humble niveau à la lutte pour l’existence de la République populaire de Donetsk », a poursuivi Hubert Fayard. « Cette décision de justice n’effacera jamais cet espoir qui grandit chaque jour de voir la République dans ses frontières, d’offrir à sa population prospérité et liberté de choisir son avenir, liberté de pouvoir vivre loin des fantasmes néo nazis ». « C’est la deuxième fois que la justice dissout notre association sous le prétexte des accords de Vienne », a-t-il fait remarquer.

Hubert Fayard a souligné qu’il n’avait pas cette fois d’autre association et qu’il n’était pas prêt pour le moment à faire part de ses projets, mais qu’il avait un mois pour interjeter appel. Il a précisé qu’il « attendrait la décision » de la ministre des Affaires étrangères de la RPD, Natalia Nikonorova.

« Je suis Français, mais aussi Russe de cœur. J’espère un jour appartenir à la grande communauté du monde russe », a-t-il noté pour conclure.

Source : Donbass Insider

4- La Russie a gagné 

Ex-officier du renseignement américain : tout indique la victoire économique, politique et militaire de la Russie sur l’Occident

La Russie remporte une victoire sur l’Occident dans les directions politique, économique et militaire. C’est ce qu’a annoncé le 22 juillet l’ancien officier du renseignement de l’USMC, ancien inspecteur des armements de l’ONU en Irak, expert et commentateur TV Scott Ritter dans une interview sur la chaîne Youtube Judging Freedom.

Selon l’expert, Moscou gagne avec confiance dans tous ces domaines, ne laissant aucune chance aux adversaires.

« Sur le front militaire – sur le champ de bataille, sur le plan économique, la Russie a changé les règles du jeu : les sanctions font boomerang sur l’Occident », affirme-t-il.

Quant au « front » politique, selon l’expert, il suffit de regarder l’effondrement des rangs bureaucratiques des États européens, qui a été submergé par une série de démissions gouvernementales, ainsi que la baisse continue des estimations de vote pour l’administration Joe Biden aux États-Unis avant les prochaines élections législatives.

Pour plus de clarté, l’Américain a rappelé les démissions très médiatisées des Premiers ministres de Grande-Bretagne et d’Italie, Boris Johnson et Mario Draghi, respectivement.

L’expert est convaincu que l’assistance fournie par les États-Unis et les pays occidentaux en général à Kiev en armes et munitions est inefficace. De plus, rien ne peut plus arrêter les progrès confiants de la Fédération de Russie dans ces trois domaines, et bientôt tout le monde en sera convaincu.

Source : fr.topcor.ru

5- Ukraine : la Russie frappe un navire 

La Russie a détruit un navire de guerre ukrainien dans le port d'Odessa

Il y a quelques heures, l'armée russe a lancé une série de frappes de précision sur le port d'Odessa, qui ont entraîné la destruction d'un navire de guerre ukrainien. Selon les informations dont dispose l'agence de presse Avia.pro, le navire était à quai. Le type de navire de guerre n'a pas été divulgué, cependant, entre autres, une série de frappes de haute précision a également détruit avec succès l'entrepôt de missiles antinavires Harpoon fournis par les États-Unis, de plus, ces derniers peuvent avoir une portée allant jusqu'à 260-280 kilomètres.

« Dans le port maritime de la ville d'Odessa, sur le territoire d'un chantier naval, des missiles à longue portée de haute précision basés en mer ont détruit un navire de guerre ukrainien dans le dock et un entrepôt de missiles anti-navires Harpoon fournis par les États-Unis à Kiev. En outre, les installations de production de l'entreprise de réparation et de modernisation de la structure des navires des forces navales ukrainiennes ont été mises hors service., - rapporte le ministère de la Défense de la Fédération de Russie.

La partie ukrainienne n'a pas encore confirmé la perte du navire de guerre, et il n'est donc pas possible d'établir son type pour le moment, cependant, des frappes sur le port d'Odessa ont bien été enregistrées.

La veille, l'Ukraine et les pays occidentaux avaient tenté d'accuser la Russie d'avoir attaqué le port d'Odessa, mais selon le département turc de la défense, la partie russe n'était pas impliquée dans l'explosion du port d'Odessa.

Source : avia-pro.fr

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SOURCE: FRENCH PRESS TV