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Zoom Afrique du 18 juillet 2022

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Actualité en Afrique :

  • Une semaine de lecture du Coran au Sénégal
  • Les terroristes dynamitent un pont et isolent une ville du Burkina Faso
  • Côte d’Ivoire : Le Port Autonome de San Pedro classé parmi les plus performants de l’Uemoa
  • L’Egypte suspend temporairement la participation de ses soldats à la Mission de l’ONU au Mali

Analyse de la rédaction :

1. Le Mali rétablit l’égalité avec l’Occident ! 

De la même manière dont les Maliens, et même les africains en général sont soumis à des contrôles pointus aux frontières occidentales à cause de leur couleur de peau, et bien le blanc est maintenant sous la loupe sans aucun relâchement. 

Au Mali, huit soldats de l’armée allemande ont été empêchés de quitter le territoire malien. Selon l’agence de presse allemande DPA, ces soldats n’ont donc pas pu prendre leur vol réservé à la date de ce jeudi 14 juillet en raison de documents manquants. 

Selon le média allemand Deutsche Welle (DW), huit soldats de l’armée allemande ont été empêchés de quitter le territoire malien, jeudi 14 juillet. Selon le média qui rapporte des informations de l’agence de presse allemande DPA, les soldats ne seraient pas en possession de tous les documents nécessaires pour prendre le vol. Mais Deutsche Welle évoque un « harcèlement » dans cette procédure, selon le ministère allemand de la Défense. 

L’armée allemande était jusqu’en avril dernier engagée au Mali à travers deux missions : 328 soldats participent à la Mission de formation de l’Union européenne au Mali (EUTM), et environ 1 100 à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Mais l’Union européenne a stoppé en avril les entraînements de l’armée et de la garde nationale. Cette mission de formation va toutefois reprendre ailleurs au Sahel, « en mettant l’accent sur le Niger ». 

Après l’interpellation de 49 militaires ivoiriens à Bamako, le Mali a suspendu les rotations des contingents de la Minusma. Bamako assure qu’il s’agit de « dégager un plan optimal » pour l’organisation des rotations des soldats et policiers de la Minusma à l’avenir. Selon le porte-parole de la Minusma, Olivier Salgado, sur son compte Twitter « la Mission prend note de cette communication, et est prête à engager sans délai les discussions prévues ». 

Le mandat de la Minusma avait été renouvelé pour un an le 29 juin. Ce renouvellement s’est accompagné d’une « opposition ferme » du Mali à la liberté de mouvement des Casques bleus suite à leur refus de respecter les conditions que Bamako leur a fourni s’ils voulaient rester un an supplémentaire. Bamako n’avait pas menti, plus rien ne passe concernant les occidentaux ou bien ceux à la solde de l’Occident. 

2. Éthiopie : Biden tente de semer la discorde avec les voisins de l’Éthiopie  

Suite à une rencontre aujourd'hui entre le président Joe Biden et son homologue égyptien Abdel Fattah Al Sissi à Djeddah, en Arabie saoudite, les deux dirigeants ont publié une déclaration conjointe dans laquelle les États-Unis et l'Égypte ont discuté, entre autres, de promouvoir « la stabilité régionale ».

L'une des questions dont les deux dirigeants ont discuté c’était la question du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD). 

Le président Biden a réitéré le soutien des États-Unis à la sécurité de l'eau en Égypte et à l'élaboration d'une résolution diplomatique qui servirait les intérêts de toutes les parties et contribuerait à une région plus pacifique et prospère, indique le communiqué. 

En juin de cette année, l'Éthiopie s'est opposée à une position similaire prise par l'Union européenne exprimant le soutien du bloc à « la sécurité de l'eau de l'Égypte ». 

« L'Union européenne devrait reconsidérer sa position biaisée sur le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne », a déclaré l'ambassadeur Dina Mufti, porte-parole du ministère éthiopien des Affaires étrangères, aux médias locaux le 23 juin. 

Il est rappelé qu'à la suite de la réunion du Conseil des affaires étrangères de l'UE qui s'est tenue le 20 juin, l'UE et l'Égypte ont publié une déclaration conjointe soulignant l'importance de parvenir à un accord mutuellement acceptable et contraignant sur le remplissage et le fonctionnement du GERD. 

Mais l'Éthiopie a dénoncé la déclaration comme étant « insensée et biaisée » et a appelé l'UE à reconsidérer sa position. 

De même, la déclaration conjointe américano-égyptienne indique que les deux dirigeants ont réitéré l'impératif de conclure un accord sur le remplissage et le fonctionnement du grand barrage sans plus tarder comme stipulé dans la déclaration du président du Conseil de sécurité des Nations unies en date du 15 septembre, 2021, et conformément au droit international.

Des prétextes et rien d’autres. Suite aux remplissages du Grand barrage, ni le Soudan et ni l’Égypte ne se sont montrés en difficulté. Ces difficultés ont seulement été inventées pour monter ces deux pays contre l’Éthiopie. Mais jusqu’à présent, ça été un échec. Les pays d’Afrique doivent se souder pour former un seul et unique bloc et c’est là que les pays occidentaux lâcheront l’Afrique. 

3. RDC : un agent US arrêté par les renseignements ! 

Un journaliste américain a été arrêté en République démocratique du Congo par les services de renseignement au motif qu'il avait approché des groupes armés dans le sud-est du pays, a déclaré dimanche un haut responsable du gouvernement. 

Selon des groupes de la société civile cités par les médias locaux, le journaliste américain Stavros Nicolas Niarchos a été arrêtés mercredi dans la ville de Lubumbashi, dans le sud-est du pays, et emmenés à Kinshasa, la capitale. 

Un haut fonctionnaire du gouvernement qui a requis l'anonymat a confirmé l'arrestation de l'Américain, précisant que l'agence de renseignement congolaise, l'ANR, le détenait à Kinshasa.  

Le journaliste de 33 ans, qui écrit pour les magazines américains The Nation et The New Yorker, avait pris contact avec des groupes rebelles, a précisé le responsable. 

"L'ANR a ramené le journaliste Nicholas Niarchos à Kinshasa pour l'interroger sur ses contacts étroits avec des groupes armés, particulièrement les Bakata Katanga", a-t-il dit. 

"Il a effectué des mouvements qui n'ont jamais été signalés préalablement aux autorités", a également justifié le responsable, estimant que le gouvernement "doit être vigilant" après le meurtre de deux experts des Nations unies en 2017. 

L'ONU avait engagé les experts américain Michael Sharp et suédo-chilienne Zaida Catalan pour enquêter sur les violences dans la région du Kasaï, dans le centre de la RDC, où ils ont été enlevés et tués.  

"Les autorités congolaises n'ont aucun intérêt à garder un journaliste américain", a affirmé le responsable gouvernemental, ajoutant que la consule américaine lui avait rendu visite et qu'il pourrait être libéré mardi.  

M. Niarchos s'était rendu en RDC pour réaliser un prétendu reportage sur la conservation de la nature, l'économie et la culture pour le magazine The Nation, selon l'accréditation officielle du journaliste.  

Ni The Nation ni l'ambassade des États-Unis à Kinshasa n'étaient immédiatement joignables pour réagir, bien évidemment. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV