Condamné pour crime qui n’a jamais été commis ni même existé ! La perpétuité pour un diplomate, et ce, contrairement aux principes du droit international, n’est ce pas que la Suède agit là sur commande et surtout contre le rapprochement Iran-Russie ?
Un tribunal suédois a condamné Hamid Nouri, à la réclusion à perpétuité détenu sur des accusations sans fondement portées par l’Organisation terroriste des Moudjahidines du peuple (OMK). La décision a été annoncée lors d’une conférence de presse jeudi, a accusé Nouri d’avoir participé à ce qu’ils ont appelé le meurtre de dissidents emprisonnés.
Le tribunal, qui a été décrit par l’Iran comme illégal en premier lieu, a condamné Nouri pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité sur la base d’allégations portées contre lui par l’OMK.
Ses accusateurs allèguent que Nouri a été impliqué dans l’exécution et la torture de membres de l’OMK en 1988. Nouri a rejeté avec véhémence l’allégation. Nouri a été arrêté à son arrivée en Suède à l’aéroport de Stockholm en novembre 2019 et a été immédiatement emprisonné. Les procureurs suédois avaient requis la peine maximale d’emprisonnement à perpétuité pour Nouri.
Téhéran a qualifié sa détention et son procès d’« illégaux », appelant à sa libération immédiate. Nasser Kanani, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a fermement condamné jeudi 14 juillet le communiqué publié par le tribunal suédois qui a condamné Hamid Nouri à la réclusion à perpétuité.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a fermement condamné jeudi 14 juillet le communiqué publié par un tribunal suédois qui avait condamné Hamid Nouri, un ancien responsable iranien, à la réclusion à perpétuité sur la base d’allégations sans fondement.
La déclaration du tribunal est fondamentalement rejetée, déformée et inacceptable, a déclaré le porte-parole, ajoutant que le tribunal n’avait pas de légitimité juridique pour traiter l’affaire.
Kanani a noté que l’Iran tient la Suède responsable des dommages causés aux relations bilatérales entre les deux pays par la déclaration.
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Il a fait valoir qu’au lieu de répondre à l’opinion publique iranienne en permettant la libre activité d’un groupe terroriste, le système judiciaire suédois soutient et promeut le terrorisme dans la pratique.
M. Kanani a plutôt déclaré que l’arrestation du citoyen iranien n’avait aucune base judiciaire, et seul l’environnement hostile avait servi de base à l’arrestation illégale de ce citoyen iranien.
« La République islamique d’Iran considère la détention et le procès de Hamid Nouri, un citoyen iranien, comme illégaux et exige sa libération immédiate », a déclaré début mai le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian à son homologue suédoise Ann Linde.
« C’est regrettable qu’un groupe terroriste, dont les crimes contre le peuple iranien et même irakien sous le régime baasiste [de l’ancien dictateur irakien Saddam Hussein] sont clairement évidents, ait pris le contrôle de ce processus fictif en Suède », a-t-il ajouté.
L’OMK a perpétré de nombreux assassinats et attentats à la bombe contre des hommes d’État et des civils iraniens depuis la victoire de 1979 de la Révolution islamique iranienne. Ses membres ont fui l’Iran en 1986 vers l’Irak, où ils ont bénéficié du soutien de Saddam Hussein.
Sur près de 17 000 Iraniens tués dans des attentats terroristes depuis la Révolution islamique, environ 12 000 ont été victimes des actes de terreur de l’OMK. La secte anti-iranienne figurait sur la liste des organisations terroristes du gouvernement américain jusqu’en 2012. De grands pays européens, dont la France, l’ont également retirée de leurs listes noires.
Pendant ce temps, la Suède n’a pas non plus garanti les principes fondamentaux des droits de l’Homme à l’égard de Nouri, car il a été détenu à l’isolement au cours des 32 derniers mois.
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Hamid Nouri, lui-même, avait également critiqué l’inaction des associations de défense des droits de l’Homme concernant son état dans la prison suédoise.
De plus, malgré de nombreux appels, Nouri a également été empêché de consulter un ophtalmologiste malgré l’aggravation de son problème oculaire. Il s’est également vu interdire de rencontrer sa femme et sa fille, qui se sont déplacées pour le voir.
« Aucune organisation de défense des droits humains n’est venue me voir ou ne suit mon cas », a déploré Nouri lors d’une courte conversation téléphonique avec les membres de sa famille.
