Alors que Tel-Aviv exerce de fortes pressions pour empêcher les médias de couvrir les récents événements dont a été la cible le régime sioniste, des sources locales ont pourtant fait état aujourd'hui d'un incendie survenu dans la raffinerie du port occupé de Haïfa en Palestine occupée.
Selon les rapports, le feu ayant touché l’installation était visible de loin et une grande et épaisse colonne de fumée avait rempli toute la zone.
Dans le même temps, les médias israéliens ont rapporté qu’un problème détecté dans la section « craquage catalytique fluide » du compresseur de l'une des unités de la raffinerie de Haïfa était à l’origine de l’incendie.
La société sioniste, propriétaire des raffineries B.Z.N en Palestine occupée, a confirmé l'incident survenu à l'usine de Haïfa, mais a prétendu qu'une panne « de courte durée » s'était produite dans une partie de la raffinerie, provoquant l'émission de fumée.
Selon le site Internet Haifanews, la déclaration affirmait que les installations de la raffinerie de Haïfa étaient revenues à la normale en peu de temps et que des experts enquêtaient sur la cause de l'accident.
« Nous prenons au sérieux l'ensemble des failles récurrentes provoquées par le groupe B.Z.N qui entraînent des dommages environnementaux. Nous nous attendons à ce que le Département de la protection de l'environnement examine les informations que nous recueillons pour prendre des mesures drastiques contre l'entreprise. La semaine prochaine, l'Association de protection de l'environnement participera au comité interne de la Knesset pour présenter une séquence d'événements à la Knesset et à ses membres et pour envoyer le message que les habitants de la région s'attendent à ce qu'ils ferment l'établissement dès que possible », c’est ainsi qu’a réagi le président de l'Association civile pour la protection de l'environnement dans le port occupé de Haïfa dans un communiqué.
Les images diffusées et prises à proximité de l'incident montrent que, contrairement aux allégations avancées par le propriétaire de la raffinerie de Haïfa, la fumée et le feu ne se sont pas échappés de la partie « fusée » (flare en anglais), mais se sont apparemment échappés de la « cheminée » de l'installation.
La récurrence de tels incidents à l'installation pétrolière et gazière de Haïfa, qui a amené les autorités sionistes à mettre en garde et à plaider à nouveau pour la démolition de l'installation, intervient alors que le 25 mai, un réservoir de carburant situé à l'installation pétrolière sioniste dans le port occupé de Haïfa a de nouveau pris feu.
Pour les commentateurs, le régime sioniste est cible, ces derniers temps, des coups sécuritaires bien préparés.
Le régime sioniste ne cesse de subir des coups mortels ces derniers temps. Cependant, la forte pression exercée par le régime de Tel-Aviv a empêché la couverture médiatique sur ces incidents et ses ampleurs. Cependant, divers rapports indiquent que le régime a subi des coups durs.
Il est intéressant de rappeler que le territoire occupé du régime sioniste est de 22 000 kilomètres carrés. C'est une zone de la taille de la province iranienne de Zanjan. La population totale des sionistes est de 15 millions autrement dit les deux tiers de celle de Téhéran. Il est presque impossible d’appuyer une opération anti-sécurité dans cette zone limitée qui demeure sous la supervision momentanée de l'Organisation de sécurité intérieure d’Israël, Shabak. Mais toute frappe réussie sur les territoires occupés deviendra un problème pour la sécurité intérieure du régime.
« Israël est une bande étroite et toute action tactique pourrait être une défaite stratégique pour les sionistes », a déclaré le commandant du CGRI à propos de la géopolitique israélienne.
Depuis plusieurs mois, Israël est visé dans ses profondeurs. Certains rapports suggèrent que les officiers du renseignement du régime ont également été pris pour cible dans la région du Kurdistan irakien et à Abou Dhabi.
« Il n'est pas exagéré de dire que le Ramadan de cette année était l'un des mois les plus meurtriers pour les sionistes depuis ces dernières années. Dans les semaines précédentes et surtout pendant le Ramadan, les tensions dans diverses parties de la Palestine, en particulier la mosquée al-Aqsa, se sont intensifiées. En Palestine occupée, il y a des risques à tout moment que les sionistes soient pris pour cibles. On assiste à des incidents contre les intérêts d’Israël à l’extérieur et à l’intérieur de la Palestine occupée, une situation qui donne à réfléchir et suscite de nombreuses questions.
Des sources d'information israéliennes ont également signalé un autre incendie dans une usine dans le sud de Tel-Aviv en raison d'une « fuite de substance toxique, l'ammoniac ».
Selon l'agence de presse Tasnim, toujours ce mercredi, une usine située dans le quartier « Rohvot » de Tel-Aviv a pris feu en raison d'« une fuite de la substance toxique ammoniaque. »
Vidéo : Incendie survenu il y a un mois dans une académie militaire israélienne (Fars News)
Des sources d'information sionistes affirment que plusieurs personnes ont été blessées et transportées à l'hôpital après avoir inhalé de l'ammoniac provenant de l'usine. Selon le rapport de Palestine Al-Youm, les équipes de secours se sont immédiatement présentées sur les lieux.
Vidéo : Incendie géant dans une gare d'autocars au nord de la Palestine occupée
En mai de l'année dernière, une fuite s'est produite dans l'un des réservoirs d'ammoniac de la ville occupée de Haïfa.
En automne dernier, un grand incendie s'est également déclaré dans la zone industrielle de Nahariya dans les territoires occupés de 1948, qui a été maîtrisé avant d'atteindre les dépôts d'ammoniac.
