Au sommaire
1- Eurasie : Méga coup gazier de l'Iran
Le ministre iranien du Pétrole, Javad Owji, a annoncé que le pays avait conclu des accords avec le Turkménistan et l'Azerbaïdjan pour doubler la quantité de gaz naturel échangé entre les trois dans le cadre d'un accord conclu en novembre.
M. Owji a déclaré jeudi que l'Iran, le Turkménistan et l'Azerbaïdjan avaient presque finalisé des accords pour doubler le volume de gaz mentionné dans leur accord d'échange.
En vertu de l'accord actuel, le Turkménistan fournit 5 à 6 millions de mètres cubes de gaz par jour aux régions du nord-est de l'Iran, tandis que l'Iran fournit la même quantité à l'Azerbaïdjan sur sa frontière nord-ouest.
"Heureusement, tout est prêt pour l'augmentation (du volume) de l'accord d'échange de gaz et il sera doublé très bientôt", a déclaré M. Owji aux journalistes à Bakou, la capitale azerbaïdjanaise, où il s'est entretenu avec de hauts responsables du gouvernement et a participé à un forum sur l'énergie.
Le ministre iranien du Pétrole a déclaré que l'augmentation avait été discutée lors de pourparlers à Téhéran, Bakou et Achgabat ces derniers mois.
En janvier dernier, il a annoncé que le pays avait la capacité et les infrastructures nécessaires pour porter le volume de gaz échangé avec le Turkménistan à 40 millions de mètres cubes par jour ou 10 à 15 milliards de mètres cubes par an.
Le gouvernement administratif actuel de l'Iran a salué l'opération d'échange de gaz avec le Turkménistan et l'Azerbaïdjan comme un succès majeur dans le domaine de la diplomatie énergétique.
Les experts disent que l'accord a permis à l'Iran d'approfondir ses liens économiques avec les deux voisins. Des rapports indiquent que des entreprises publiques et privées iraniennes ont signé des accords majeurs avec leurs homologues au Turkménistan et en Azerbaïdjan ces derniers mois.
L'Iran travaille sur des accords d'échange de pétrole et de gaz similaires avec la Russie, un pays où les exportations d'énergie ont été ciblées par les sanctions occidentales à cause de la crise en Ukraine. Le pays détiendra des actions dans trois raffineries d'Amérique latine, selon des informations.
Source : Presstv
2- Ukraine : un Français tué
La diplomatie française a fait savoir ce 3 juin qu'un Français avait été tué « dans des combats » en Ukraine, confirmant une information d'Europe 1.
« Le jeune homme avait rejoint la Légion internationale de défense ukrainienne », selon la radio. Un Français a été tué « dans des combats » en Ukraine, a annoncé ce 3 juin le ministère français des Affaires étrangères.
« Nous avons appris la triste nouvelle qu'un Français avait été mortellement blessé dans des combats en Ukraine », a fait savoir le Quai d'Orsay dans une réponse écrite, ajoutant : « Nous présentons nos condoléances à sa famille. »
Selon une source sécuritaire interrogée par l'AFP, l'homme était « un combattant parti comme volontaire ».
L'identité de cet homme n'a pas été communiquée, ni le lieu où il a péri. La radio française Europe 1 avait fait état la veille d'un « premier combattant français » tué en Ukraine, « mortellement blessé par des tirs d’artillerie » dans la région de Kharkov (nord-est). « Le jeune homme avait rejoint la Légion internationale de défense ukrainienne et participait aux combats contre l'armée russe », selon Europe 1.
« L’Ukraine, dans la totalité de son territoire, est une zone de guerre », a insisté le Quai d'Orsay dans sa réponse écrite. « Dans ce contexte, il est formellement déconseillé de se rendre en Ukraine, quel qu'en soit le motif ».
Cent jours de combat en Ukraine Le conflit en Ukraine est entré le 3 juin dans son 100e jour.
Peu de temps après son commencement le 24 février, le président ukrainien avait appelé à la formation d'une « légion internationale » de volontaires étrangers pour l'aider à défendre l'Ukraine.
« La victoire sera nôtre », a affirmé ce 3 juin Volodymyr Zelensky, après avoir estimé la veille que les troupes russes occupaient actuellement « environ 20% » du pays.
Par la voix du porte-parole du Kremlin, la Russie a fait savoir ce même jour avoir atteint « certains » des objectifs de son intervention militaire – dont le but est selon Moscou de « dénazifier » l'Ukraine et de protéger sa population russophone – et compte « poursuivre jusqu'à ce que tous les objectifs de l'opération militaire spéciale soient remplis ». De leur côté, les Occidentaux estiment que la Russie mène en Ukraine une guerre d'invasion.
Source: RT France
3- La Russie frappera les centres de décision de l'Occident si...
Le chef adjoint du Conseil de sécurité russe a déclaré que les forces armées russes « n’auront pas d’autre choix ». Moscou frappera les centres de décision si Kiev utilise les armes reçues des Etats-Unis contre les territoires russes, a confié le chef adjoint du Conseil de sécurité russe, Dmitriy Medvedev, dans une interview accordée à la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera.
« Au cas où ces types d’armes seraient utilisés contre les territoires russes, les forces armées de notre pays n’auront d’autre choix que d’agir pour éliminer les centres de décision », a-t-il déclaré.
Le chef adjoint du Conseil de sécurité a souligné : « Tout le monde voit clairement quels sont ces centres – le ministère de la Défense, l’état-major général, et tout le reste ». « Mais nous devons comprendre que les centres de décision ultimes dans cette affaire, malheureusement, ne se trouvent même pas sur le territoire de Kiev. Il s’agit donc certainement d’une menace dont il faudra tenir compte », a souligné M. Medvedev.
Selon lui, Moscou a attiré l’attention sur le changement de position de Washington concernant les livraisons d’armes à l’Ukraine.
« Au début, le président américain Joe Biden a dit qu’ils ne fourniraient pas de systèmes de roquettes à lancement multiple, MLRS, en particulier de portée élevée. Et puis cette position a été ajustée, et il a été annoncé que, dans tous les cas, certains types, comme les HIMARS, seront fournis », a expliqué le secrétaire adjoint russe du Conseil de sécurité.
Bien que, selon lui, ces MLRS « n’aient pas une aussi longue portée que d’autres systèmes, ils constituent néanmoins une menace évidente » pour la Russie. « Les Américains stipulent que ces systèmes ne seront utilisés que sur le territoire de l’Ukraine, mais pour des raisons évidentes, ils ne contrôlent pas ces décisions jusqu’au bout, du moins celles appliquées et prises par les autorités ukrainiennes. Il s’agit donc bien d’une menace, à laquelle nous devons répondre », a résumé M. Medvedev.
Source : TASS
4- Ukraine : la Russie rase les Javelin !
Les frappes de missiles de croisière ont détruit 13 entrepôts avec des obusiers américains M-777, des systèmes antichars Javelin et des dizaines de milliers de munitions. Le satellite a enregistré la destruction de 13 entrepôts d'armes étrangères fournies par les forces armées ukrainiennes.
À la suite de nombreuses attaques de missiles de croisière, d'immenses entrepôts qui stockaient des armes occidentales, dont environ 40 obusiers de campagne et plusieurs dizaines de milliers de munitions pour eux, des systèmes antichar Javelin et environ 30 supports d'artillerie automoteurs, ont été complètement réduits à ruines. À en juger par les images satellites, 13 des 14 entrepôts appartenant à la 406e brigade d'artillerie ont été complètement détruits.
On ne sait pas exactement quand de nombreuses frappes de missiles ont été effectuées dans cette zone, cependant, apparemment, cela s'est produit relativement récemment, car les entrepôts étaient une sorte de base de transbordement pour les armes occidentales fournies à l'Ukraine, tandis que les obusiers légers M-777 sont arrivés en Ukraine juste un Il y'a quelques semaines.
Apparemment, les frappes de missiles ont entraîné des pertes colossales pour les forces armées ukrainiennes, et cela se traduit non seulement par la perte d'armes et de munitions, mais également par la perte de main-d'œuvre, bien que l'officiel de Kyiv ne commente pas les pertes, essayant apparemment pour empêcher la démoralisation dans les rangs de l'armée ukrainienne.
5- 110 sites anti-russes en Pologne !
Le Trésor américain a imposé de nouvelles sanctions à la Russie, y compris des entités et des individus, dont la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova et le ministre du Développement économique Maxim Reshetnikov.
Dans son communiqué, le département du Trésor américain a déclaré que "les sanctions contre Moscou visent 17 individus et 16 entités, en plus de 7 navires, dont deux yachts, qui, selon lui, sont liés au président russe Vladimir Poutine".
De plus, le département américain du Commerce a mis sur sa liste noire 71 institutions en Russie et en Biélorussie, les empêchant d'obtenir des matériaux d'origine américaine.
Via son communiqué, le département américain du Commerce a justifié les nouvelles sanctions en disant qu'elles visent à "restreindre la capacité de l'armée russe à obtenir les technologies et autres matériels nécessaires au renforcement militaire de la Russie, affirmant que ces sanctions ont pour but de pour empêcher l'achat de matériel fabriqué aux États-Unis ou à l'étranger, dont la production implique une technologie ou un logiciel.
Récemment, les Etats-Unis ont imposé ces nouvelles sanctions visant également deux banques russes, suite à un veto sino-russe contre le durcissement des sanctions de Washington contre la Corée du Nord.
Cela dit, l'ambassadeur des États-Unis dans la capitale polonaise, Varsovie, Mark Brzezinski, a déclaré que son pays "prévoit de construire plus de 110 installations militaires en Pologne au cours des 10 prochaines années".
"La construction de ces casernes vient augmenter considérablement la préparation au combat", a déclaré Brzezinski lors d'une cérémonie donnant le coup d'envoi de la construction du premier dépôt d'armes américain en Pologne, affirmant que "ces installations comprendront des terrains d'entraînement terrestres, des restaurants, des casernes et des installations pour d'autres fins.
A noter que la Pologne, membre de "l'OTAN", accueille les forces américaines sur son sol dans une base militaire de la région de Boise.
Par ailleurs, un nouveau sondage a montré que 52% des Américains sont mécontents des performances professionnelles du président américain Joe Biden.
Source : www.al-binaa.com
