La Turquie s’inquiète sur la supériorité aérienne de l’armée de l’air grecque au cas où la Grèce achète les chasseurs US F-35.
Le Premier ministre grec a fait part de l’achat éventuel des chasseurs F-35 de fabrication américaine et de la contribution de la compagnie « Lockheed Martin » dans le développement de l’industrie aérospatiale grecque.
Le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a annoncé qu’Athènes cherchait à acheter des avions de chasse américains F-35, une décision à la faveur de laquelle l’armée de l’air grecque parvient à une supériorité significative par rapport à la Turquie.
Kyriakos Mitsotakis a également précisé qu’un important entrepreneur américain de la défense cherchait à investir dans le domaine de l’industrie aérospatiale grecque.
Après avoir rencontré le président américain, Joe Biden, vendredi dernier, Mitsotakis a dévoilé le nom de la compagnie américaine, indiquant que Lockheed Martin avait officiellement exprimé son intérêt à investir sur le plan de l’industrie aérospatiale grecque.
« Nous avons l’intention de disposer d’un escadron d’avions F-35 et nous espérons dans la foulée pouvoir équiper l’armée de l’air de cet avion extraordinaire », a souligné le Premier ministre grec.
Un autre média grec a récemment annoncé que le gouvernement américain avait proposé de vendre le chasseur F-35 de cinquième génération à la Grèce, un événement qui aboutirait à une nette supériorité aérienne de la Grèce sur la Turquie.
Selon le site « Athens Air Force », les États-Unis ont proposé à la Grèce d’acheter 20 chasseurs de type « F-35 Lightning 2, d’une valeur de 3,5 milliards de dollars.
Lire aussi: Frictions au sujet des F-35 : les GI's bientôt expulsés d’Incirlik ?
Dans le cas où la Grèce décide d’acheter ces chasseurs, le premier des 20 appareils est censé être livré en 2026 à l’armée de l’air, et le dernier le sera cinq ans plus tard.
Récemment, le conseiller du président turc pour la sécurité et la politique étrangère et ancien officier de l’armée de l’air turque, Mesut Hakki Kashin, a déclaré que l’équilibre de force entre la Turquie et la Grèce avait changé en faveur d’Athènes, suite à l’aide militaire de l’Occident à Athènes, ajoutant que le travail de l’armée turque était devenu plus difficile.