Les Libanais sont appelés à se rendre aux urnes ce dimanche pour choisir leurs représentants.
Le Parlement libanais, qui compte 128 sièges, est actuellement dominé par le puissant parti du Hezbollah, chose que le clan occidental n’apprécie pas évidemment.
D’ailleurs, lors de son discours lors d’un meeting électoral organisé dans la Bekaa, le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, a annoncé :
« Nous devons nous souvenir de ceux qui ont soutenu la Résistance, dirigée par la Syrie et l’Iran, et de ceux qui ont soutenu “Israël”. Si le plan des groupes terroristes avait gagné en Syrie, ils auraient constitué une menace pour la Bekaa et tout le Liban. Une décision politique a interdit à l’armée libanaise d’affronter les groupes terroristes. Certains partis politiques (au Liban) ont soutenu des groupes terroristes armés tels que “Daech” et le “Front al-Nosra”. Ces groupes terroristes ont commis d’horribles massacres contre des musulmans sunnites, et maintenant ils commettent des attaques terroristes quotidiennes en Afghanistan, que les victimes soient chiites ou sunnites ».
Comment peut-on analyser ces élections ? Réponse avec Ghada Houbballah, géopoliticienne, à l’Université islamique du Liban.