« Le mouvement de résistance islamique de la Palestine, Hamas, observe les moindres actes de provocation des sionistes contre le chef du mouvement à Gaza, Yahya Sinouar, et contre le chef politique adjoint du Hamas, Saleh al-Arouri, en Cisjordanie », tel est le message que des intermédiaires du Hamas ont récemment transmis au régime israélien, ajoutant que « le recours à de telles mesures entraînera les représailles palestiniennes ; si c’est le cas, des villes et des lieux d’importance stratégique en Palestine occupée brûleront dans les feux causés par les attaques au missile de la Résistance, comme les responsables de l’armée israélienne ne l’auraient jamais imaginé ».
Selon le journal Al-Akhbar qui rapporte la nouvelle, ce qui est encore plus dangereux pour le régime sioniste, c’est que le Hamas parle aussi d’un retour aux opérations martyres par ceintures explosives en pleines villes israéliennes. Le rapport ajoute : « Une future guerre n’impliquera pas seulement Gaza, mais aussi des parties régionales. Il va s’agir d’une guerre sur plusieurs fronts contre le régime occupant, tandis que des Palestiniens en Cisjordanie et dans les territoires occupés de 1948 passeront à l’action eux aussi. »
À la suite de l’opération palestinienne de la semaine dernière à Elad au cours de laquelle au moins trois sionistes ont été tués et quatre autres blessés, Itamar Ben-Gvir, député de la Knesset (Parlement israélien) a prétendu que l’armée sioniste devrait bombarder la maison de Yahya Sinouar à Gaza, celui même qu’il a qualifié de responsable de la nouvelle vague d’opérations de la Résistance. « La moindre mesure contre les leaders de la Résistance ouvrira les portes de l’enfer au régime sioniste », ont averti les groupes de résistance palestiniens.
Arie/Elad... Israël n'en remettra pas
Toujours est-il que le journal britannique Times se réfère au site Web Arab 48 pour dire que « le régime israélien aurait l’intention d’envoyer des membres de sa soi-disant brigade de la terreur avec pour mission de tuer des dirigeants du Hamas à l’étranger, manière de se venger des opérations palestiniennes de ces derniers mois, causant la mort de plusieurs Israéliens ».
L’édition de dimanche 8 mai du Times citait des sources pour dire qu’Israël aurait informé ses « alliés » pour ce faire.
Selon le journal, on est porté à croire que le Hamas a reçu des avertissements de la part des services de renseignement de pays du Moyen-Orient et d’Europe. Le journal mentionne les noms de deux dirigeants du Hamas susceptibles d’être -selon le rapport- la cible d’assassinats, à savoir Saleh al-Arouri, décrit comme étant « le directeur des réseaux militaires secrets en Cisjordanie », et Zaher Jabarin, « responsable du financement et de l’exploitation du réseau ».
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Le Times exclut sur fond d’analyses qu’Israël procède à l’assassinat des dirigeants du Hamas à l’intérieur de la Palestine, « parce que cela pourrait conduire à une salve de missiles palestiniens sur les villes israéliennes à l’instar de l’opération Épée de Qods de l’année dernière. Le journal londonien prétend que des assassinats sont susceptibles d’avoir lieu dans d’autres pays de la région, où vivent de hauts responsables du Hamas comme le Liban ou le Qatar.
L’information tombe alors que le régime israélien est fortement recommandé de ne pas procéder à l’assassinat du chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinouar, à cause des conséquences dangereuses que cela pourrait apporter à Tel-Aviv.
Opération du jeudi contre Elad, première démonstration de force de la Cisjordanie
Entre autres, le journal Yediot Aharonot a écrit que l’assassinat de Yahya Sinouar allumerait la mèche d’une véritable bataille militaire qui impliquerait Israël dans un nouveau front à Gaza, tandis que d’autres fronts s’ouvriraient sur la frontière du nord avec le Liban.
Toujours est-il que d’après les analystes politiques, le régime israélien serait arrivé à d’importantes conclusions après avoir analysé le récent discours de Yahya Sinouar. Il aspire à renforcer l’unité et la solidarité entre Palestiniens vis-à-vis de l’ennemi israélien, notamment en Cisjordanie, à Qods, dans les territoires occupés de 1948, voire à l’intérieur des camps de réfugiés palestiniens. Les sionistes croient que les toutes récentes opérations commandos à Elad ont été menées sous l’influence directe du discours qu’a prononcé le chef du Hamas à l’occasion de la Journée mondiale de Qods.
