Actualité en Afrique :
Analyses de la rédaction :
L'alliance US/Barkhane ciblée :
Depuis que Barkhane est décrété au Mali « ennemi à abattre » et ce, à la faveur de ces scandaleux accords militaires qui, imposés par la puissance d'occupation à un État malien vampirisé n'ont servi en fin du compte à l'expansion du terrorisme, l'affaiblissement de l'armée nationale et partant la prolongation de l'occupation, les événements s'accélèrent au Mali.
Diop, le Premier diplomate malien et chef de la diplomatie vient ainsi et en complémentaire à l'annonce de la rupture de toute coopération militaire avec la France lancer une offensive diplomatique d’envergure en se rendant à la tête d'une haute délégation au Togo avec qui, les Etats Unis d'Amérique entreprend une bonne relation et ce, dans le stricte objectif de diviser le camp occidental face au Mali. Après tout il est bien grand temps de retourner cette devise si longtemps utilisée contre les Africains par les occidentaux à savoir diviser pour mieux régner contre eux même.
Faure Gnassingbé, président togolais dont le soutien au Mali ne s'est jamais fléchi est un excellent choix et c'est cela même qui inquiète la France et son media néocolonial RFI.
Pourquoi? Car l'homme sait comment manipuler les Yankee de façon à ce qu'ils reculent. Voici comment est rapporté le récit par RFI :
« Le Mali cherche le soutien de ses voisins face aux sanctions. Depuis début janvier, Bamako est visé par des mesures de rétorsion économique lancées notamment par la Communauté ouest africaine afin de raccourcir la durée de transition alors que les militaires au pouvoir tablent sur une période de deux ans. Mardi, une forte délégation ministérielle (les ministres des Affaires étrangères, de l’Économie et des Transports) s’est rendue au Togo pour demander l’appui de Lomé, dont l'influence au sein de la Cédéao n'est pas négligeable. Le Mali veut rallier ses voisins à sa cause et renforcer son poids diplomatique, notamment face à la Communauté des États d'Afrique de l'Ouest ».
La France et ses acolytes ne sont pas contents et c’est le moins qu’on puisse dire ! Mais le choix du Togo pour devenir l’un des partenaires du Mali dans sa lutte anti-Occident est d’autant plus inquiétant pour l’axe US-OTAN, quand on sait que cet axe a beaucoup misé sur ce pays durant toutes ces années : en commençant par l’adhésion du Togo à un programme international de prévention des conflits, avec les USA et en passant par le souhait des USA de faire du Togo « un hub logistique et numérique », on comprend très bien la déception dans le camp occidental, qui voit ses pré carrés se tourner un à un vers une politique indépendantiste et souverainiste.
Jusqu’ici, les occidentaux s’inquiétaient plutôt du fait que le scénario malien fasse des émules au Sahel à savoir au Burkina et au Niger, mais désormais, il semblerait que les pays de l’Afrique de l’Ouest suivent également cette vague anticoloniale.
Tous les plans maléfiques occidentaux sont voués à l’échec. Une coalition et union interafricaine sans précédente est en train de naître et de s’étendre à une vitesse inimaginable.
La résistance malienne et même sahélienne est passée à l’action. Les messages sont passés, ni les sanctions, ni les menaces et ni les pressions ne feront reculer le peuple malien.
RCA: bitcoin remplace le FCFA, nouveau coup de Touadéra:
Comment se venger de la RCA dont le président a entamé via ses accords militaires avec la Russie un retour vers l'Est à l'échelle de tout le continent? Via l'arme de la dette! Voici comment en parle RFI :
« L’avenir paraît incertain pour nos finances et l’économie nationale », c’est en ces termes sombres que le ministre du Budget s’est adressé à ses collaborateurs mardi 3 mai, après son voyage à Washington. Un déplacement difficile pour Hervé Ndoba, car selon lui il ne faut pas attendre de décaissement prochain du FMI et de la Banque mondiale. « Ils n'ont point inscrit cet engagement dans leur agenda. » En effet, les deux institutions veulent d’abord des assurances que leur argent ne serve pas à financer le groupe paramilitaire russe Wagner, proche de Moscou et désormais présent sur le territoire centrafricain. Mais n'est-ce pas là une forme d'embargo qu'on impose à la RCA pour le punir un peu comme le Mali d'avoir défendu par ses choix politiques sa souveraineté ?
Mais la RCA que le texte ne cesse de traiter de deuxième plus pauvre pays du monde va-t-elle se laisser faire? Évidemment que non....d'où son recours à la bitcoin en prévision des secousses monétaires que le FMI et la BM veulent lui infliger.
En effet, selon les informations, la République centrafricaine a approuvé le bitcoin comme monnaie légale - c'est le deuxième pays à le faire.
Un « vote par acclamation » à l’Assemblée nationale a suffi, le mardi 26 avril, pour que la République centrafricaine ringardise l’indécrottable franc CFA et érige le bitcoin – monnaie virtuelle – en deuxième devise officielle. Le « Professeur » Touadéra, président de la République depuis 2016, a célébré cette première continentale propice à de nouvelles opportunités.
Selon cette loi, « tout agent économique est tenu d'accepter les crypto-monnaies comme forme de paiement lorsqu'elles sont proposées et de disposer d'une convertibilité automatique et instantanée des crypto-monnaies utilisées en République centrafricaine ».
Evidemment que les médias occidentaux évoque cette information d’un ton moqueur et sceptique.
« Le contexte, avec une corruption systémique et un partenaire russe sous sanctions internationales, incite à la suspicion, résume Thierry Vircoulon, spécialiste de l’Afrique centrale », lit-on dans les médias d’occupation.
En effet, depuis plus de 5 ans, la présence des forces étrangères n’ont mené le pays que vers l’insécurité et la déstabilisation et on a tenté par tous les moyens de faire pousser le pays dans le chaos et ce, en accusant ses forces armées d’exactions, en fomentant des complots contre les élections présidentielles et en soutenant le putschiste Bozizé… mais tout cela a échoué grâce à l’unité du peuple centrafricain et les bons calculs du mathématicien Touadéra.
Ce nouveau défi imposé par la France et ses alliés sera également relevé avec succès par le gouvernement centrafricain et son peuple. Un pari déjà gagné !
Mali: fin des accords avec la France, Barkhane dans le viseur:
Le pouvoir malien a fait savoir que la force française Barkhane n'avait plus de base légale pour opérer dans le pays, après la dénonciation par Bamako des accords de coopération militaire. Ceci veut dire que Barkhane n’est plus un partenaire du Mali et pourrait même devenir une force à abattre. C’est avec Luc Michel, géopoliticien que nous avons analysé cette question. Ecoutons-le.