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E-Press du 26 avril 2022

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

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Au sommaire :

1-Ukraine : autre arme russe ?

Le niveau d’inflation le plus sévère depuis les années 1980 affecte plus que jamais le citoyen américain et européen moyen. Le prix de l’essence et le prix de l’électricité, causés par les sanctions anti-russes, ne cessent d’augmenter, et il est intéressant de noter que même la restauration rapide bien-aimée des États-Unis devient de plus en plus chère.

Selon le département américain du Travail, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 8,5 % dans l’année à fin mars. En février, l’indice était de 7,9 %. Les prix de l’essence ont battu des records, augmentant de plus de 4 $ le gallon.

Non loin derrière se trouvent les factures d’électricité et les loyers qui représentent environ un tiers des dépenses totales. Les frais d’expédition ont augmenté et le prix de la restauration rapide, obsessionnellement appréciée des Américains, a atteint la plus forte augmentation en 41 ans. Selon l’indice Big Mac, le prix du populaire burger McDonald’s a augmenté de 7 % l’an dernier.

Au cours des 10 dernières années, le prix du Big Mac a bondi de 40 %.

La hausse des prix de Poutine.

"L’invasion de l’Ukraine par Poutine a fait grimper les prix de l’essence et les prix des denrées alimentaires dans le monde entier ", a déclaré Biden, ajoutant : "Ce que les gens ne savent pas, c’est que 70 % de l’augmentation de l’inflation était la conséquence du prix de Poutine. Randonnée à cause de l’impact sur les prix du pétrole. Soixante-dix pour cent."

Cependant, c’est fallacieux, car les prix des matières premières aux États-Unis ont commencé à augmenter l’année dernière. Biden tente d’arrêter la vague de désapprobation qu’il reçoit pour avoir permis au citoyen américain moyen de souffrir économiquement en blâmant Moscou au lieu d’admettre ses propres erreurs.

Au plus fort de la pandémie de COVID-19, alors que l’économie américaine luttait pour rester à flot alors que les politiciens ont fermé l’économie, la Réserve fédérale a commencé à imprimer agressivement des billions de dollars, gonflant le bilan de la Fed à près de 9 billions de dollars en 2021.

En mars, les prix de l’énergie en Europe ont enregistré la plus forte augmentation. La nourriture, l’alcool et le tabac venaient en deuxième position. En troisième position, les services. Malheureusement pour l’Europe, les prix continueront d’augmenter, d’autant plus que la guerre en Ukraine et les sanctions anti-russes ont créé des perturbations de la chaîne d’approvisionnement et de la logistique, ainsi que des pénuries de matières premières. Le Royaume-Uni n’est pas protégé non plus et l’inflation a également atteint des niveaux records.

Le taux d’inflation annuel est passé à 7,0 % en mars, le niveau le plus élevé depuis mars 1992. Les factures d’électricité et de gaz ont augmenté de 54 % - de 1 227 £ à 1 971 £, et on s’attend à ce que les prix de l’énergie augmentent à nouveau en octobre.

Source : South Front

2-La Troisième Guerre mondiale pourrait survenir !

Lavrov dénonce une situation internationale « dangereuse » et met en garde les Occidentaux

Le chef de la diplomatie russe s’est longuement exprimé lors d’une interview à la chaîne Pervy Kanal. L’occasion pour lui d’évoquer la situation internationale, l’avancée des négociations en Ukraine, mais également le comportement des Occidentaux.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a donné le 25 avril une longue interview à la chaîne Pervy Kanal dans laquelle il est revenu sur de nombreux sujets parmi lesquels la situation internationale, le risque de conflit généralisé ou encore sur l’avancée des négociations concernant l’Ukraine.

Interrogé sur la situation internationale, le chef de la diplomatie russe a expliqué que « la situation actuelle peut être comparée à la crise des missiles de Cuba de 1962, elle est peut-être encore plus dangereuse, car les règles du jeu sont plus floues et le niveau de confiance mutuelle est plus bas ». 

« Même à l’époque où Trump était président, nous avons plaidé pour une confirmation au plus haut niveau par Moscou et Washington de la déclaration faite par Gorbatchev et Reagan en 1987 sur le fait qu’il ne peut y avoir de vainqueur dans une guerre nucléaire et qu’il ne faut jamais en déclencher une. Nous avons essayé de convaincre l’équipe Trump de confirmer ce message qui relève d’une haute importance pour nos peuples et pour le monde entier. Malheureusement, nous n’avons pas réussi à convaincre nos collègues de la nécessité d’un tel geste », a-t-il ajouté.

« Le traité ABM [traité relatif à la limitation des systèmes contre les missiles balistiques] n’existe plus, ainsi que le traité FNI [traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire] ; on réfute toujours notre proposition du moratoire réciproque, même si nous y avons précisé la nécessité de concerter les mécanismes de vérification […]

Nous leur avons proposé de venir, sur la base des principes de réciprocité, à Kaliningrad, et de leur rendre visite pour visiter des bases de défense antimissile en Pologne et en Roumanie à notre tour. C’est une proposition honnête de notre part, mais qui reste toujours rejetée », a-t-il regretté, précisant que « le traité START [traité de réduction des armes stratégiques] reste de facto le seul moyen pour exercer le contrôle réciproque des armements ».

Lavrov accuse les Occidentaux de « jeter de l’huile sur le feu » en armant l’Ukraine. Sergueï Lavrov a par la suite dénoncé le comportement des Ukrainiens et de ceux qui leur fournissent des armes dans le conflit qui l’oppose à la Russie.

« Tout le monde crie qu’il ne faut en aucun cas laisser se produire la troisième guerre mondiale, et c’est dans ce contexte-là qu’on considère les provocations constantes de Zelensky et de son équipe qui vont presque jusqu’à exiger l’entrée des forces de l’OTAN pour protéger les autorités ukrainiennes », a-t-il tancé.

« Et tout le monde dit toujours qu’ils donneront des armes, ce qui, bien sûr, ne fait que jeter de l’huile sur le feu, et avec ces livraisons ils cherchent à forcer les Ukrainiens à combattre la Russie jusqu’au dernier soldat, pourvu que ce conflit dure le plus longtemps possible et, comme ils l’espèrent, que la Russie en souffre de plus en plus », a-t-il ajouté, précisant : « Je souligne encore une fois, nous avons le sentiment que l’Occident veut que l’Ukraine continue de mener la guerre, de provoquer, comme ils le croient, l’usure et la fatigue de l’armée russe et le complexe militaire et industriel russe. C’est une illusion. »

Lavrov reproche à Zelensky son « attitude » concernant les négociations de paix

Il a par la suite accusé le président ukrainien Volodymyr Zelensky de ne pas réellement vouloir trouver un accord de paix avec la Russie. « Il y a deux jours, cela faisait cinq jours, je crois, depuis que nous avions remis nos considérations [à la partie ukrainienne]. Zelensky a été interrogé lors d’une conférence de presse sur ce qu’il en pensait […] et il a dit : "Nous n’avons rien reçu, c’est un mensonge absolu, nous n’avons rien vu."

Après, nous avons posé la question aux négociateurs ukrainiens, nous leur avons demandé : "Pourquoi n’avez-vous pas fait un rapport à votre président, alors qu’il contrôle lui-même le déroulement des négociations ?", ils ont répondu : "Il n’avait pas le temps, et ça prend du temps…"

Cela témoigne encore une fois de son attitude envers les négociations alors que lui fait toujours ses déclarations pathétiques selon lesquelles il préfère toujours la paix », a-t-il regretté.

Sergueï Lavrov a également dénoncé de « fausses informations dont le nombre explose aujourd’hui après l’apparition de celles qui portaient sur Boutcha ».

« On diffuse des mensonges, à tort et à travers, notamment sur la non-ouverture par la Russie de couloirs humanitaires [à Azovstal] alors qu’ils sont proclamés à haute voix tous les jours. Il y a des autobus, des ambulances, qui sont amenés, mais la partie ukrainienne qui détient des civils pour s’en servir de bouclier humain (et ce n’est pas seulement à Marioupol, mais aussi dans d’autres régions du pays où les hostilités se poursuivent, où nos opérations sont en cours) n’annonce pas [l’ouverture des couloirs] à la population voire ne leur permet pas d’évacuer, en les retenant par la force », a-t-il regretté.

Il s’est enfin dit confiant que cette situation en Ukraine débouchera sur « la signature d’un accord ». « Mais les modalités de cet accord dépendront de la situation des combats sur le terrain, au moment où cet accord deviendra une réalité », a-t-il toutefois prévenu.

Le chef de la diplomatie russe critique le « manque de scrupules » des Américains. Le ministre russe des Affaires étrangères a enfin tancé le comportement des États-Unis, leur rappelant les conflits qu’eux-mêmes eussent mené ces 25 dernières années évoquant l’ex-Yougoslavie ou encore l’Irak. « Sans hésiter, sans aucun fondement légal et même sans essayer de regarder la situation du point de vue du droit international et la Charte des Nations unies, ils envoient des troupes, bombardent des infrastructures civiles, comme cela a été le cas à Belgrade, des ponts, des trains de passagers, ils ont bombardé un centre de télévision », a-t-il assuré.

« Tony Blair a dit d’ailleurs que ce n’était pas un centre de télévision, mais un organe de la propagande agressive serbe. Entre parenthèses, cela ressemble aux actions du président Macron qui refuse d’accréditer RT et Sputnik au palais de l’Élysée en les qualifiant non pas de médias, mais d’agents de propagande. Ces manières, ces habitudes se sont profondément enracinées », a-t-il poursuivi. Il a enfin regretté un « manque de scrupules de la part des Américains en ce qui concerne le droit international et la mise en place de leurs propres règles sur la base du principe "je fais ce que je veux” ».

Source : RT France

3-Macron réélu : la France va à la guerre !

Le gouvernement mène la France à la guerre totale contre la Russie, et rien ne semble plus pouvoir arrêter cette marche martiale. Ou plus exactement, il n’est pas prévu d’arrêter cette marche.

Les deux officiers supérieurs français tombés le 31 mars, à Marioupol, aux côtés du commandant en chef des forces terrestres de l’OTAN le général étatsunien Roger Cloutier, en compagnie sauf erreur d’un officier supérieur de l’armée régulière ukrainienne et de deux « commandants » de la sinistre milice paramilitaire Azov, ne seront pas les dernières pertes françaises.

Plus généralement d’ailleurs, l’appel insistant du président Macron au président Poutine le 29 mars pour une autorisation d’exfiltration par voie maritime, puis le limogeage express (pour « mauvais renseignement ») du général Eric Vidaud le lendemain, laisse supposer qu’il y avait là une autorité militaire ou plus vraisemblablement politique française plus importante aux yeux du président antimilitariste, ou plus compromettant en cas de capture, que deux lieutenants colonels consommables, ou que les « cinquante officiers français » encore présents dans l’usine Azovstal d’après la presse étrangère. C’est aussi ce qu’on peut déduire de l’obstination du commandement ukrainien à continuer d’envoyer des hélicoptères jusqu’au 5 avril en dépit de la perte d’un dixième de son parc résiduel dans ces vaines tentatives d’extraction de Marioupol, ainsi que de l’ordre formel au dernier carré de la milice Azov de mourir plutôt que se rendre, même trois semaines après l’identification du corps du « LandCom » de l’OTAN : il reste là une haute personnalité qui ne doit pas être prise vivante.

La France a déjà au moins tiré un trait (si elle n’a tiré que ça) sur le cinquième de son corpuscule de bataille résiduel, ou sur le volume d’une brigade et demi sur les sept qui ont survécu aux combats budgétaires asymétriques de haute intensité que l’armée française perd systématiquement contre l’euro depuis trois décennies, en l’occurrence sa contribution à la Force de Réponse de l’OTAN dont elle assume d’ailleurs le commandement en 2022, à quoi il faut ajouter les formations déployées notamment en Roumanie et en Estonie, plus quelques menus détachements qui ne devraient rien représenter à l’échelle des forces d’une ancienne grande puissance. Certes, la doctrine offensive de corps expéditionnaire sur des théâtres extérieurs lointains, qui régit la pensée stratégique gouvernementale depuis la fin de la menace en Europe, permet de sacrifier ce que l’on y envoie puisqu’on n’envisage pas la nécessité d’une défense du territoire national, mais il est dangereux de penser qu’aucune menace ne profitera en France ou en Méditerranée de l’écrasement de l’armée française jetée sous les missiles Kalibr et Kinjal.

Source : reseauinternational.net

4-Le Non du Nicaragua aux USA

Le Nicaragua a quitté l’Organisation des États américains

Qualifiant l’organisme de « diabolique instrument du mal », le gouvernement de Daniel Ortega a précipité la sortie du Nicaragua de l’OEA, basée à Washington. Ses bureaux à Managua, capitale du Nicaragua, ont été fermés, et la police a investi les lieux.

Un retrait anticipé. Le gouvernement de Daniel Ortega a annoncé dimanche qu’il se retirait immédiatement de l’Organisation des États américains (OEA), qu’il a qualifiée de « diabolique instrument du mal ». Les bureaux de cet organisme à Managua, la capitale du pays, ont été fermés.

Ce retrait avait déjà annoncé en novembre 2021. Selon le protocole de l’organisation, il devait être effectif après deux ans, afin de laisser le temps au pays de préparer sa sortie. Mais Managua a décidé d’accélérer son départ et de retirer sans délai ses représentants auprès de cet organisme basé à Washington, a fait savoir le ministre des Affaires étrangères, Denis Moncada.

L’OEA regroupe la majorité des pays du continent américain. Elle affiche pour objectifs d’œuvrer en faveur de la sécurité des Amériques, d’y défendre la démocratie et les droits humains, d’y lutter contre la corruption et les trafics et d’y favoriser les échanges.

L’OEA a rappelé que le Nicaragua restait « membre à part entière » de l’organisation jusqu’à fin 2023 et l’a exhorté à « respecter toutes ses obligations ». Elle a également affirmé que ses locaux à Managua avaient été investis par les autorités, dénonçant dans un communiqué « une violation des normes internationales les plus élémentaires ». Les médias officiels nicaraguayens ont publié des photos de policiers prenant position devant les bureaux de l’organisation.

L’OEA, comme la majeure partie de la communauté internationale, n’avait pas reconnu la réélection en novembre 2021 de Daniel Ortega pour un quatrième mandat, après l’incarcération de tous ses concurrents à la présidentielle. Fin mars dernier, l’ambassadeur du Nicaragua auprès de l’OEA, Arturo McFields, avait été limogé après avoir surpris en qualifiant le gouvernement Ortega de « dictature ». De son côté, le Venezuela, un des rares alliés du Nicaragua dans la région, a salué la décision « courageuse » de Managua de se retirer de l’OEA qu’il a qualifiée « d’instrument de l’impérialisme américain ».

Source : AFP

5-La Chine envisage l’exploration future d’astéroïdes

Le 24 avril marque la septième Journée de l’espace en Chine. Après l’atterrissage réussi de la sonde chinoise Tianwen-1 sur Mars, la Chine envisage désormais le développement futur de son programme d’exploration planétaire en explorant ensuite les astéroïdes, a déclaré un responsable de l’Administration spatiale nationale de Chine (CNSA).

Selon Wu Yanhua, vice-administrateur de la CNSA, la Chine achèvera son programme d’exploration planétaire d’ici 10 à 15 ans. Au cours des prochaines années, elle lancera des sondes d’astéroïdes pour échantillonner les astéroïdes géocroiseurs et sonder les comètes de la ceinture principale. Elle achèvera également des recherches technologiques clés sur le prélèvement d’échantillons sur Mars et leur retour, l’exploration du système de Jupiter, etc.

Parallèlement, a ajouté M. Wu, la Chine étudiera aussi des plans d’exploration des frontières du système solaire. Cela élargira encore la famille des fusées porteuses et accélérera la recherche et le développement des fusées porteuses lourdes, qui devraient être lancées ces prochaines années. Les fusées porteuses lourdes sont capables d’envoyer une charge utile de 50 à 100 tonnes en orbite proche de la Terre. Elles serviront à l’exploration de l’espace lointain et à la mission habitée lunaire de la Chine.

La sonde Tianwen-1, la première mission martienne chinoise, a été lancée dans l’espace à bord de la plus grande fusée porteuse lourde du pays, la Longue Marche-5, le 23 juillet 2020 depuis le site de lancement des engins spatiaux de Wenchang, dans la province de Hainan (sud de la Chine).

Source : People Daily

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SOURCE: FRENCH PRESS TV