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Nahl Oz frappé dans le sud; les côtes israéliennes sous les salves de missiles

Le méga drone "Gaza-149" capable de transporter 13 bombes (Capture)

Le 18 avril, à peine quelques heures après que des rapports des agences de renseignement israéliens les uns plus alarmants que les autres et tous portés sur l'imminence d'une frappe balistique palestinienne en représailles au sacrilège commis à al-Aqsa, eurent poussé le gourou Gantz à lever précipitamment le "siège sécuritaire" contre la Cisjordanie et Gaza et ce, au bout d'une semaine parfaitement inouïe marquée par des échecs successifs de l’armée de terre sioniste et ses unités dites d’élite à prendre d’assaut Naplouse, Khan Younes et surtout Jénine, camp de réfugiés reconverti depuis l’Epée de Qods en QG cisjordanien de la Résistance, camp où Sayete Maktal, unité spécialisée pour les opérations extérieures a échoué pas une mais trois fois à mettre la main sur les proches du commandant Ra'ad, héros de l'opération "Dizengoff St.", la pré-riposte est tombée: 

Nahal Oz, colonie sioniste, située dans le désert du Néguev, a tremblé deux fois, pris pour cible d'un double tir de missile. Sabereen News, chaîne proche de la Résistance irakienne, visiblement en contact direct avec Gaza a rapporté l'information en précisant qu'il s’agissait de deux missiles de 107 mm, de type « Fajr 1 » que  Gaza venait à tirer  contre le sud d’Israël et qui ont réussi, sans accroc, à bien y percer les radars du Dôme de fer qu’Israël n’a cessé tout au long des mois suivant la bataille Epée de Qods d’améliorer, de renforcer, de remettre au goût du jour pour éviter un remake de ce scénario cauchemardesque qui a vu l’entité, son armée de terre et son armée de l’air mises au pas en à peine 11 jours. Deux roquettes ailées de 107 mm à combustible solide d’une portée de seulement 8.3 km avec un périmètre d’explosion de 100 mètres, et dotées d’une ogive de seulement 7.9 kg qui se sont abattues en plein Nahal Oz et ce,  sous les yeux totalement ahuris des Sionistes.

Car soit dit en passant parallèlement à la vague d’opérations commandos anti-sionistes qui a secoué ces 25 derniers jours le Sud, le Nord et le Centre de l’entité, et la crainte de l’armée d’occupation de voir Gaza rugir et activer en soutien à la Cisjordanie et aux Arabes d’Israël son métro bourré de missile, un effort parfaitement hystérique a été fourni pour faire croire aux colons et au monde entier que le Dôme de fer version 2022 n’est pas celle de 2021 et que son radar dit tridimensionnel à balayage électronique de détection et de pistage, ELM-2084 est désormais à la hauteur de la tache impartie à savoir la localisation et l’interception des munitions tirées « à plus de 100 km et suivre 200 cibles par minute ; or les deux « Fajr-1 » que Gaza a tirés cette nuit se déplacent avec une vitesse de 375 mètres par seconde et pourtant le Dôme de fer n’a pas été à même de les intercepter. C’est sans doute pour cette même raison que dès ce 17 avril au soir l’armée de l’occupation a nié tout en bloc dans un communiqué dont se sont même moqués les colons et où elle affirme que les sirènes d’alarme, si elles ont été activées à Nahal Oz puis sur le front sud, ce n’était guerre en réponse à un quelconque tir de missile ou de roquette mais tout simplement par inadvertance. Mais est-ce tout ce que dissimule le démenti d’un régime israélien qui à l’approche du 10 mai, premier anniversaire de l’opération Epée de Qods se trouve dans tous ses états ?

Visiblement non : cette nuit du 17 avril, la Résistance palestinienne à Gaza a pris pour cible de deux de ses engins Nahal Oz qu’elle a frappé en y mettant échec et mat le Dôme de fer, tout en procédant à 29 tirs combinés missiles balistiques- roquettes en direction des côtes israéliennes en Méditerranée ! Certaines sources on évoqué un essai qui aurait pu être qualifié de facture dissuasive si ce n’était pas toute cette campagne ahurissante que l’armée israélienne a déclenchée cette semaine autour de sa nouvelle dada «  Iron beam », ce « mur à laser » dont Bennett a ordonné il y a peu le dévoilement précoce  et qui à feuiller les revues militaires occidentales, serait l’arme miracle contre les cocktails balistiques de la Résistance où la part de roquettes sert à saturer et à confondre les radars d’interception ennemis et ce, dans le double objectif de faire épuiser ses missiles intercepteurs tout en ouvrant la voie aux missiles balistiques tactiques qui iraient de la sorte s’abattre sans problème des cibles préfixées. 

De « Iron beam » l’entité nous a dit qu’il utilise « un faisceau laser pour détruire un appareil ennemi dans un délai de 4 à 5 secondes »,qu’« Il peut être utilisé seul ou bien être couplé à d'autres systèmes de défense antimissile » et que surtout son principal avantage par rapport aux missiles d'interception conventionnels serait « un coût faible par tir », des « munitions » illimitées, des « coûts opérationnels moindres », et peu de main-d'œuvre. Mais le 17 avril au soir, le « Iron beam » mis à l’épreuve de 29 missiles et roquettes tirés, a raté son coup autant sinon plus lamentablement que le Dôme de fer auquel il est censé servir d’annexe. Pas un seul des 29 roquettes et missiles tirés n’a été intercepté, par cette arme dont le niveau d'énergie du laser serait de quelques « dizaines de kilowatts » et qu’on donne pour être capable « détruire des cibles ennemies jusqu'à une distance de 7 kilomètres ». Le coup de Gaza était-ce destiné à ramener l’entité sur terre, à lui calmer ses excès et surtout à lui rappeler qu’Israël avec ou sans « Dôme de fer » plus « Iron beam » est parfaitement accessible du nord au sud même aux roquettes « Fajr » de la Résistance sans que Gaza ait besoin d’aller jusqu’à ouvrir ses arsenaux de missiles tactiques ?

Avouons que son caractère hybride nous pousse à nous en douter : Deux roquettes tactiques « Fajr-1 » de 107 mm, roquette amphibie propre à servir au sol ou à monter sur des véhicules voire des vedettes rapides et à être tirés en mouvement, et ce combinée à une salve missiles-roquettes qui a royalement traversé tout le long de la côte sud d’Israël pour échoir en mer non loin de Tamar. La Résistance prépare-t-elle un remake de « l’Epée de Qods » avec quelques surprises à faire à l’ennemi sioniste ? Hier, juste au moment où le « Iron beaum » échouait lamentablement son premier teste en situation de combat face à une combinaison de missiles-roquettes, à Téhéran les sources militaires ont affirmé avoir opérationnalisé Gaza 149 ou S-149.

Un drone multirôle né en mai 2021 en hommage aux unités de drones et de missiles de la Résistance palestinienne qui en 11 jours avaient enterré l’armée de l’air sioniste. Mais aussi c’est un excellent adversaire pour le « Iron beam » avec des ailes de 21 mètres de longueur, une endurance de 35 heures et un plafond de vol de 10,5 km, et jouissant d’une vitesse de 350 km/h pour une capacité de charge utile allant jusqu'à 500 kg. Chez « Gaza 149 », le turbopropulseur a remplacé par des moteurs à pistons rotatifs, ce qui lui donne davantage d’envol. Puis «Gaza » a une endurance de 11 heures de plus que le drone Shahed- 129, ce qui en augmente significativement la pour des missions de surveillance aérienne.

Une autre caractéristique et pas des moindres : la longueur de ses ailes qui lui permet transporter 13 bombes sur des saillies déposées sur des ailes tandis qu’ à l’intérieur du corps du drone se trouve son dispositif de guerre électronique. Le « Iron beam » pourra-t-il l’intercepter ? Pas vraiment dans la mesure où l’appareil  joue un rôle plus important dans l’opération de reconnaissance, en plus des missions de combat, grâce à son radar imageur « SAR ». Et la portée d’une bête pareille qui a tout pour être le premier chasseur « asymétrique de l’histoire » ? De 2000 à 7000 pour le simple aller de 12000 à 14000 pour aller-retour ….l’Opération «  Epée de Qods 2 » a toutes les chances de voir les premières frappes aériennes de l’histoire s’abattre sur Israël.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV