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Natanz: les caméras de l'Agence y sont, mais éteintes

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L'Iran commence la fabrication de pièces de centrifugeuses à Natanz, jeudi 14 avril 2022.

Selon les rapports publiés, conformément à une nouvelle planification de l’Organisation iranienne de l’Énergie atomique (OIEA), des dispositifs spéciaux pour la production de rotors et de stores ont été transférés du complexe industriel de Karaj au complexe Martyr Ahmadi Roshan.

Avec le transfert et l’installation d’équipements dans le nouveau site, le processus de production de pièces de centrifugeuse a commencé depuis hier sur le site de Natanz, après que les machines sous scellés (par l’agence viennoise) ont été remises au travail.

Les activités de surveillance de l’Agence sur le nouveau site ne changeront pas et, selon la routine actuelle, les images des caméras de surveillance ne seront pas pour le moment livrées à l’AIEA.

L’Iran avait accordé aux inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique l’accès à Karaj en décembre afin d’y réinstaller des caméras, après que les précédents dispositifs de surveillance ont été endommagés dans une opération de sabotage imputé par Téhéran à Israël.

L’Agence internationale de l’Énergie atomique a annoncé l’installation de caméras de surveillance à Natanz

Des sources médiatiques citant l’AIEA ont déclaré que l’agence avait installé des caméras de surveillance dans les installations iraniennes à Natanz.

Pendant ce temps, Reuters citant l’agence viennoise a rapporté que l’AIEA avait installé des caméras de surveillance sur le site nucléaire de Natanz.

En vertu d’un arrangement datant d’il y a plus d’un an et en guise de représailles aux actes de sabotage visant les installations iraniennes, l’AIEA n’a pour l’instant pas accès aux données collectées par certaines de ses caméras.

Le représentant iranien auprès des organisations internationales à Vienne, Mohammad Reza Ghaebi, a affirmé jeudi 14 avril que l’AIEA n’a pas accès aux informations de la mémoire des caméras installées dans le Centre de production de centrifugeuses de Natanz, et que les informations pertinentes ne seront pas fournies à l’agence tant que l’Iran n’aura pas repris la mise en œuvre du Plan global d’action conjoint sur le nucléaire de 2015 (PGAC, JCPOA selon son acronyme officiel anglais), en agoni après le retrait unilatéral des États-Unis de Trump du pacte multilatéral et l’échec des Européens signataires d’en remplir le vide et d’honorer leurs obligations liées au PGAC envers Téhéran.

Suite à la publication du nouveau rapport par le Directeur général de l’AIEA sur la vérification de la mise en œuvre par l’Iran du PGAC, Mohammad Reza Ghaebi, le chef de la Mission permanente de la République islamique d’Iran (RII) auprès des organisations internationales à Vienne, a déclaré dans un communiqué : « Il s’agit d’un rapport de mise à jour technique émis par le Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique sur le suivi de la mise en œuvre du PGAC (par l’Iran) conformément à la résolution 2231 du Conseil de sécurité (qui endosse le pacte multilatéral), qui informe les membres sur les derniers développements ainsi que les nouvelles informations techniques liées aux activités nucléaires de l’Iran. »

Ghaebi a déclaré : « Dans ce rapport, il a été annoncé que, comme indiqué précédemment, l’Iran a informé l’AIEA le 4 avril sur le transfert de toutes les machines de production de centrifugeuses depuis Karaj vers Natanz, et le même jour, les inspecteurs de l’AIEA les ont vérifiées pour voir que tous sont inactifs ».

Le diplomate de haut rang iranien a poursuivi : « Le 12 avril, l’agence a achevé l’installation de ses caméras de surveillance à Natanz, et les scellés qu’elle avait précédemment placées ont été retirés le même jour. Le même jour, l’Iran a informé l’Agence que ces machines avaient été utilisées pour produire des tuyaux et des pales de rotor centrifuge. L’Iran a également informé l’AIEA le 13 avril que les véhicules avaient été activés et exploités sur le nouveau site le même jour.

 “L’AIEA n’a toujours pas accès aux données des caméras installées. Elle ne les aura pas jusqu’à ce que l’Iran revienne à la mise en œuvre du PGAC par tous les signataires. Les informations pertinentes ne seront pas fournies à l’AIEA et seront stockées par l’Iran”, a encore déclaré le chef de la mission iranienne à Vienne. »

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV