« Les prochaines élections sont une compétition politique et nous essaierons d'envoyer un message aux ennemis à travers cela », a déclaré Mohammad Raad, chef de la faction parlementaire du Hezbollah, lors d'une réunion politique dans le sud du Liban.
« Même si vous nous privez de nourriture et d'électricité et ravagez nos institutions, nous resterons toujours inébranlables. En bref, notre message aux ennemis c’est que vous ne pouvez jamais nous vaincre. Nous reviendrons pour construire notre pays à notre manière et non comme vous le souhaitez. »
Mohammad Raad a ajouté : « Tout le monde essaie de nous éloigner de l'arène parlementaire. Nous sommes le casse-tête de ceux qui veulent voir le pilier du gouvernement tomber par terre et nous faire sortir du Parlement. Ils disent que nous sommes la majorité et voterons des lois qui permettront la normalisation des relations avec l'ennemi israélien. »
Lire aussi : Missiles d'Ansarallah : MBS/MBZ frappent à la porte du Hezbollah
Concernant l'affaire du forage gazier, Raad a déclaré: « Nous avons reçu des offres internationales pour le forage gazier, mais la partie américaine s'y oppose parce qu'elle veut que les entreprises américaines en profitent et nous imposent leurs conditions et nous demandent une rançon en faveur du régime israélien. »
Le chef de la faction parlementaire du Hezbollah a conclu : « Israël ne peut nous menacer de rien, la Résistance a des drones et des missiles, et Israël n’ose pas nous approcher… »
Ce message intervient alors que l'élection parlementaire s'approche et que les sondages donnent le Hezbollah en tête des intentions de vote. Signe des temps, le parti pro-Israël pressenti comme adversaire vient d'encaisser un grand coup.
Une source judiciaire libanaise a rapporté que le tribunal militaire libanais avait accusé Samir Geagea d'avoir massacré des partisans du Hezbollah et du mouvement Amal, qui ont manifesté le 14 octobre dernier contre la politique politicienne du tribunal libanais chargé de l'explosion du port de Beyrouth.
Sept manifestants ont été tués dans une fusillade.
Dès le début, les dirigeants des deux groupes libanais ont présenté Samir Geagea et son parti comme le responsable du massacre.