Au sommaire :
1-Ukraine : L'OTAN envoie des soldats déguisés
Les pays de l'OTAN prévoient d'envoyer leurs militaires en Ukraine sous couvert de forces de maintien de la paix. Plusieurs pays de l'OTAN envisagent d'envoyer leurs militaires en Ukraine sous couvert de forces de maintien de la paix.
À l'heure actuelle, on sait que la Pologne a exprimé de telles intentions. Il semble que la France et l'Estonie pourraient également envoyer des forces de maintien de la paix en Ukraine - une décision à ce sujet devrait être prise définitivement le 24 mars lors d'un sommet extraordinaire de l'OTAN.
"Une mission internationale de maintien de la paix devrait être envoyée en Ukraine", a déclaré mardi le chef du parti au pouvoir en Pologne lors d'une conférence de presse à Kiev avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
"Je pense qu'il est nécessaire d'avoir une mission de maintien de la paix - l'OTAN, peut-être une structure internationale plus large - mais une mission qui peut se défendre, qui opérera sur le territoire de l'Ukraine", a déclaré Yaroslav Kaczynski lors d'une conférence diffusée par la télévision polonaise. ", - rapporte l'agence de presse "Reuters".
À leur tour, les experts attirent l'attention sur le fait que l'envoi de forces de maintien de la paix en Ukraine ne peut être autorisé que par l'ONU, et donc toute apparition sur le territoire de l'Ukraine de troupes étrangères peut être considérée comme une escalade ou même une menace directe, ce qui fera automatiquement de ces troupes étrangères des cibles légitimes pour les militaires russes.
Source : avia-pro.fr/news
2-Les Français à nouveau dans la rue
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté à Paris contre le racisme et les violences policières, à l'appel des organisations Attac, Droit au Logement, Mouvement National Lycéen, FSU et Solidaires. Rassemblés place du Châtelet dans l'après-midi du 19 mars, plusieurs milliers de manifestants (2 100 selon le ministère de l'Intérieur, entre 8 et 10 000 selon les organisateurs) se sont dirigés vers la place Stalingrad derrière deux banderoles proclamant "stop aux crimes d'État" et "d'où que nous venions, où que nous soyons nés, notre pays s'appelle Solidaires", avec le slogan "le racisme est un virus, arrêtez-le".
Des images de la mobilisation ont été publiées sur Twitter, notamment par le journaliste Nicolas Mayart. Ils répondaient à l'appel du "Réseau d'entraide Vérité et Justice" et de la "Campagne contre le racisme et pour la solidarité" qui regroupe diverses organisations, dont Attac, Droit au Logement, le Mouvement National Lycéen (MNL) et des syndicats comme la FSU et Solidaires.
La mobilisation - à l'occasion de la journée mondiale contre le racisme et de celle également en mars contre les violences policières - vise à "réaffirmer [les] valeurs de l'antiracisme et de l'égalité des droits", a expliqué à l'AFP Cybèle David, secrétaire nationale de Solidaires, citant parmi les revendications la régularisation des clandestins.
3-Ukraine: Berlin ne franchit pas la ligne rouge
Les autorités allemandes ont refusé de fournir de nouvelles armes à l'armée ukrainienne. Bien que les autorités allemandes aient annoncé précédemment qu'elles fourniraient à l'Ukraine 2 700 systèmes de missiles anti-aériens portables Strela, il a été rapporté que cette décision a été suspendue.
L'Allemagne vient de refuser de transférer le reste de ces armes à l'armée ukrainienne après l'envoi d'un premier lot.
Selon les données dont dispose l'agence de presse Avia.pro, il était initialement prévu d'envoyer 2700 MANPADS Strela à l'Ukraine directement depuis les entrepôts allemands, cependant, après l'arrivée du premier lot de ces complexes de missiles anti-aériens portables en Ukraine, l'Allemagne a annoncé qu'elle était revenue sur sa décision et qu'elle ne fournirait pas cette aide militaire à l'Ukraine.
On sait que jusqu'à jeudi dernier, 500 systèmes de missiles antiaériens portables Strela ont déjà été livrés à l'armée ukrainienne, tandis que l'Allemagne n'a pas encore expliqué la raison du refus de ces nouvelles livraisons.
Mais cela est apparemment dû au fait que Berlin ne veut plus envenimer ses relations avec la Russie, alors que de nombreuses tentatives de provocations ont déjà été enregistrées depuis l'Allemagne.
Source : avia-pro.fr
4-Ukraine : l'imposteur s'agenouille devant Xi
La distance entre la vérité et le mensonge est égale à la distance entre les quatre doigts, a dit l'imam Ali à l'un de ses disciples qui lui demandait comment distinguer la vérité du mensonge : le premier imam des chiites met sa main entre son œil et son oreille pour montrer de manière non verbale que la vérité est ce que l'on voit et le mensonge ce que l'on entend.
La politique étrangère occidentale peut-elle être qualifiée d'autre chose qu'une politique du bâton et de la carotte étant donné que la plupart des dirigeants occidentaux conformistes vivant dans le confort de sangsues comme la famille Rothschild ont construit leur château de cartes sur les Sables mouvants du mensonge ?
Selon ces experts, ce sont des voleurs d'identité d'origine ashkénaze qui ont progressivement envahi la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et le monde entier à l'exception de la Chine et de la Russie et de l'Iran d'où leur ressentiment pour ces territoires.
Les descendants des bandits d'antan s'opposeraient aujourd'hui à Poutine et XI Jinping qui puisent leurs doctrines théologiques directement dans le christianisme et le taoïsme de La Tzu et Confessius.
Qui peut nous garantir que la guerre à laquelle nous assistons en sombrant tranquillement dans le canapé-fauteuil freudien devant nos écrans de télévision ou d'ordinateur portable ne sera pas cette guerre ultime tant attendue entre le logos et le grand destructeur.
Alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé samedi la Chine, alliée stratégique de Moscou, à "condamner la barbarie russe", la marine française et la Royal Navy continuent de provoquer la marine chinoise dans le détroit de Taïwan.
Voici le récit des événements tel que rapporté par Opex et nous n'y avons rien ajouté pour éviter d'être qualifié par certains médias occidentaux d'agence de propagande. Bonne lecture.
La frégate française "Vendémiaire" a franchi le détroit de Taïwan, malgré les revendications chinoises" est le titre choisi par Opex pour son article.
Le 18 mars, quelques heures avant une réunion par vidéoconférence entre Joe Biden et Xi Jinping, le ministère taïwanais de la Défense a confirmé que le porte-avions chinois Shandong venait de traverser le détroit de Taïwan, ce qui n'était pas arrivé depuis décembre 2020.
"Nous soulignons que nous sommes avertis et que nous surveillons tous les porte-avions et navires de l'APL [Armée populaire de libération chinoise] opérant à proximité du détroit de Taïwan", a-t-il déclaré dans un message rapporté par l'AFP.
Pour rappel, Pékin considère que Taïwan fait partie de son territoire... Cela vaut également pour le détroit en question, large de 180 km. Ce que contestent les États-Unis, qui envoient régulièrement des navires de l'US Navy pour défendre le principe de la liberté de navigation. Par ailleurs, les mouvements du porte-avions CNS Shandong ont apparemment été suivis par le "destroyer" USS Ralph Johnson.
Un porte-parole de l'US Navy a expliqué que ce navire "a effectué un transit de routine dans le détroit de Taïwan le 17 mars, heure locale, dans les eaux internationales, conformément au droit international. C'était presque au même moment que le CNS Shandong.
L'USS Ralph Johnson est un visiteur régulier du détroit de Taïwan, qu'il a traversé trois fois depuis le début de l'année, ce qui entraîne généralement de vives protestations de la part des autorités chinoises.
Toutefois, l'US Navy n'est pas la seule à effectuer des missions FONOP [Freedom of Navigation Operations] dans le détroit de Taïwan. La Royal Navy a envoyé une frégate appartenant à l'escorte du porte-avions HMS Queen Elizabeth dans le détroit en septembre 2021. Et la marine française n'est pas en reste.
Ainsi, en avril 2018, la Chine avait dénoncé le passage de la frégate de surveillance "Vendémiaire" dans le détroit de Taïwan et annulé sa participation à la parade navale organisée à Qingdao pour le 70e anniversaire de l'APL.
"Nous avons envoyé des navires de guerre conformément à la loi, pour identifier le navire français et lui ordonner de partir", a expliqué un porte-parole du ministère chinois de la Défense. Une note de "protestation solennelle" a été envoyée à Paris, trois semaines après les faits, au motif que la frégate française avait "traversé illégalement" le détroit de Taïwan et pénétré dans les "eaux territoriales chinoises".
Cela n'a pas empêché la marine française d'envoyer le navire de renseignement Dupuy de Lôme dans le détroit de Taïwan l'année dernière. L'annonce a été faite par Florence Parly, la ministre des Armées, lors d'une audition parlementaire en octobre 2021. Et la réaction chinoise a été discrète...
Qu'en est-il du récent - et nouveau - passage de la frégate "Vendémiaire" dans le détroit de Taïwan ?
Le 11 mars dernier, " le Vendémiaire a transité par le détroit de Formose pour poursuivre sa mission en mer de Chine méridionale et marquer l'engagement de la France en faveur de la liberté de navigation ", comme l'indique laconiquement l'État-major des armées [EMA] dans son dernier rapport d'opérations.
La semaine dernière, l'EMA a indiqué que le Vendémiaire s'était aventuré près des îles Spratly et Paracel [revendiquées par Pékin] et qu'il avait mis le cap sur le récif de Scarborough [objet d'un différend entre la Chine et les Philippines]... et qu'il était suivi "professionnellement" par la frégate chinoise Zhanjiang.
Dans une interview publiée par le magazine Conflits, l'amiral Pierre Vandier, chef d'état-major de la marine française, a dénoncé les actes d'intimidation de l'APL contre les navires français. "A trois reprises cette année, une frégate chinoise a coupé la route à un navire de guerre français en passant à moins de 50 mètres de sa proue. [...] C'est leur façon de dire que nous ne sommes pas désirés en mer de Chine", a-t-il déclaré. Qu'en est-il du passage du Vendémaire dans le détroit de Taïwan ?
En tout cas, après avoir participé à des exercices avec la marine philippine et traversé le détroit de Taïwan, le Vendémiaire s'est dirigé vers la mer de Corée, où il doit participer à la mission AETO, la contribution française à l'ECC [United Nations Security Council Enforcement Coordination Cell] du CSNU, qui vise à documenter les violations des sanctions internationales contre la Corée du Nord.
5-Baptême de feu pour le Kinjal
Le 18 mars 2022, un Mig-31K "Foxhound" a lancé un missile hypersonique Kinjal pour détruire un dépôt d'armes souterrain près de la ville d'Ivano-Frankivsk, dans l'ouest de l'Ukraine. Il s'agit de la première utilisation en conditions réelles de combat de ce système d'armes combinant l'un des meilleurs intercepteurs des forces aérospatiales russes et les missiles hypersoniques les plus avancés actuellement en service.
La nature de la cible n'a pas été précisée, mais le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konashenkov, a déclaré que la frappe visait un grand dépôt souterrain de missiles et de munitions aériennes des forces ukrainiennes situé près du village de Deliatyn.
Le Kh-47M2 Kinjal est un missile air-sol hypersonique capable de transporter une ogive nucléaire avec une portée présumée de 2 000 km (1 200 miles). Ce missile atteint une vitesse de Mach 10 (dix fois la vitesse du son au niveau de la mer) et est capable de manœuvres d'évitement à toutes les étapes du vol, ce qui lui permet de pénétrer toutes les défenses aériennes existantes. Ses plateformes de lancement connues sont l'intercepteur Mig-31K et le bombardier stratégique Tu-22M3. La frappe de vendredi a été effectuée par un intercepteur Foxhound.
Source : https://strategika51.org/
