Un porte-parole du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) a réitéré les avertissements répétés par Téhéran aux responsables kurdes irakiens concernant plusieurs bases du Mossad dans la région, affirmant que si l'Irak ne faisait rien pour les démanteler, l'Iran réagirait à nouveau.
Le porte-parole du CGRI, le général Ramazan Sharif a souligné : « L'Iran se réserve le droit de cibler toute entité qui met en danger la sécurité du pays, c'est notre ligne rouge ».
Dans une interview accordée à Al-Masirah, le général Sharif a déclaré que l'ambassadeur d'Iran en Irak avait averti à plusieurs reprises la région du Kurdistan irakien de l'existence de ce centre stratégique attaqué, ainsi que de deux autres centres israéliens.
« Les sionistes eux-mêmes ont annoncé qu'ils avaient fait voler leurs drones depuis la base stratégique d'Erbil, en Irak, pour surveiller la base iranienne de Kermanshah », a déclaré le général Sharif.
C’est dans ce contexte que des sources irakiennes ont rapporté qu'un convoi logistique militaire américain avait été ciblé dans la province Salah ad-Din au nord d’Irak. Aucun groupe n'a encore revendiqué la responsabilité de l'attaque.
Depuis le martyre du général Qassem Soleimani et d’Abou Mahdi al-Mohandes, les convois logistiques de la coalition américaine sont pris pour cible par des bombes en bordure de route plusieurs fois par semaine, voire par jour.
Le Parlement irakien a approuvé une résolution exigeant l'expulsion des troupes américaines et non américaines le plus tôt possible d'Irak en janvier 2020. Selon la résolution, de nombreux groupes de la Résistance irakienne considèrent les forces américaines en Irak comme des occupants et insistent sur le retrait immédiat de ces forces de leur territoire.
