Le chef de la diplomatie iranienne, dès son arrivée à Moscou, a affirmé que l’objectif de son déplacement repose sur trois axes principaux, dont la poursuite des accords conclus lors de la visite du président iranien Ebrahim Raïsi à Moscou, les pourparlers de Vienne visant la levée des sanctions contre l’Iran, ainsi que la crise en Ukraine.
Il a rejeté les perceptions reflétées dans les médias selon lesquelles Moscou mettrait fin à son soutien à l’Iran à Vienne si Téhéran parvenait à une conclusion avec les États-Unis et les participants européens.
Lavrov, pour sa part, a souligné les relations solides entre les deux pays, en disant : Les relations entre Téhéran et Moscou se développent dans tous les domaines, et un document complet sur la coopération à long terme entre les deux pays est actuellement en cours d’examen et de finalisation.
Quelle est l’importance de la visite du ministre iranien des Affaires étrangères à Moscou et où en sont les relations entre les deux pays ?
Analyse avec Fabrice Beaur, expert pour l’ONG EODE.
Fabrice Beaur:
« Rappelons que cet accord sur le nucléaire iranien a été signé par plusieurs pays et c’est Washington qui a quitté l’accord de manière unilatérale tout en exigeant par la suite que l’Iran applique un accord dont le principal signataire et origine des sanctions s’en est soustrait unilatéralement.
Avec l’opération militaire en Ukraine, nous avons aujourd’hui une situation un peu différente puisqu’avec les sanctions contre la Russie, les Américains essaient d’utiliser cet accord pour diviser le bloc asiatique... »
