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Le deuxième choc sécuritaire pour Israël en moins de 24 heures

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les installations nucléaires de Fordo à 32 km de la ville de Qom @IRNA

Sale temps pour le Mossad dans la région. Moins de 24 heures après l'attaque contre son QG  Erbil, au Kurdistan irakien, le Mossad a reçu un second coup du CGRI. Une cellule inflitré juqu'aux unités UF6 du site nucléaire iranien à Fordo a été démantelé et ses membres arrêtés. 

Moins de 24 heures après l'attaque du centre d'espionnage israélien à Erbil, au Kurdistan irakien, par des unités de missiles du Corps des gardiens de la révolution islamique ( CGRI ), le Mossad a reçu un deuxième coup de la part des services de renseignement du CGRI : une équipe de sabotage a été identifiée et détruite à Fordo. Les membres de l'équipe d'espions israéliens qui prévoyaient de saboter l'installation nucléaire de Fordo ont été identifiés grâce à la surveillance étroite des services de renseignement du pays.

La destruction simultanée des cellules d'opérations de sabotage à l'étranger, ainsi que l'arrestation de leurs membres et de leurs mercenaires à l'intérieur, est un formidable exploit de renseignement sans précédent dans les annales de l'histoire moderne. Ces coups durs consécutifs ont ôté tout pouvoir de décision aux Américains et aux Israéliens, au point qu'ils ont même renoncé à communiquer le nombre de victimes.  Les coups ont été si durs et si précis que la partie américaine, au lieu de faire des déclarations répétées, a annoncé qu'elle était prête à négocier avec Téhéran. Un coup sévère porté au centre d'espionnage du régime de Tel Aviv à Erbil et Fordo a montré que la RII a répondu à toutes les actions de l'ennemi, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de ses frontières.

Les images d'un exercice de missiles visant à "détruire l'installation de Dimona" ont frappé à la fois le centre d'espionnage d'Erbil et les équipes terroristes du Mossad à l'intérieur du pays. Tout cela a affaibli l'Occident, de sorte qu'il n'ose pas parler de la nécessité de négociations postaccord nucléaire. Le silence des Israéliens ces derniers jours en est un signe. Jusqu'à présent, les responsables israéliens ont affirmé que la seule façon de traiter avec l'Iran était de le vaincre !

 « Si nécessaire, nous pouvons détruire les installations nucléaires de l'Iran demain », a déclaré le commandant de l'armée de l'air israélienne, Tomer Bar, ajoutant : « Mes épaules sentent déjà le poids d'une telle responsabilité. Dès que l'attaque contre l'Iran sera terminée, nous attaquerons le Hezbollah et la Syrie. »

Mais après deux coups durs portés aux Israéliens, la radio israélienne a reconnu dans un reportage que la puissance des missiles et des drones iraniens était un signal d'alarme pour Tel Aviv. De nombreux serveurs liés aux sites Web du gouvernement israélien sont également hors service depuis la destruction de l'équipe de sabotage nucléaire du Mossad. Les coups portés aux Israéliens ne se sont toutefois pas arrêtés là ; certains médias israéliens ont fait état d'une cyberattaque visant les sites Web publics d'Israël. 

Citée par les médias israéliens, la chaîne Al-Mayadeen a déclaré que la récente cyberattaque avait paralysé les sites Web liés au gouvernement israélien. Les médias israéliens ont également affirmé que des pirates informatiques iraniens étaient à l'origine de cette cyberattaque.

Le journal Haaretz a rapporté que les sites web des ministères de l'Intérieur, de la Santé, de la Justice et des Affaires sociales, ainsi que le bureau du Premier ministre israélien, étaient hors service. "Cette nuit est la plus grande cyberattaque contre Israël et on pense qu'un grand pays ou une grande organisation est derrière cette cyberattaque", a déclaré Haaretz en citant un responsable de la sécurité israélienne.
Une source militaire israélienne a également souligné qu'il s'agissait de la plus grande cyberattaque de l'histoire contre les infrastructures israéliennes.

En 2014, avant la signature de l'accord nucléaire, le leader de la Révolution islamique a rappelé aux responsables israéliens de l'époque que la seule façon de surmonter ce tournant historique était de "devenir plus fort." À l'époque, certains gouvernements, au lieu de tenir compte des remarques du leader de la Révolution islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, ont imaginé qu'avec l'aide des Américains, le pays pourrait emprunter la voie du progrès et devenir européen. Frapper durement les centres de renseignement des ennemis et cibler en même temps leurs mercenaires internes est le premier signe de la réalisation du "tournant historique" dans la direction de la civilisation islamique. La création du "commandement nucléaire" des Gardiens de la révolution islamique est le signe d'un changement dans les approches sécuritaires du pays pour surmonter toute situation critique éventuelle à l'avenir. Le projet d'anéantir les cellules des mercenaires d'Israël est le deuxième acte d'une confrontation sérieuse avec l'ennemi, mais le troisième acte de l'histoire sera bientôt révélé !

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SOURCE: FRENCH PRESS TV