Les responsables de la sécurité et le cabinet du régime sioniste soulignent que ce régime n'a pas de plan approprié pour protéger les positions sensibles.
Matanyahu Englman, l'observateur du cabinet du régime sioniste, a révélé dans un article que l'approche d'Israël en ce qui concerne la protection des lieux où sont stockées des substances dangereuses et des positions sensibles présentait de graves lacunes.
« C'est donc pourquoi, en cas de guerre, a-t-il ajouté, Israël pourrait se retrouver dans une situation qui pourrait entraîner la mort de milliers d'Israéliens. »
Selon l’article dont certaines parties ont été publiées dans le journal israélien Israel Hayom, il existe plusieurs positions sensibles dans les territoires occupés où sont stockées des matières dangereuses, dont certaines sont proches de zones civils. Ces installations sont exposées à de graves menaces de sécurité.
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« Une éventuelle frappe contre ces installations pourrait entraîner la mort de milliers d'Israéliens et serait un désastre économique pour le régime », poursuit l’article.
« Malgré les graves menaces à cet égard, des plans de protection de ces lieux au sein de l'armée israélienne, institutions d'urgence et l'Agence de protection de l'environnement, présentent de nombreuses lacunes. De plus, il n'y a pas de plan approprié face aux éventuelles cyberattaques contre les usines qui stockent des substances toxiques et qui ne disposent pas de l'infrastructure nécessaire.
Dans une interview accordée au Israel Hayom, des responsables du ministère israélien de la Guerre ont évoqué les plans élaborés par le cabinet israélien pour protéger les zones sensibles au cours des cinq dernières années. Pendant ce temps, le commandant du front intérieur de l'armée israélienne a admis dans une interview à la chaîne 12 de télévision israélienne qu’Israël n’était pas suffisamment préparé pour les scénarios de guerre éventuels à partir du front nord alors que le plus grand menace pour Israël est le Hezbollah, front avec lequel, le conflit continue pour toujours.
D'autre part, l'historien militaire sioniste Yossi Bloom, a examiné, dans un article publié sur Maariv, les développements actuels entre la Russie et l'Ukraine et a déclaré que « la leçon la plus importante de la crise ukrainienne pour l'armée israélienne c’est ce qu'en toute guerre, avant même de connaître l'adversaire, il est nécessaire de bien se connaître ; parce que si vous ne vous connaissez pas, vous échouerez ».
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Selon Yossi Bloom, « Israël a toujours agi comme faisant partie du monde occidental et a été influencé par les intérêts d'un monde unipolaire. Après la signature des accords d'Oslo en 1993, les Israéliens ont imaginé que le conflit israélo-palestinien avait pris fin et qu'un nouveau Moyen-Orient émergerait. Plus tard, la deuxième guerre du golfe Persique a eu lieu, puis les développements au Moyen-Orient ont conduit à la destruction de l'Irak et de la Syrie, qui étaient considérés comme des puissances militaires terrestres aux frontières d'Israël (Palestine occupée). »
« Tout cela, a-t-il poursuivi, a conduit l'armée israélienne à penser à tort qu'à l'ère des missiles, les garanties internationales étaient suffisants. Mais les Israéliens voient maintenant comment leur armée a été affaiblie en termes de forces terrestres, et cette faiblesse a culminé en 2020, et le nombre de forces terrestres de l'armée israélienne diminue de jour en jour… »
