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Zoom Afrique du 7 mars 2022

Sanction: le Mali gagne la bataille

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En Guinée, les autorités de la Transition montrent de plus en plus une volonté de vouloir tourner le dos notamment aux États-Unis, qui rêvent pourtant de prendre entièrement possession de la Guinée, mais visiblement Conakry n'est pas prêt à se laisser faire...

Actualité en Afrique :

  • Cameroun : un leader sécessionniste revendique l’attentat à la bombe qui a tué 7 personnes, dont le maire d’Ekondo Titi
  • Le Soudan a autorisé la Russie à construire une base navale en mer Rouge
  • Madagascar : réouverture totale des frontières
  • Sonatrach: renforcement de la coopération avec le Mozambique

Analyses de la rédaction :

1. Guinée : Conakry se tourne vers l'Est?

En Guinée, les autorités de la Transition montrent de plus en plus une volonté de vouloir tourner le dos notamment aux États-Unis, qui rêvent pourtant de prendre entièrement possession de la Guinée.

Contrairement à ce qui était prévu, la Guinée se dirige vers d’autres partenaires, ce qui provoque l’ire de Washington.

Le département du Trésor américain a annoncé, vendredi, avoir infligé des sanctions à deux hommes d'affaires libanais opérant en Guinée, Ali Saadé et Ibrahim Taher, pour avoir « parrainé ou fourni un soutien financier, matériel ou technologique au Hezbollah ».

« Le Bureau de contrôle des avoirs étrangers (Office of Foreign Assets Control – OFAC) du département du Trésor des États-Unis a désigné Ali Saadé et Ibrahim Taher en vertu du décret 13224, tel que modifié, qui vise les terroristes, les dirigeants et les responsables de groupes terroristes, ainsi que ceux qui apportent un soutien aux terroristes ou aux actes de terrorisme », a affirmé un communiqué en ce sens. Le texte précise qu'il s'agit de deux « hommes d'affaires libanais connus pour entretenir des liens directs avec le Hezbollah ».

M. Saadé est accusé « de transferts d'argent depuis la Guinée au Hezbollah, par l'intermédiaire de représentants du Hezbollah en Guinée et au Liban ». De son côté, M. Taher a été identifié comme « l'un des plus importants soutiens financiers du Hezbollah en Guinée » et est accusé d'employer « un certain nombre de personnes affiliées au Hezbollah dans le pays ». « M. Saadé et Taher ont été désignés conformément au décret 13224, tel que modifié, pour avoir aidé, parrainé ou fourni un soutien financier, matériel ou technologique au Hezbollah, des biens ou services à celui-ci ou en sa faveur », poursuit le document.

De plus, le président de la transition guinéenne a rencontré discrètement des officiels russes à Conakry, le 15 février. Un signe du maintien des bonnes relations entre les deux pays, alliés stratégiques et historiques.

Cette rencontre-là se sera tenue discrètement. Mardi 15 février dans l’après-midi, le colonel Mamadi Doumbouya avait reçu une délégation d’officiels russes au palais Mohammed V de Conakry. Signe de la bonne santé des relations diplomatiques entre les deux États, celle-ci faisait suite à une autre entrevue, publique cette fois-ci, survenue un mois plus tôt entre le président de la transition et l’ambassadeur Vadim Razumovskiy autour du « développement progressif des relations russo-guinéennes » et du « calendrier des événements bilatéraux ».

Selon nos informations, le président Mamadi Doumbouya a reçu à plusieurs reprises des délégations russes dès le lendemain du coup d’État du 5 septembre. « Cela n’a rien d’étonnant, affirme un ministre du gouvernement de transition. Les relations bilatérales entre nos deux pays n’ont jamais cessé, et Moscou est un partenaire stratégique important ».

De plus, suite au conflit en Ukraine et même avec les pressions de l’Occident sur les pays africains demandant de condamner la Russie, la Guinée a opté pour une posture neutre.

Venu rencontrer le ministre des Affaires étrangères ce vendredi, Josep Coll, l’ambassadeur de l’Union européenne en Guinée a insisté : « Cette agression doit être condamnée ». Mais il n’a pas convaincu. Morissanda Kouyaté, le chef de la diplomatie guinéenne, lui, a préféré temporiser. Pas question pour son pays de se ranger d’un côté ou de l’autre.

Dans le même temps, le jeudi 24 février, le consul honoraire d’Ukraine en Guinée a été suspendu par le ministre des Affaires étrangères, Morissanda Kouyaté, pour « faute grave ». Il est soupçonné d’avoir publié sur les réseaux sociaux une lettre dans laquelle Kiev demande à Conakry de condamner la guerre menée par la Russie. La méthode ne passe pas. Morissanda Kouyaté a estimé que le protocole diplomatique n’avait pas été respecté. Le consul, lui, se défend, assure ne pas être à l’origine de la divulgation de ce « câble diplomatique ».

En bref, un lien avec le Hezbollah, une posture affirmant ne pas succomber à la pression des occidentaux, une coopération avec le Mali, les choses poussent à croire que la Guinée est timidement en train de suivre la voie que le Mali, la Centrafrique ou encore l’Éthiopie, Madagascar ou le Mozambique ont tracée. Ce qui montre que la volonté est plus forte, et que peu importe celui qui prend les rênes du pays, il a plutôt intérêt à suivre son peuple, car c’est ce qui prime aujourd’hui.

 

2. RDC/Burkina: les "Bolloré/Getler" K.O !

En Afrique les gens comme Vincent Bolloré ou encore Dan Gertler sont particulièrement en mauvaise passe, et cela se comprend, vu que les pays africains veulent récupérer leurs biens.

Au Burkina Faso, une manifestation a été organisée à Ouagadougou au Burkina Faso pour demander l’annulation de la gestion du chemin de fer Abidjan-Kaya-Tambao par le groupe Bolloré.

Après que le consortium Burkina 2050 a dénoncé les manquements de l’accord-cadre signé entre le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le groupe Bolloré, les Burkinabés ont répondu à son appel à manifester. Certaines vérités amères remontent à la surface.

« Nous ne sommes pas d'accord. Nous voulons que Bolloré laisse, il n'a qu'à laisser. Nous allons gérer notre train, nous allons gérer notre rail. Tout l'argent qu'il a pris là, il n'a qu'à arranger les rails avant de partir. On est fatigués, on en a marre. On est fatigués, on est fatigués, on est fatigués », a déclaré une manifestante.

« Parce que pendant 27 ans l'État burkinabé a mis de l'argent. Il a retapé les rails, il a remis tout en fonction pour prendre la gestion, il devait travailler et rembourser, mais il n'a pas remboursé. Il a promis d'investir 262 milliards et des poussières pour remettre le chemin de fer à neuf. Il ne l'a pas fait. Ça fait trois ans qu'il devait commencer, maintenant il ne veut plus le faire, il veut vendre le chemin de faire et la gestion à quelqu'un d'autre. C'est de la tromperie, je pense que c'est des foutaises même », a ajouté l’organisatrice de l'événement.

À l'occasion du 9e sommet du Traité d’amitié et de coopération entre le Burkina et la Côte d’Ivoire en juillet 2021, un délai jusqu’au mois de septembre pour démarrer les travaux a été donné à SITARAIL, filiale du groupe Bolloré. À ce jour ce délai n’a toujours pas respecté.

« Nous demandons au gouvernement burkinabé de rompre le contrat et de faire des poursuites parce qu'il a exploité, il a complètement détruit les rails, les wagons, les locaux, toutes les infrastructures ont été détruites. Nous voulons que l'état burkinabé engage des poursuites contre Bolloré et les autres actionnaires nationaux », a expliqué l’organisatrice de l'événement.

Une pétition a été créée pour annuler la convention de concession révisée conclue entre SITARAIL et l'État burkinabé.

Cela fait plusieurs années que Bolloré se trouve en mauvaise passe. Depuis la prise de fonction du président français, Emmanuel Macron, l’État français a d’abord décidé de reprendre les ports le long du golfe de Guinée des mains de Bolloré, pour pouvoir lancer le projet américain de recolonisation de l’Afrique et surtout le projet de monopole du golfe de Guinée.

Mais des hommes comme Bolloré ne manquent pas en Afrique. Il y a également l’affaire de Dan Gertler qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers mois.

La RDC a voulu récupérer ses avoirs nationaux et les États-Unis continuent sa politique d’ingérence comme si la RDC leur appartenait.

La semaine dernière, la RDC et le groupe Ventura avec l’homme d’affaires israélien Dan Gertler auraient signé un accord qui permettra d’un côté, de mettre fin aux contentieux judiciaires qui opposaient les deux parties, et de l’autre, à la RDC de récupérer les actifs miniers et pétroliers litigieux du groupe Ventura au pays.

Plusieurs questions ont été posées au gouvernement lors d’un point de presse conjoint jeudi dernier. Gertler a cédé les actifs miniers et pétroliers contre quoi en retour ? Quid de la Mine d'or de Moku Beverendi où il détenait 60% contre 40% à l'État congolais? Les USA vont-ils cautionner cet accord signé à l'amiable avec l'homme d'affaires israélien? Ce sont notamment des questions posées par les journalistes au porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, à la ministre de la Justice et Garde des Sceaux Rose Mutombo, représentante de la RDC aux négociations et à André Wameso, Dircaba du Chef de l'État chargé des questions économiques et financières.

Pour André Wameso, il n’y a rien en retour après que Dan Gertler a cédé les actifs miniers et pétroliers. M. Gertler n'aura droit qu'à la restitution des coûts d'investissement sans intérêt.

« La Mine de Manganèse n'est plus une propriété du groupe Gertler, il y a eu une transaction qui a été faite, vous parlez de Metalkol, il y a une transaction qui a été faite avec ERG, donc la mine ne lui appartient plus, on a vraiment répertorié tous les actifs et nous récupérons tout, à l'heure actuelle l'État congolais redevient propriétaire à 100% des Mines d'or de Moku Beverendi. Vous allez me poser la question contre quoi ? Je voudrais vous dire contre rien, mais ça ne serait pas la vérité, la vérité est celle-ci: pour détenir un actif et pouvoir le valoriser on fait des investissements qui sont des coûts classiques. On est d'accord vous et moi l'achat de ces actifs miniers, Dan Gertler les a eus à une somme modique, ce n'est pas vraiment ça qui compte, ce qui nous a importé c'était la valorisation de ces actifs (...) nous aurions reçu ces actifs sans avoir les études qui permettaient de les valoriser, vous comprendrez qu'on aurait pu pécher par le passé où on a pu brader facilement nos actifs miniers et nos actifs pétroliers parce qu'on ne connaissait pas la valeur », a expliqué André Wameso, également vice-président de la commission qui a travaillé sur ce dossier.

Et de poursuivre : « Pour nous, ces études avaient une réelle valeur. On a accepté de rembourser les coûts d'investissement sans intérêt. Exemple : au moment où on était en train de négocier le Bloc 1 et 2, la valeur était de 1 milliard USD, si on avait dit qu’on ne vous paie rien, on ne vous rembourse pas vos coûts d'investissement et que nous récupérons les blocs pétroliers et que nous les avions vendus tout de suite sans avoir les études et que quelqu'un vienne nous proposer 1 milliard USD, nous serions contents de pouvoir finalement empocher le milliard, ne rien donner à Dan Gertler et venir nous vanter devant la presse. Mais grâce aux études, figurez-vous que les mêmes blocs aujourd'hui reviennent à pas moins de 1.5 milliard et 1.8 milliard USD ça veut dire même si nous payons 200 millions à Dan Gertler ce que nous gagnons en tant que République sera la véritable valeur de la mine moins les coûts d'investissement de Monsieur Dan Gertler qui sera supérieur au milliard qui était estimé au moment même des discussions ».

Et en ce qui concerne la position des USA dans ces négociations ? « C'était grâce à leurs sanctions que nous sommes arrivés à négocier en position de force, ce que nous allons faire maintenant, nous avons trouvé un accord que nous considérons comme étant avantageux pour notre population, nous allons aller expliquer aux Américains, leur présenter le contenu complet de l'accord puisque nous n’avons rien à cacher, ce sont nos partenaires privilégiés, nous allons leur présenter l'accord et leur montrer le bien-fondé de la résolution de cet accord à notre niveau pour qu'on ait une explication d'État à État », a-t-il expliqué.

M. Gertler est placé sous sanctions des États-Unis. Ses sociétés font l’objet de suspicions de détournements d’argent et de corruption en RDC. Il est reproché d'avoir signé des « contrats miniers et pétroliers opaques et entachés de corruption » en RDC.  La société civile congolaise, à travers la campagne Congo n'est pas à vendre (CNPAV), l'accuse d'avoir fait perdre à la RDC à peu près « 1,36 milliard de dollars de recettes » fiscales dans les années 2010.

Visiblement, Washington montre également le bout de son nez dans cette affaire, seulement pour que ces avoirs ne tombent pas par exemple entre les mains de la Chine. Au Burkina Faso, la donne est cependant différente, car c’est le peuple qui en fait la demande.

En RDC, le peuple congolais a souvent revendiqué le fait qu’il en a marre que la Communauté internationale se serve dans les sous-sols du pays sans en toucher la moindre miette. Et c'est d'ailleurs ce que demande la population africaine à travers le continent. 

Sanction de la part de Washington et de ses alliés ou pas, pour prétendre au vrai développement, il faut impérativement que les pays africains récupèrent ce qui leur appartient à savoir, leur souveraineté, mais également leur dû. L'ère où l’Afrique est toujours considérée comme pauvre aux yeux du monde alors qu'elle est plus riche que n'importe qui doit réellement cesser.

 

3. RCA: une souveraineté qui revient de loin et qui s'étend en Afrique!

Visiblement, finie l’épreuve de force pour déloger un président africain. Finies les obligations de courber l’échine devant l’Élysée, finie la déification de l’ancien soi-disant maître. Le colonisateur n’arrive plus à prendre les présidents africains comme des objets à utiliser à sa guise. Les intérêts des peuples africains sont désormais mis au-dessus de tout.

Depuis l’époque de la colonisation, la Centrafrique était le point névralgique à partir duquel la France donnait un exemple de barbarisme de sauvagerie aux colonies africaines. La France tuait comme des chiens de chasse les civils centrafricains. Le président Touadera a failli lui aussi passer par là. Une situation alarmante qui doit servir de leçon aux autorités actuelles de la transition au Mali, au Burkina Faso et en Guinée Conakry. La France n’est pas prête à reculer devant dans ses anciennes colonies pour assouvir ses désirs énergétiques ; miniers et gaziers et aussi géopolitique.

Il y a peu, et ce n’est pas la première fois, le président centrafricain Touadera a échappé à une tentative d’assassinat à l’aéroport de Bangui-Mpoko, par quatre légionnaires français et six snipers. Les forcenés ont tous été arrêtés et identifiés par les autorités militaires centrafricaines. Ce succès est dû aux renseignements et à l’efficacité de l’action des services de renseignements russes. Ce pays a coutume de respecter ses engagements et de protéger ses collaborateurs de tous dangers venant de l’extérieur. Elle donne non seulement les bonnes informations avec une certaine précision, contrairement à la France et ses alliés occidentaux, mais aussi sait le moment opportun pour agir. D’où les nombreuses manifestations à travers l’Afrique demandant une coopération avec des pays comme la Russie, ce qui en fini donc avec l’illusion qu’avait toujours la France de se montrer en tant que sauveur et défenseur des droits des peuples.

En effet, le président centrafricain Touadera avait commis aux yeux de l’occident, un péché capital, celui de faire appel à la Russie pour sauver son pays. Avec la présence militaire française et de l’ONU dans le pays, la Centrafrique était à deux doigts de disparaître sur la carte de l’Afrique centrale. Le pays était devenu ingouvernable à cause des nombreuses guerres entre les différents groupes armés soutenus et financés en cachette par les Occidentaux.

Ce qui a provoqué l’ire d’un être qualifié d’arrogant par la majorité de la population française, Macron. Ce dernier ne s’attendait pas du tout à ce que l’armée centrafricaine renaisse de ses cendres, se renforce et sécurise le pays assez rapidement avec l’aide de ses nouveaux alliés russes et rwandais. Tant qu’il n’y a pas la guerre, la France ne peut profiter pour exploiter sauvagement les ressources minières importantes de ce pays. C’est justement ces ressources qui sont les causes de son malheur, car la France veut les garder pour elle ; exploiter à l’immédiat ce dont elle a besoin et en conserver le reste pour l’avenir. En suivant le modèle américain dont l’anarchie est le mode opératoire pour la protection de ses intérêts.

Pourtant, c’est la France elle-même qui avait refusé de donner des armes à l’armée centrafricaine quand elle en avait le plus besoin pour se défendre.

La France venait donc d’arracher l’herbe sous les pieds du président centrafricain. Concernant le refus de la livraison des armes, la France accusait la Russie de bloquer le processus au niveau du conseil de sécurité de l’ONU. Pour jouer avec lui comme un ballon, la France leur a suggéré de voir la Russie pour la levée du blocus. La Russie avait fait savoir clairement à Faustin Archange Touadera qu’elle ne fait que respecter une jurisprudence selon laquelle un pays sous embargo ne peut recevoir des armes. C’est ainsi que la Russie est rentrée dans la danse et est devenue la solution pour le président Touadera de trouver la paix et la stabilité pour son pays après huit ans de guerre.

Le procureur de la République à Bangui a ouvert une enquête, mardi 22 février dernier, après l’arrestation de quatre militaires du corps de la Légion étrangère de l’armée française opérant sous la bannière de l’ONU. L’armée française et l’ONU affirment que les quatre hommes en question escortaient un général français de la force de maintien de la paix de l’ONU (Minusca) à l’aéroport. Et qu’ils avaient été accusés sur les réseaux sociaux d’avoir voulu « assassiner » le président centrafricain Faustin Archange Touadera. « Le parquet a décidé l’ouverture d’une enquête régulière pour faire la lumière sur les faits », a déclaré le procureur Laurent Lengande sur la radio d’État.

Pour ne pas laisser tomber son partenaire, des renforts militaires russes sont arrivés à bord d’un Antonov sur le tarmac de l’aéroport Bangui Mpoko. Le président centrafricain Faustin Archange Touadera a certainement parié sur le bon cheval.

Selon un proverbe ivoirien, « Quand la case de ton voisin brûle, hâte-toi de l’aider à éteindre le feu de peur que celui-ci ne s’attaque à la tienne. En d’autres termes, ce qui arrive aux autres est susceptible finalement d’arriver à chacun de nous. Ce n’est pas seulement la Centrafrique qui est dans le collimateur de la France pour la déstabilisation, mais le Mali, le Burkina Faso et la Guinée, car visiblement, ce sont les pays qui ne sont pas prêts à suivre les diktats que l’Occident leur a imposés. « Si jeunesse savait, vieillesse pouvait ». Ces jeunes colonels au Mali, plein d’énergie et d’ambitions voient loin en se concentrant d’abord sur la sécurisation de leur population, et évidemment, ils doivent également faire attention à eux-mêmes, car la France et ses alliés se trouvent être au-dessus des lois quand il s’agit de leurs intérêts.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV