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E-Press du 5 mars 2022

Gazoduc EastMed : un accord va être signé à Athènes.©YouTube

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Au sommaire :

1- La propagande de guerre antirusse bat son plein

Les médias ont bien été entraînés après 2 ans de Covid ?

En France, à entendre certains animateurs médiatiques parler avec enthousiasme du conflit russo-ukrainien, on a parfois l'impression d'écouter des commentateurs lors d'un match de football.

À l’heure où nous imprimons ces lignes, en pleine nuit du vendredi 4 mars, la presse nous dit que la plus grande centrale nucléaire européenne est en feu ! Il faut que les Russes cessent immédiatement de bombarder cette centrale qui « si [elle] explose, [ce] sera 10 fois plus gros que Tchernobyl ! ». Diantre ! Les Russes sont tellement fous – et tout autant idiots – qu’ils vont faire exploser une centrale nucléaire impliquant des retombées radioactives sur leur propre pays, ainsi que des coupures électriques majeures pour un pays qu’ils espèrent conquérir. Stupide et grossière propagande. « Plus c’est gros, plus ça passe », attribue-t-on à Goebbels (cf. notre lien Kontre Kulture). D’ailleurs, à peine deux heures plus tard, la presse – probablement échaudée par le mémorial juif bombardé puis pas-bombardé – s’amende :

L’Ukraine n’a pas détecté de changement dans le niveau de radioactivité à la centrale de Zaporizhzhia, touchée par des bombardements russes, a annoncé l’Agence internationale de l’énergie atomique.

L’Ukraine n’a pas détecté de changement dans le niveau de radioactivité à la centrale de Zaporizhzhia, a annoncé l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) après qu’un incendie s’est déclaré, vendredi, dans la centrale, ciblée par des bombardements russes. L’incendie n’a pas affecté d’équipements « essentiels », a ajouté l’AIEA.

Dans la même veine, la vidéo suivante compile et debunke (comme on dit depuis le 11 Septembre) les principales fakes news officielles, dont les démentis, c’est bien connu, ne sont jamais relayés aussi bien et aussi vite que l’information originale. Le mal est donc fait, et c’est exactement l’objet visé.

Source : egaliteetreconciliation.fr

 

2- Charles de Gaulle en guerre !

Le porte-avions Charles de Gaulle impliqué dans les opérations aériennes en Roumanie et en Bulgarie

La France s’apprête à en faire davantage [dans le conflit russo-ukrainien NDLR], grâce à son groupe aéronaval formé autour du porte-avions Charles de Gaulle, engagé dans la mission Clemenceau 22, qui se concentre exclusivement sur la Méditerranée.

Ainsi, après une escale à Limassol [Chypre], le « Charles de Gaulle » a appareillé pour se positionner en mer Ionienne, entre l’Italie et la Grèce. À partir de là, son groupe aérien embarqué [GAé] pourra mener des missions de police du ciel et de renseignement au-dessus de la mer Noire, où la marine russe pourrait lancer opération amphibie sur les côtes ukrainiennes.

Les Rafale Marine et les E2-C Hawkeye du GAé assureront des « missions de police du ciel, de reconnaissance et de renseignement » et que « ces avions voleront plein nord vers le territoire de la Roumanie où ils auront la capacité d’observer et de dissuader », a expliqué Florence Parly, la ministre des Armées, à l’antenne de BFMTV, le 3 mars. Et de souligner que « notre mission est strictement dissuasive, nous n’avons aucune intention belliqueuse ».

À Franceinfo, Mme Parly a expliqué que ces déploiements des forces de l’Otan visent à « envoyer un message dissuasif vis-à-vis de la Russie afin que la Russie ne fasse pas un pas de plus et que la Russie ne se mette pas en tête de franchir cette limite que constitue l’Alliance atlantique ». Et d’ajouter : « Nous sommes des pays qui sont liés par un pacte de solidarité et la Russie sait que si l’un d’entre nous était attaqué, alors c’est toute l’Alliance qui riposterait ».

Cela étant, il reste à voir sous quelle autorité le « Charle de Gaulle » va opérer… Sera-t-il placé sous le commandement de l’Otan ou bien restera-t-il sous celui de l’État-major des armées [EMA]?

Sur Twitter, celui-ci a seulement annoncé la « participation du groupe aéronaval au renforcement de la posture défensive et dissuasive de l’Otan en Europe de l’Est », avec la « mission de participer aux dispositifs de surveillance et de défense aérienne du flanc oriental de l’Alliance ». De son côté, la Marine nationale a indiqué qu’il s’agit de contribuer au « dispositif de vigilance renforcée de l’Otan en Roumanie et en Bulgarie par des missions de défense aérienne, de détection aérienne et de commandement aéroporté avec le commandement aérien allié de l’Otan.

En réalité, et comme il l’a précisé lui-même, le Commandant de la zone maritime Méditerranée et mer Noire [CECMED] assurera le contrôle opérationnel du groupe aéronaval. La mission de celui-ci « évolue pour renforcer la posture défensive et dissuasive de l’Otan en Europe de l’Est. Apport de la puissance aéronavale en complément des moyens de l’armée de l’Air », a-t-il dit.

Par ailleurs, le 28 février, USNI News a rapporté que le porte-avions américain USS Harry S. Truman était toujours déployé en mer Ionienne, sous le commandement de l’Otan.

Source : http://www.opex360.com

3- Nouvelle trahison sioniste contre la Russie

Voici une nouvelle trahison israélienne contre la Russie : le dénommé Doré Golde propose du gaz "israélien" à l'Europe!

La guerre en Ukraine illustre l’importance de la diversification des sources de gaz européen, ne serait-ce que pour réduire le rôle d’influence de la Russie sur l’Europe et l’OTAN. Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, avait affirmé, avant le déclenchement de la guerre, les préoccupations sur la dépendance européenne à l’énergie russe. Pour trouver une alternative à l’approvisionnement européen en gaz russe, il existe aussi une réponse israélienne.

Le gouvernement Bennet-Lapid a modifié sa politique énergétique et semble adopter certaines préférences américaines concernant des énergies renouvelables.

De ce fait, Israël a suspendu pendant un an l’octroi de permis à l’exploration de gaz naturel pour se consacrer sur les énergies renouvelables.

Rappelons que le 2 janvier 2020, la Grèce, Chypre et Israël avaient signé à Athènes un accord sur le gazoduc East-Med.

L’objectif est de faire des trois pays un maillon important de la chaîne d’approvisionnement énergétique de l’Europe.

Long de 1.872 kilomètres, l’East-Med devrait permettre d’acheminer entre 9 et 11 milliards de m3 de gaz naturel par an à partir des réserves offshores au large de Chypre et d’Israël vers la Grèce, ainsi que vers l’Italie et l’Europe centrale.

Cependant, les États-Unis ne soutiennent plus la construction du projet de gazoduc EastMed et se tournent désormais vers les sources d’énergies renouvelables. Le département d’État américain avait indiqué dans un communiqué publié le 9 janvier 2022 :

« Nous restons engagés dans une interconnexion physique de la Méditerranée orientale vers l’Europe en matière d’énergie. Nous nous concentrons désormais sur les interconnexions électriques qui peuvent soutenir à la fois le gaz et les sources d’énergies renouvelables. Les États-Unis sont déterminés à approfondir leurs relations régionales et à promouvoir les technologies énergétiques propres ».

Cependant malgré la position de l’administration Biden, soulignons que le gaz israélien est toujours utilisé par deux voisins et partenaires arabes l’Égypte et la Jordanie, et ce, en dépit des intentions de l’Iran à exporter son gaz vers l’Irak et même à la Jordanie, pour pouvoir étendre ainsi son rôle d’influence sur le front Est d’Israël.

Dans le cadre d’une amélioration des relations bilatérales prévue avec la Turquie, Ankara pourrait aussi en profiter et devenir une plaque tournante de l’exportation du gaz israélien. Ainsi, au lendemain de la guerre en Ukraine, il existe de multiples raisons pour lesquelles les travaux sur le gazoduc East Med doivent reprendre au plus vite, ainsi que l’exploration gazière en Méditerranée orientale. De plus, l’augmentation de l’approvisionnement en gaz de l’Occident contribuera également à faire baisser les prix, compromettant ainsi la capacité de la Russie à financer sa machine de guerre.

4- B-52 à 100 km de Kiev

Les États-Unis pratiquent des frappes à moins de 100 kilomètres de la frontière avec l'Ukraine.

Il y a quelques heures, un groupe de deux bombardiers stratégiques américains B-52, escortés par des chasseurs de l'OTAN, a pratiqué des frappes depuis l'espace aérien roumain, s'approchant des frontières de l'Ukraine à une distance de moins de 100 kilomètres.

Selon les données des ressources publiques ouvertes, la veille, les États-Unis et les pays de l'OTAN ont pratiqué des frappes à l'aide de bombardiers stratégiques B-52. Les avions ont survolé l'espace aérien de l'Allemagne et de la Hongrie, et déjà dans l'espace aérien de la Roumanie, les avions ont fait demi-tour et se sont couchés de manière inattendue sur la route opposée. Dans le même temps, l'approche des frontières de l'Ukraine était inférieure à 100 kilomètres.

De telles actions provocatrices de l'Alliance de l'Atlantique Nord et des États-Unis à proximité des sites de l'opération militaire spéciale russe ont soulevé de nombreuses questions.

Dans l'image présentée, vous pouvez voir la trajectoire de vol d'un groupe de deux bombardiers stratégiques américains B-52. Les bombardiers ne sont pas apparus à proximité immédiate des frontières avec l'Ukraine, cependant, étant donné les armes qui peuvent se trouver à bord des bombardiers B-52, de telles provocations sont plus que dangereuses, surtout compte tenu des relations actuelles entre l'OTAN et la Russie, et donc, il peut bien s'agir d'une provocation spécialement créée.

Source: Avia-pro.fr

 

 5- Zone no fly en Ukraine; la réponse de l'OTAN

L'OTAN rejette l'idée d'une zone d'exclusion aérienne en Ukraine

Craignant que le conflit en Ukraine ne dégénère en affrontement entre l'OTAN et la Russie, l'Alliance atlantique a rejeté la demande ukrainienne d'instaurer une zone d'exclusion aérienne au-dessus du pays. Les membres de l'OTAN ont rejeté le 4 février la demande de Kiev de créer une zone d'exclusion aérienne en Ukraine, pour éviter de se laisser entraîner dans le conflit, a déclaré le secrétaire général de l'Alliance.

« La question a été évoquée et les Alliés sont convenus que nous ne devrions pas avoir d’avions de l'OTAN opérant dans l’espace aérien ukrainien ou des troupes de l’OTAN au sol, car nous pourrions nous retrouver avec une guerre totale en Europe », a expliqué Jens Stoltenberg, au terme d'une réunion d'urgence des ministres des Affaires étrangères de l'Alliance à Bruxelles.

Au neuvième jour de l'offensive russe en Ukraine, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba s'est adressé à ses homologues durant cette réunion, a précisé Jens Stoltenberg lors d'une conférence de presse.  

La communauté occidentale, un « empire du mensonge » Selon Poutine

« Mon message a été : agissez maintenant, avant qu'il ne soit trop tard. Ne laissez pas Poutine transformer l'Ukraine en Syrie. Nous allons continuer à nous battre. Mais nous avons besoin de partenaires pour nous aider par des actions concrètes, résolues et rapides, maintenant », a précisé le ministre ukrainien dans un message sur Twitter.

Empêcher l'escalade «au-delà de l’Ukraine »

« La seule façon de mettre en œuvre une zone d'exclusion aérienne est d'envoyer des avions de chasse de l'OTAN dans l'espace aérien de l'Ukraine, puis d'abattre des avions russes pour la faire respecter », a de son côté souligné Jens Stoltenberg.

« Nous avons la responsabilité d'empêcher l'escalade de cette guerre au-delà de l'Ukraine. Parce que cela serait encore plus dangereux, plus dévastateur, et causerait encore plus de souffrances humaines », a-t-il déclaré. « L’OTAN est une alliance défensive. Nous ne voulons pas être partie prenante au conflit en Ukraine », a insisté Jens Stoltenberg, estimant que « les jours à venir seront pires, avec plus de morts, plus des destructions, parce que la Russie va utiliser des armes plus lourdes ».

« La Russie utilise des bombes à fragmentation et nous avons des informations sur l'utilisation d'autres types d'armements en violation du droit international », a-t-il accusé, précisant que « des informations sont collectées dans le cadre de l'enquête ouverte par la Cour pénale internationale ». Déploiement de la force de réaction rapide de l’Alliance

 L’OTAN a renforcé ses défenses à l'Est avec le déploiement pour la première fois de sa force de réaction rapide, l'envoi des milliers de soldats de l'Alliance dans les pays du flanc oriental, la mise en alerte de plus 130 avions de combat et plus de 200 navires en mer.

« Il s'agit de la réponse immédiate de l'OTAN et elle sera renforcée si nécessaire », a assuré le secrétaire général de l'Alliance, ajoutant qu'une réunion des ministres de la Défense de l'OTAN a été convoquée le 16 mars pour «prendre les décisions qui s'imposeront». Une discussion va également s'engager sur la posture de dissuasion et de défense sur le plus long terme, a également indiqué le secrétaire général de l'Alliance. Le sujet sera à l'ordre du jour du sommet de l'OTAN des 29 et 30 juin à Madrid.

Source : RT France

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SOURCE: FRENCH PRESS TV