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Vaste plan de déstabilisation de Daech déjoué

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Forces de l'ordre marocaines. ©Al-Ahram

La normalisation avec Israël n'a apporté au Maroc que la tension tendant vers l'escalade de lourds contrats d'armement dont la valeur dépasse des millions de dollars. Il a aussi causé l'insécurité rien qu'en permettant au Mossad de s'ancrer dans le pays. Le vaste plan de Daech vient d'être déjoué au Maroc et on parie que ce plan n'est pas sans rapport avec la normalisation. Mais le Maroc n'est pas le seul pays visé par Israël. Il y a aussi ses amis golfiens qui menacent le Maghreb même s'ils promettent de lutter contre le terrorisme.  

Mercredi 2 mars, les autorités marocaines ont déjoué un complot terroriste visant à attaquer des responsables marocains et étrangers, un certain nombre d’installations gouvernementales et bancaires ainsi que d’importants bâtiments de sécurité. L’Office central des investigations judiciaires du Maroc a indiqué, dans un communiqué, que la Direction générale de la surveillance du territoire a réussi à arrêter un extrémiste de 27 ans affilié à l’organisation terroriste Daech, soupçonné d'être impliqué dans la préparation et la mise en œuvre de complots terroristes au Maroc dans le cadre d'un projet pour troubler l’ordre public.

Le communiqué a ajouté que le suspect avait téléchargé et compilé de nombreux contenus numériques à partir de sites web extrémistes afin de se renseigner sur la nature et de la préparation des matériaux qui sont utilisés dans la fabrication d'explosifs, et de se former sur la façon de fabriquer des objets explosifs destinés à des opérations terroristes à l'aide d'une voiture piégée.

Le texte a indiqué que le suspect s'apprêtait à mettre en œuvre son projet terroriste à la demande et en coordination avec une personne extrémiste opérant hors du Maroc, liée aux événements terroristes en Europe, et qui s'était vu confier la tâche de fournir un soutien financier et logistique pour l’acquisition des armes et de la fabrication d’explosifs, tandis que le suspect arrêté au Maroc s'est vu confier la tâche de recruter des personnes pour mettre en œuvre ce projet terroriste.

Par ailleurs, l'Arabie saoudite exprime sa volonté de renforcer les relations de coopération sécuritaire avec la Tunisie.

Mardi 1er mars, le président tunisien Kaïs Saïed a reçu le ministre saoudien de l’Intérieur, le prince Abdulaziz ben Saud ben Nayef.

La présidence tunisienne a annoncé dans un communiqué que le président Saïed a salué le niveau des liens qui existent entre la Tunisie, soulignant les promesses et diverses perspectives s'offrent à la Tunisie et à l'Arabie Saoudite pour approfondir davantage leur coopération « afin de faire face aux défis communs des deux pays ».

Il s’est également félicité du niveau de coopération sécuritaire et militaire entre les deux pays, réitérant la volonté de la Tunisie de développer et d'élargir davantage cette coopération et de continuer à renforcer la concertation avec l'Arabie saoudite pour faire face au terrorisme, à l'extrémisme et au crime organisé et pour lutter contre les causes profondes de ces phénomènes.

Pour sa part, le ministre saoudien de l’Intérieur a déclaré que Riyad est déterminé à continuer à soutenir la Tunisie et à se tenir à ses côtés.

Il a souligné que les dirigeants saoudiens sont confiants dans la capacité de la Tunisie à surmonter les difficultés qu'elle traverse, et qu'ils considèrent la sécurité et la stabilité de la Tunisie comme faisant partie de la sécurité et de la stabilité de l'Arabie saoudite.

Le ministre saoudien de l’Intérieur a également exprimé la volonté du Royaume de renforcer et d’élargir davantage la coopération avec la Tunisie dans le domaine de la sécurité.

Le ministre saoudien est arrivé en Tunisie afin de participer à la 39e session du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur.

L’Arabie saoudite offre son soutien au gouvernement du président Kaïs Saïed alors que ce dernier fait l’objet de vives critiques de la société civile et des partis politiques tunisiens.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV