TV
Infos   /   Iran   /   Moyen-Orient   /   Amériques   /   Europe   /   E-PRESS   /   L’INFO EN CONTINU

E-Press du 18 mai 2021

« Et voici, un second animal était semblable à un ours, et se tenait sur un côté; il avait trois côtes dans la gueule entre les dents, et on lui disait: Lève-toi, mange beaucoup de chair. » (Daniel 7:5)

Au sommaire :

1- La Russie met en garde la France !

Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, a réagi aux déclarations menaçantes des responsables français sur l'effondrement de l'économie russe à la suite de la "guerre économique" contre Moscou.

Le ministre français des Finances a réitéré mardi (aujourd'hui) sa condamnation des actions russes en Ukraine et annoncé que l'Union européenne lancerait une guerre économique et financière globale contre la Russie. Il a également mis en garde la Russie contre l'effondrement de son économie à la suite de la "guerre économique".

Les remarques du responsable français ont suscité une réaction de Dmitri Medvedev, le chef adjoint du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie.

"Certains ministres français ont déclaré aujourd'hui qu'ils avaient déclaré la guerre économique à la Russie", a écrit Medvedev en anglais sur Twitter. "Messieurs, faites attention à ce que vous dites, et n'oubliez pas que dans l'histoire humaine, les guerres économiques se transforment souvent en véritables guerres."

Le président français Emmanuel Macron avait auparavant affirmé dans un message à l'armée que l'invasion de l'Ukraine par la Russie était la démonstration de force la plus dangereuse depuis la fin de l'Union soviétique.

"Dans ce contexte de fortes tensions, la France sait pouvoir compter une nouvelle fois sur ses armées", a insisté le président, qui a exprimé aux militaires français sa "confiance" et sa "reconnaissance pour [leur] engagement". "Ensemble, nous ferons face à cette crise, maintiendrons nos postures permanentes" et "poursuivrons […] nos engagements opérationnels", a-t-il conclu.

Les mouvements militaires des États membres de l'OTAN pour contrer la "menace russe" se poursuivent.

Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a annoncé que l'armée française serait stationnée aujourd'hui (mardi) en Roumanie, voisine de l'Ukraine, pour le premier déploiement des forces de réaction rapide de l'OTAN.

Le secrétaire général de l'alliance militaire occidentale a bien sûr affirmé que l'OTAN n'avait pas l'intention de faire partie du conflit russo-ukrainien. L'OTAN n'enverra pas de troupes en Ukraine et n'enverra pas d'avions dans son espace aérien.

Source : Fars News

2- L'armée US contre la Russie?

La guerre des Condottieri

Une armée de mercenaires forte de 20 000 hommes est en train de se rassembler en Pologne. Cette force est encadrée par des compagnies militaires privées semblable à l’ex-Academi (Blackwater puis X). C’est la plus grande concentration connue de compagnies militaires privées occidentales à ce jour.

Elles sont supervisées par les bérets verts de la CIA mais également d’autres forces spéciales US et atlantistes. Le gouvernement français y participe financièrement et techniquement puisque le prétexte à un tel rassemblement est le retour des volontaires ukrainiens de la Légion étrangère française pour porter assistance à leur pays.

Des sociétés de mercenaires basés en Afrique du Sud ont manifesté leur mécontentement au sujet de la violation des règles du métier par certains pays sans les nommer.

Absence de cahiers de charge, marché de gré à gré et prédonimance des sociétés de mercenaires enregistrées en Europe et en Amérique du Nord dans ce nouveau marché lucratif qui risque de ne pas faire long feu.

L’usage des mercenaires par l’empire pour mener des guerres par proxy, des coups d’État colorés ou des conflits asymétriques a connu un essor considérable depuis les années 2000.

Eric Prince, le fondateur de l’ex-Blackwater/Academi/X de très mauvaise notoriété, est connu pour être très proche des rouages de l’État profond contrôlant la totalité des pays dits occidentaux.

Ce retour des Condottiere annonce des perspectives d’avenir prometteuses en ces temps d’effondrement économique. Le choc ultime entre X (ex-Academi) et la société privée russe PMO Wagner se jouera dans ce gouffre financier qu’est l’Ukraine, avant sa transformation en terrain désert.

Source : planetes360.fr

3- Russie : l'alerte syrienne

"L'Occident n'hésitera pas à armer le diable contre la Russie", estime Damas

Vladimir Poutine a annoncé le 24 février le début d’une "opération spéciale" pour "protéger les habitants" du Donbass.

Selon le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, l'Occident "n'hésitera pas à armer le diable contre la Russie si c'est dans son intérêt". À tire d’exemple, il cite la possibilité d’envoyer en Ukraine des terroristes syriens ou d’armer les néonazis.

Les services de renseignement américains sont capables, si nécessaire, d’envoyer en Ukraine des terroristes de Daech* et d'autres groupes radicaux, Washington ayant toutes les capacités logistiques à ces fins, a déclaré à Sputnik le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Bachar Jaafari. "Sur la base d'analyses, nous pouvons dire que c'est probablement vrai. Surtout nous, en tant qu'État, avons des preuves que l'armée américaine en Syrie déplace des terroristes d'un endroit à un autre, en particulier des membres de Daech* et du Front al-Nosra*", a déclaré Bachar Jaafari.

Selon le vice-ministre, l'utilisation de mercenaires est une pratique bien établie aux États-Unis. Ils transfèrent des terroristes du camp d'al-Hol (nord-est de la Syrie) vers la région d'Al-Tanf, d’où ils les envoient en Afghanistan et au Burkina Faso.

Bachar Jaafari a également indiqué que 75 ans après la victoire sur le fascisme, l'Occident n'hésitait pas à armer les néonazis en Ukraine, qui brandissent les mêmes bannières que l'Allemagne nazie ayant détruit toute l'Europe :" Ils ont reçu le soutien de ces pays et le soutien des services spéciaux juste parce qu'ils sont contre la Russie.

L'Occident n'hésitera pas à armer le diable contre la Russie si c'est dans son intérêt", estime-t-il.

Attaques de nationalistes ukrainiens

De nombreuses attaques de nationalistes ukrainiens sur la population civile du Donbass, mais aussi dans le reste de l'Ukraine, ont été rapportées par les forces russes et celle des Républiques de Donetsk et de Lougansk.

La défense territoriale de la République de Donetsk a déclaré sur sa chaîne Telegram que des civils avec un drapeau blanc avaient été pris pour cible par des nationalistes ukrainiens dans la ville de Volnovakha, dans la région de Donetsk.

Les faits ont eu lieu ce 1er mars vers 10h10 (heure locale).

Les civils étaient en train de quitter la ville.

Pour l’heure, le nombre de victimes est inconnu.

Le chef du Comité russe d’enquête, Alexandr Bastrykine, a ordonné de prendre note des tirs.

Une analyse des circonstances est en cours.

L’opération spéciale russe a été déclenchée le 24 février, trois jours après que Vladimir Poutine a reconnu l’indépendance des Républiques de Lougansk et de Donetsk, expliquant que l'Ukraine ne respecte pas les accords de Minsk et que la situation dans le Donbass peut être qualifiée de "génocide".

Le Président russe a alors souligné que les plans de Moscou n'incluaient pas l'occupation des territoires ukrainiens, mais la démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine, ce qui a été confirmé le 25 février par le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov qui assure que cela va permettre aux Ukrainiens de "déterminer librement leur avenir", une fois qu'"ils se seront libérés de leur joug".

Source : Sputnik

4- L'Ukraine menace la Biélorussie

L'Ukraine a l'intention d'attaquer la Biélorussie de manière préventive.

Le Conseil national de sécurité et de défense de l'Ukraine a annoncé que des missiles préventifs et, probablement, des frappes d'artillerie pourraient être lancés sur le territoire de la Biélorussie voisine.

La raison en est que des armes, des équipements et des avions de combat russes sont déployés sur le territoire du pays, participant à l'opération militaire.

Il est rapporté que les frappes seront exécutées dès qu'un tel ordre sera donné par le commandant en chef des forces armées ukrainiennes.

« Nos troupes détruisent l'équipement et les ressources dont dispose notre pays. Mais si notre commandant en chef décide, alors ce sera fait. Bien sûr (on peut le faire - ndlr)"- dit Secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense de l'Ukraine Oleksiy Danilov.

Pour le moment, des responsables ukrainiens et biélorusses rapportent que l'armée biélorusse ne participe pas à l'opération spéciale dans le Donbass, cependant, c'est probablement ce qui empêche les forces armées ukrainiennes de frapper sur le territoire de la Biélorussie.

Compte tenu des armes et équipements en service dans les forces armées ukrainiennes, si les forces armées ukrainiennes décident vraiment de frapper le territoire de la Biélorussie, alors un grand nombre de grandes villes et d'infrastructures militaires, utilisées par l'armée russe, en particulier, nous parlons de Brest, Stolin, Pinsk, Gantsevichi, Mozyr, Gomel, etc.

Source : avia-pro.fr

5- Maduro soutient l’opération russe en Ukraine

Maduro réaffirme son soutien à l’opération russe en Ukraine

Le président du Venezuela Nicolas Maduro s’est entretenu avec Vladimir Poutine. Le Kremlin indique qu’il a soutenu l’opération spéciale russe en Ukraine et a condamné l’activité déstabilisatrice de l’OTAN et des États-Unis.

Nicolas Maduro, le Président du Venezuela a contacté Vladimir Poutine. Le Kremlin précise que cette discussion s’est tenue à l’initiative du Président vénézuélien M. Maduro a soutenu l’opération spéciale russe en Ukraine.

Vladimir Poutine a rappelé à Nicolas Maduro que les objectifs de l'opération militaire spéciale étaient de protéger la population civile du Donbass, la reconnaissance par Kiev de la République Populaire de Donetsk et de la République Populaire de Lougansk, ainsi que la souveraineté russe sur la Crimée, la démilitarisation et la dénazification de l'État ukrainien et la garantie de son statut neutre et non nucléaire.

Le Président du Venezuela a condamné l’activité déstabilisatrice des États-Unis et de l’OTAN et a souligné l’importance de contrer la campagne de mensonges et de désinformation lancée dans les pays occidentaux.

Le ministre des Affaires étrangères du Venezuela Felix Plasencia a déclaré sur Twitter à l’issue de la communication téléphonique entre M.Maduro et M.Poutine que son pays avait envie d’approfondir l’alliance stratégique entre son pays et la Russie.

Le 28 février, le ministre de l’information du Venezuela Freddy Nanjes a déclaré au micro de Sputnik que l’interdiction du média ainsi que de RT en Europe était un signe d’arrogance et de désespoir et que selon lui, de telles mesures sont dignes d’États totalitaires.

Le Mexique refuse de sanctionner

Le Président du Mexique Andres Manuel Lopez Obrador a annoncé mardi 1ermars qu’il refusait de prendre tout type de sanction à l’encontre de la Russie.

Il estime que le Mexique doit maintenir de bonnes relations avec tous les gouvernements du monde.

"Nous n'allons prendre aucune représailles de type économique, parce que nous devons maintenir de bonnes relations avec tous les gouvernements du monde. Et nous voulons être en mesure de pouvoir parler avec les parties en conflit"

Concernant l’interdiction de RT et de Sputnik dans le territoire de l’Union européenne, il a affirmé son opposition à cette décision.

"Je ne suis pas d'accord avec le fait que l'on censure des médias de Russie, ni d'aucun pays. Nous devons faire valoir la liberté"

Outre le Mexique, le Nicaragua a exprimé son soutien à l’opération spéciale Russe en Ukraine. Le 22 février, le Président Daniel Ortega a reconnu l’indépendance des Républiques Populaires de Lougansk et de Donetsk en marge d’une commémoration officielle.

Enfin, Cuba par l’intermédiaire de son ministère des Affaires étrangères a fustigé samedi 26 février dans un communiqué l’expansion progressive de l’OTAN vers les frontières de la Russie.

"L'effort américain pour poursuivre l'expansion progressive de l'OTAN vers les frontières de la Fédération de Russie a conduit à un tel scénario, avec des implications d'une ampleur imprévisible, qui pourrait être évité".

Source : Sputnik

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV